Je n'ai pas assisté à cette corrida mémorable de VIC FEZENSAC. Un " corridón ", s'extasiaient nos voisins espagnols au sortir de cette mémorable tarde du lundi de Pentecôte 2014, marquée par un LAMELAS au courage héroïque devant ce taureau aux allures d'auroch cauchemardesque baptisé CANTINILLO, un pur produit manso con casta de la légendaire ganaderia de Doña DOLORÈS AGUIRRE.
C'est donc l' ami "JIPITO", qui lui, était présent, le veinard, qui s'est proposé revistero de cette tarde exceptionnelle, gageons, d'après l'émotion qui l'étreint lorsqu'il en parle encore aujourd'hui, - et il en en parlera sans doute longtemps (!) - , qu'elle a marqué à jamais sa mémoire d'aficionado "a los toros", comme peu de corridas peuvent nous émouvoir.
LES TOROS DE DOLORÈS AGUIRRE ROIS DU RUEDO
Élément essentiel de la corrida authentique, le toro de combat doit revenir ce qu'il n'aurait jamais du cesser d'être: un animal sauvage, puissant, imprévisible, créateur de spectacle et d'émotion. Avec ce lot de Dolorès AGUIRRE, le public Vicois a retrouvé un peu du lustre perdu de la corrida d'antan: "mansos con casta", ils ont été les rois du ruedo.
Fernando ROBLEÑO a fait ce qu'il a pu, il est resté en retrait, bien en dessous de ce que l'on pouvait attendre de lui, comme quelqu'un qui a jadis galéré, mais qui aujourd'hui n'est plus dans le besoin. Salut et silence.
Javier CASTAÑO: dépassé, en perdition, cuadrilla en déroute, notamment à son second toro. Silence deux fois. Encore un qui n'a plus faim.
Alberto LAMELAS: incontestablement mérite d'être désigné comme le véritable triomphateur de cette feria de Pentecôte Vicoise. Il a été bon face à son premier opposant, qui aurait du recevoir une pique supplémentaire, mais que le président a refusé ( !!!! ) Salut avec pétition d'oreille.
Son second toro semblait venir d'une autre époque, et LAMELAS lui a livré un combat de gladiateur. Une tauromachie à l'ancienne, aucune fioriture possible, avec une sorte d'auroch qui sema la terreur dans le ruedo, de bout en bout. Au bout de la cinquième rencontre avec la cavalerie, - j'étais tellement subjugué par ce que je voyais que je ne me souviens plus de tout avec précision,- GABIN dut se résoudre à s'avancer jusqu'au centre de l'arène pour une sixième pique, CANTINILLO el grande ne présentant aucun signe de faiblesse: batacazo monumental, cavalier à terre et cheval soulevé et roulé plusieurs fois, heureusement sans être blessé, sa vuelta d'honneur à la fin de la corrida en atteste. Puis banderilles posées une à une, dans la débandade générale des peones poursuivis jusqu'aux planches.
Faena de torero macho: Trois séries de la main droite, pour tenter de maitriser ce fauve ô combien difficile et retors. Derechazos de valeur, courageux, en allongeant le bras au maximum. Et pour conclure après deux pechos, une estocade de folie, un descabello, et j'ai vu l'arène se couvrir de blanc, une mer de mouchoirs comme je ne l'avais pas vu depuis longtemps à VIC.
Une oreille!! Une seule oreille!! Immense et majoritaire pétition pour exiger la seconde d'un président incompétent, un minable Javier MOLERO. Bronca majuscule ! Pas la peine de faire venir d'ESPAGNE des prétendus aficionados avec si peu de connaissance et de psychologie. Le combat héroïque que venait de livrer Alberto LAMELAS n'a même pas été reconnu à sa juste valeur, par un personnage imbu de sa science taurine, que nous espérons ne plus JAMAIS REVOIR sur un palco! JAMAIS!!
Monsieur MOLINO, peut-être n'étiez vous pas à VIC le samedi et le dimanche..... Sachez que:
Samedi: Deux oreilles ont été attribuées à ESCRIBANO, alors qu'une seule aurait été suffisante, et bien payée
Dimanche matin: PEREZ MOTA a reçu deux oreilles ( !!!), et vuelta du toro!
Dimanche soir: Une oreille pour DUFFAU, un salut suffisait!
Trop de récompenses pour ceux qui ne les méritent pas!! Et vous avez osé refuser à LAMELAS ce qu'il méritait, autrement plus que les oreillettes des jours précédents
Monsieur MOLINO, vous étiez avec Joaquim CAMACHO, votre assesseur, - QUATRE FOIS ASSESSEUR, POUR LAISSER PASSER UNE TELLE INQUALIFIABLE MESQUINERIE: C'EST MINABLE, IMPARDONNABLE !!!- qui, lui, a vu les corridas précédentes, et lui a du vous informer sur ce qu'il a vu, et vous auriez du par conséquent vous montrer à la hauteur d'un vrai président. Au lieu de cela, vous vous êtes comporté, avec vos complices du palco, comme un pingre, un pseudo aficionado, puisque vous n'avez pas accordé à Alberto les trophées qu'il méritait.
LUI !!!
A Pedrito,
Je ne sais si j'aurai encore un jour l'occasion de revoir à VIC ou ailleurs ce que j'ai vu aujourd'hui. On a vu aujourd'hui à VIC un lot de toros immense, un "corridón" de la Señora ganadera, comme le répétaient les aficionados venus du pays voisin, mais on a vu aussi deux toreros assis sur leurs succès passés, propriétaires de leurs fincas, et on a vu surtout un torero qui s'est joué la vie, à l'ancienne, et qui a été volé par un palco de merde. On a vu le triomphateur de la feria de VIC, qui a rendu à la plaza FOURNIOL son lustre. Et HONTE à MOLINO, presidente sin vergüenza.
Note de JIPITO: à ORTHEZ, en 2010, on avait vu un lot de Dolorès AGUIRRE, qui avait aussi fait l'unanimité chez les aficionados, avec aussi, à l'époque, face à eux, le vaillant Alberto LAMELAS. Mais aujourd'hui, avec ce lot, nous avions le dessus du panier, en matière de vrais toros.
Note de Pedrito
J'ai vu plusieurs fois la video de cette lidia du mémorable CANTINILLO. Effectivement, tous les commentaires abondent et se recoupent, pour souligner l'extraordinaire combat livré par un toro manso con casta extraordinaire, et la prestation héroïque d'un torero de valor.
Sur la video, on distingue nettement Michel, Tinou, Alexandre, entr'autres, agiter leurs pañuelos avec frénésie, ce qui n'est pas l'habitude de la maison.
Donc, les absents, nous avons eu tort: VIC a vécu une tarde exceptionnelle de toros de Dolorès AGUIRRE, combattus par un TORERO, un vrai: Alberto LAMELAS!
3 commentaires:
Pedrito Perdoname pero no estoy en absoluto de acuerdo en nada de lo que dice esta crónica. Mansada impresentable. Y el Lamelas toreo de cara a la galería. Tramposo y sin tener ni idea de lo que lidiar un toro manso. El Presidente estuvo bien y los aficionados de vic de pena sin tener ni idea lo que es la lidia de una mansado de moruchos. En fin es mi opinión. Así no vamos a ningun lado.
Un fuerte abrazo.
Querido Toni,
Yo no sé que realmente resultó de esa corrida,solo veo y leo todos los blogues de Francia y Navarra unanimos par escribir elogios sobre esa corrida de AGUIRRE, todos juzgando y repetidiendo que habian asistido a una corrida de mansos peligrosos, con casta y poder. Hoy dia la ultima entrada sacada de "LA MONTERA QUI PLEURE"
Y todos condenando al palco por no haber concedido la secunda oreja al heroe del dia.
Yo no puedo tenir idea, me refiero a lo que relatan los testigos.
Pienso que no es necesario traducir, no? Un fuerte abrazo Maestro Toni
"Tant pis pour eux!
Ce soir Alberto Lamelas peut se regarder dans une glace sans craindre la sanction de son regard et ce n'est pas un bout de cartilage de plus ou de moins qui lui fera baisser les yeux!!!!
Les héritiers de Dolores Aguirre peuvent être fiers aussi !!!
Terribles, hauts, lourds , armés , durs !!! De l'adrénaline à l'état pur qu'ils proposèrent de s'enfiler aux trois vaillants du jour.
Fernando Robleño garda l'estime de tous mais sans grande réussite.
Javier Castaño semble usé et dépassé tout comme le barnum à ses côtés qui moins en réussite ne masque plus ses insuffisances.Il passa à côté d'un possible succès pour ne pas avoir pu rester en place face à un demi diable qui se laissait guider.
De tout cela on ne s'en souvenait guère quand Alberto Lamelas entamait son deuxième tour de piste aux cris de to-re-ro, to-re-ro. C'était pourtant bien un homme qui s'était mis à nu devant le public . Nous étions semble t'il plus de 5000 à l'avoir compris 5000 moins trois personnes derrière un balconnet!!!"
Je suis entièrement d'accord avec ce compte-rendu. En ce lundi de pentecôte,le palco fut minable et ridicule. De vrais incompétents qui auraient mérité de se faire "casser la gueule" à la sortie. Alberto Lamelas méritaient sans problème les deux oreilles. Sa sincérité et son courage exceptionnel valaient une bien meilleure réconnaissance. C'est fortement injuste par rapport aux trophées complétement immérités de Manuel Escribano et de Thomas Dufau. Joachim Camacho, assesseur tous les jours, s'est révélé pleutre et sans discernement. Il aurait dû faire pression sur le président pour qu'il donne les deux oreilles demandées unanimement par le public...
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