FERIA
DE L’ASCENCION : DIMANCHE ALÉSIEN.
UNE
PETITE CUILLER DE NOVILLADA NON PIQUÉE
ET
UN INDULTO SCANDALEUX DE PLUS !
COCORICO !!
Pour
cette novillada de la honte, les mots me manquent, tellement nous
eûmes de multiples motifs d’indignation. Et la reseña sera très
courte. Symbolique. Qu’ils ont eu raison de ne pas s’approcher,
ceux qui avaient flairé l’arnaque alésienne de Cuillé.
Pourtant,
on nous annonçait un Président sérieux, compétent, et j’en
passe. Mais il fallut nous rendre à l’évidence, çà n’est pas
lui qui décidait des trophées à distribuer, et quand il sortait un
mouchoir, un de ses assesseurs tendait l’autre, pour faire bonne
mesure, dans le mépris total de sa décision. Le pauvre homme, grand
invalide – il fut hissé jusqu’au palco sur sa chaise roulante –
reçut tant de pressions ce matin-là qu’il m’étonnerait qu’il
retourne un jour au balcon d’Alès pour accomplir cette fonction.
Le point d’orgue de cette pantalonnade fut le moment où un veau -
très noble et d’une extrême faiblesse, appartenant à CUILLÉ,
cogérant des arènes en même temps qu’éleveur, double casquette,
c’est tellement plus pratique pour magouiller un indulto de chèvre
– fut gracié, non pas à la demande du public, mais sous la
pression de la mafia du callejon, en premier donc de l’éleveur
maquignon, qui se fout des règles, mais aussi de sa famille, des
peones, squatteurs et invités divers, mais également de l’alguazila
qui ne servait strictement à rien durant la course, si ce n’est
qu’à bavarder, appuyée contre le mur, mais surtout à quémander
des trophées, tournée vers le palco, avec forces gestes et cris à
l’appui, sans aucune honte d’outrepasser le devoir de stricte
réserve que lui confère son rôle d’huissier, autrement plus
sérieux que celui de se livrer à une surenchère ridicule pour
faire attribuer des trophées. Dans ce numéro honteux de démagogie
et de magouille, n’oublions pas non plus le rôle de l’adjoint au
maire d’Alès, qui descendit plusieurs fois les gradins vers le
palco pour intimer au président – qui refusa longuement cette
grâce - l’ordre de sortir le mouchoir bleu. Mais Alès ressemble
de plus en plus à Fuengirola, là-bas un public de riches touristes
anglais et américains gobe toutes les couleuvres, et les excès ici
de Me Mazauric et de M. Gilles, alguazila et adjoint au maire, ne semblent plus choquer grand monde. Chose étonnante, consternante, le Président fit ensuite une déclaration
au micro pour dire que cette décision d’indulto lui avait été
arrachée contre son gré. Révoltant ! Et certains aficionados
n’avaient pas de mots assez durs à la sortie des arènes, contre
cette scandaleuse décision qui déshonore ses auteurs et ne grandit
pas la corrida. Remontés comme des pendules, ils sont montés jusqu'aux palco pour dire aux assesseurs qu'ils avaient eu un comportement indigne.
Je
vous ferai grâce du triste spectacle auquel nous fûmes condamnés à
assister, dans notre immense mérite de vouloir défendre la corrida
envers et contre tous les tarés qui se démènent pour la faire
interdire, et qui accomplissent, pour certains, des milliers de
kilomètres pour faire du bruit, nous insulter, nous balancer des
fumigènes, afin de nous empêcher de vivre notre aficion. Mais pour
ceux qui pourraient penser que ces gens-là ont un certain mérite à
vouloir aussi nous empêcher de manger de la viande, qu’ils se
rassurent: les anti perçoivent des fonds de subvention de l’Europe
pour traverser la France en train ou en bus, et venir jusqu’à
nous, on leur paye donc le voyage et les déplacements pour nous
insulter, nous agresser, nous interdire....Elle est pas belle, la
vie?
Les
veaux de Cuillé ont passé leur temps à se coucher, à tirer la
langue, même celui indulté par la canaille accomplit au moins trois
ou quatre chutes, à chaque fois la musique s’arrêtait, puis
reprenait, pour sans doute mieux mettre en condition le public bon
enfant. Tant pis si je n’ai pas retenu le nom du gamin qui aura
ainsi -peut-être- connu LA journée historique de sa vie de torero.
Son travail méritoire et ses efforts ont été gâchés par la
cupidité de l’éleveur et la connerie des indulteurs enterreurs de
la corrida.
2 commentaires:
Palco présidentiel à fermement condamner dans son intégralité.
Ainsi que tous les gens situés en callejon et en piste, l'alguazila en tête...
Je crois que ce spectacle a été le déclencheur d'un virage taurin pour moi!
Merci en tout cas de tes écrits et de ne pas passer sous silence de tels agissements comme le font beaucoup trop, qui au final se rendent complices!
Elpuma
Tu peux compter sur ma détermination pour défendre et promouvoir la corrida vraie et intègre, celle du TORO-TORO, contre la fiesta circo avec gatitos domec-stiqués, ce cancer qui habite ses ennemis de l'intérieur, les taurinos véreux et leurs complices planqués dans les callejons.
Merci pour tes visites
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