Le programme de Mélenchon est un programme keynésien, un
programme réformiste. Qui vise dans son programme « le
système de la caste médiatico-politique de la monarchie
présidentielle » et non le pouvoir du capital monopoliste.
Vouloir partager les richesses ne change par le rapport
Capital/Travail, le rapport dominant/dominé, il le perpétue. Dans
son programme, le capitalisme n’est jamais nommé.
Aucune nationalisation même bourgeoise n’est envisagée. Il
fait la distinction entre capital financier et capital industriel,
laissant penser qu’il y a un bon capitalisme, celui qui produit et
un mauvais qui spécule. En réalité il y a fusion des deux. Le
coeur de la crise qui est une crise de sur-accumulation du capital
se situe dans le secteur de la production et de la distribution.
Mélenchon s’inscrit dans la recomposition du paysage politique
du système en pleine crise hégémonique. Mélenchon milite pour
être la relève du PS social-démocrate à bout de course. Il suit
le chemin de Syriza qui a pris la place du Pasok.
Mélenchon est un social-démocrate, new-look, gauchisant son
discours mais un social-démocrate. Son passé et son présent le
prouvent.
La social-démocratie c’est une fraction de la bourgeoisie dans
le mouvement ouvrier. Le PCF, en oubliant cette vérité nous a
amené dans l’impasse. Il est juste qu’il disparaisse une bonne
fois pour toute. Il n’est pas redressable.
Permettez moi de douter qu’il reste dans ce parti des militants qui soient sur des bases de classe. Le devoir d’un communiste est d’être à l’avant-garde. S’ils avaient voulu l’être, ils auraient quitter le PCF en scissionnant pour construire une autre organisation depuis longtemps.
Permettez moi de douter qu’il reste dans ce parti des militants qui soient sur des bases de classe. Le devoir d’un communiste est d’être à l’avant-garde. S’ils avaient voulu l’être, ils auraient quitter le PCF en scissionnant pour construire une autre organisation depuis longtemps.
Le réformisme dans la situation des classes actuelle en France,
en Europe et dans le monde, avec une crise organique du capitalisme
qui ne connaitra d’issue que révolutionnaire est tout simplement
réactionnaire.
Mélenchon vise un réaménagement de l’UE, non pas la quitter
et la détruire comme machine de domination du capital sur le
continent.
Jeter les syndicalistes qui commence à chercher leurs marques
pour renouer avec le syndicalisme de classe (on est encore loin du
compte) dans les bras de ce réformiste bavard, traitre potentiel
admirateur de Syriza et de Podemos, est une FAUTE POLITIQUE GRAVE.
Nous vivons à l’époque du passage du capitalisme au
socialisme. Mélenchon est une fausse solution.
(°) Emprunté à Jean Sans Terre
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