mercredi 24 septembre 2014

COMO HUBO MUCHA EXPECTACIÒN, HUBO MUCHA DECEPCIÒN.

Cliché emprunté au blog de la FSTF
BARCIAL DE VIC: DE LA FORTE ATTENTE À LA DÉCEPTION
Et pourtant, comme en atteste cette photo prise dans les corrales, ils étaient beaux, impressionnants, fascinants, même, ces BARCIAL légendaires venus du Campo Charro. Et cela, cette seule image, après la vive déception ressentie dimanche, m' incite malgré tout à relativiser, car nous sommes nombreux et conscients, les aficionados a los toros, que le combat est long et difficile, nous qui ne voulons ni ne pouvons pas perdre l'espoir de revoir des vrais toros de lidia, malgré les embûches et les coups tordus en vogue dans ce monde du fric facile gangrené par la tricherie, l'engaño et les trampas, OUI! revoir des VRAIS toros, élevés et sélectionnés avec entêtement, avec ténacité, par de vrais ganaderos de l'honneur, il y en a encore, heureusement, qui se battent contre la dégénérescence du taureau de combat, ceux-là qui seuls pourront nous préserver de la vulgaire fiesta circo et sauver ainsi la FIESTA BRAVA d'une mort certaine, si on laissait faire les marchands du temple, tous les viard et les casas de la terre, leurs dangereux adeptes qui fourmillent et trépignent dans les callejons, et les publics de gogos, friqués ou non, aficionados passifs mais membres actifs des peñas "callaté", "chuuuttt", "tacayallertoi", etc....
Déception, certes, mais tout ne fut pas non plus à jeter dans cette tarde de la St Mathieu, suivie par plusieurs milliers de fidèles- on a vu des novilladas du même jour avec quelques centaines de personnes-. Ne serait-ce donc que par le magnifique lot de novillos-toros de BARCIAL que n'oseraient pas affronter la plupart des "figuritas" milliardaires, spécialisées dans les faenas de 100 redondos et inversées " con gatitos de domé " sur roulettes. 
Les 6 novillos furent applaudis dès leur  sortie des chiqueros. Tellement leur tamaño et leurs porte-manteaux astifinos dressés vers le ciel forçaient crainte et admiration.
Après, évidemment, çà se gâta. Le flacon ouvert, entre  couleur et parfum, le divorce fut vite constaté: tous manquèrent de caste et de bravoure, même de force, pour certains, hormis le second, qui subit avec une certaine fiereza l'épreuve de la pique en trois rencontres, très longue, la dernière, et termina la faena a mas. Le quinto aussi fit quelque illusion, en soulevant la cavalerie lors de la première rencontre avec SANDOVAL, puis s'élança sans se faire prier pour la troisième rencontre depuis l'autre côté du rond ! Tendidos debout pour saluer "l'artiste"!
Le premier BARCIAL prend bien soin de ne pas toucher les bois, comme feront tous ses frères. Manso, sans jus, après une pique dans l'épaule et l'immanquable trasera, il gratte le sol. Refuse d'embestir. Incapable de lier deux passes, ANGULO  subit ses hachazos, et autant d'accrochages de la muleta, il se découvre dangereusement, évite par miracle la cogida, sans pouvoir dominer. Et perd la muleta, à chacune de ses tentatives à l'épée. Bajonazo après sept pinchazos. Le ton est donné...
Le quatrième est faible, sans charge, il semble boiter. Il est faible, des voix s'élèvent, notamment catalanes, - heureusement que certains aficionados voient clair -  rien n'y fait. Le Club Taurin Vicois est sans doute trop pauvre pour se permettre un sobrero. ANGULO s'attache surtout à toréer les gradins, à componer la figura avec cet invalide, ce qui lui attire quelques sifflets, après une entière.
Le second BARCIAL est noir, probablement issu de "CONDE de la CORTE". Troisième pique très longue et poussée, le Colombien Cesar VALENCIA, comme à son habitude, alterne le bon et le passable, entre ses cites " a la Cesar RINCON", et son toreo profilé, où il se découvre et se met en danger. Il faut lui reconnaître un engagement et une envie qu'aucun de ses deux concurrents ne peut égaler. A gauche, difficultés pour faire avancer le novillo, qui s'avise. A droite, les passes sont agréables, semblent plus faciles, le novillero s'engage comme on l'aime. Nouvelle tentative à gauche, sans succès Cesar décide d'abréger. C'est sans doute ce qui lui vaudra le refus par le palco d'accorder l'oreille du public, malgré une pétition qui m'a semblé majoritaire - Pardon! Si je me trompe! -, après une entière efficace. Le novillero s'accorde alors une vuelta réclamée par de nombreux spectateurs, et qui m'a parue  fort légitime, eu regard par exemple à celle que s'est récemment accordéeb  Rafaelillo après DIX SEPT  descabellos!! 17 !!!! D'autant que le novillero a clairement surpassé ses concurrents. 
Le quinto est reçu par deux farols à genou. Avant le "festival Sandoval", qui, terminé son numéro bien au point qui plait tant aux nouveaux aficionados, quitte son castoreño pour saluer, à la demande du novillero: autre dérive de la corrida, à chacun son règlement! C'est le novillero qui commande, une façon comme une autre de se grandir. A quoi servent le palco et les aguazils? D'ailleurs, pourquoi ne pas " innover ", puisque par exemple le petit con-sul de Nîmes veut supprimer les avis et la pique? Pour peaufiner Sa "corrida moderne", avec des toritos formatés sur mesure, pour vedettes formatées pour faire se pâmer les friqués de Paris et de partout. 
Fermons la parenthèse: le novillo a fait illusion, le temps de la spectaculaire troisième pique de Tito citée à 30 mètres, puis il s'éteint comme il s'était allumé, dès les premiers muletazos. Il se couche même et ne pourra plus se relever, avant d'avoir reçu la moindre estocade. Puntillé à terre, à la cinquième tentative. ¡ Que pena !
Vicente SOLER n'est plus que l'ombre du novillero engagé, vaillant, et courageux, que nous avions connu lors de la précédente temporada. Il va a menos, comme son torito sans race, et sans jus. Depuis une mise en suerte calamiteuse au cheval, jusqu'à son toreo fuera de cacho, de profil, abusant du telesco-pico, en passant par ses banderilles de tricheur, à corne très passée. Conclusion par une entière ladeada. La totale !! Tout était à jeter. TOUT!!
Et çà ne pouvait pas s'arranger avec ce foutu sexto, un manso perdido pour les uns, un manso à la vue déficiente pour d'autres, qui sema la panique dans le ruedo. Dès sa sortie des chiqueros, il arrache la cape de SOLER, poursuit les uns, les autres, fuse impromptu sur tout ce qui l'attire, de près, ou de loin, le plus souvent il néglige la cape à un mètre de lui, pour foncer sur un homme immobile à 20 mètres, il reçoit 6 ou 7 rations de fer, carioquées et pompées, que lui inflige le piquero sans aucun discernement, avec l'application d'un roublard: près de moi,  un aficionado pointu et suffisant justifie cette oeuvre d'art par " il faut bien le piquer", j'eusse préféré quant à moi qu'on le  change par un animal sans problème de vue ou de vision, mais il est vrai qu'on avait laissé comme sobrero le plus costaud du lot, que sans doute tout ce petit monde du ruedo ne souhaitait surtout pas voir. Puis ce sont trois banderilles décrochées à la sauvette, l'une après l'autre, dans la frousse compréhensible générale. Quelques doblones de SOLER pour réduire l'impétrent, puis le garçon abdique, trop rapidement au goût du public, avant de conclure d'une entière sur le côté. Chanceuse! 
Fin de la Saint Mathieu 2014, et fin du rêve des "Patas Blancas" . Mais fin provisoire, comme nous le souhaitons tous
J'invite les aficionados qui me lisent à se rendre sur le site de la FSTF , pour y lire la reseña de CHF. Bravo pour son analyse et son hommage aux emmerdeurs Catalans, qui gardent,  eux, les yeux ouverts. Bravo à MICHEL, pour ses coups de gueule qui ne peuvent déranger que les ignares et les lameculos . C'est vrai qu'ils sont nombreux.!!! Mais qu'est-ce que tu leur rends service, MICHEL, avec ton courage, ta clairvoyance, et ta gueule qui porte parfaiteent aux quatre coins des ruedos. Chapeau! Pour ces aficionados de verdad;, qui accomplissent plus de 1000 - MILLE - kms dans la journée, pour défendre la fiesta brava. 
Hasta la proxima tarde de toros


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