Caracas
(Prensa Latina) Une fois de plus, l'alarme retentit dans le Vénézuela
de Simon Bolivar; le gouvernement tente de freiner l'assaut d'une
agression économique qui semble s'éterniser mais l'hyper-inflation est
dévastatrice.
Vénézuela: une fois de plus, l'alarme retentit
À l'évidence, les ennemis de l'intérieur et de
l'extérieur essaient de créer une atmosphère propice pour continuer leur
propagande au sujet d'une "crise humanitaire" justifiant une invasion
contre un pays qui appartient à une région dont la majorité des états
membres s'accordent pour dire que c'est une zone de paix.
Certains
indices confirment que ce plan de déstabilisation n'a pas été abandonné
et justifient craintes et alarmes. Un aigle vorace vole en cercles
au-dessus d'une nation engagée sur le chemin de l'indépendance, une
nation décidée à vivre librement son destin, débarrassée de toute
tutelle, une nation dotée d'une quantité de richesses que n'importe
quel empire convoiterait et voudrait avoir sous son contrôle.
Pétrole,
gaz, lithium, thorium, fer, uranium, nickel, cuivre, charbon, aluminium
: ce n'est qu'une partie de la longue liste des richesses de ce
territoire que recouvre un sol fertile et bien irrigué et dont l'aigle,
aidé de ses voisins serviles, voudrait s'emparer.
Ces dernières
semaines, l'inflation a augmenté, la viande a disparu de la majorité
des étalages. Cette inflation et cette pénurie sont téléguidées de
l'extérieur du pays. Le "Cours du Dollar" - cette invention ayant pour
but de manipuler le porte-monnaie du peuple- menace de déprécier le taux
de change. Il descendrait à 50 000 bolívars pour 1 dollar étasunien.
À
ce scénario, il faut ajouter le silence suspect des opposants
politiques. Il est permis de douter que la fuite vers les ambassades
étrangères (comme, par exemple, celle du dirigeant de l'opposition
Freddy Guevara) soit motivée par la volonté de se mettre à l'abri afin
d'éviter une hypothétique détention si notre pays était attaqué.
On
entend dire que l'imagination défie l'action de l'Assemblée Nationale
Constituante (ANC) et que le peuple demande davantage d'action.
D'aucuns affirment que le temps des politesses est passé, qu'il faut
résoudre le problème "armes en mains" ainsi que le proclame le dirigeant
socialiste Diosdado Cabello.
Plus loin, aux abords de la
frontière sud du pays, des mouvements suspects se précisent, une
présence militaire s'entraîne à ce qui pourrait être une agression
masquée prenant pour excuse une peu crédible crise humanitaire.
L'enquêteur
vénézuélien Carlos E. Lippo a prévenu que son pays était sous la menace
de la dénommée " Opération Amérique Unie", appellation qui n'a rien à
voir avec une quelconque unité mais derrière laquelle se trouvent les
Etats-Unis, l'OTAN, et un groupe de régimes s'affublant du nom de
"Groupe de Lima" et dont l'objectif est d'impulser et concrétiser des
projets qui - eux non plus- n'ont rien d'humanitaire.
Dans un
article dans lequel il décrit l' " Opération Amérique Unie", Lippo
signale que des éléments du Commandement Sud des États-Unis, comprenant
des forces aériennes, maritimes et terrestres, auxquelles se sont joint
des forces de pays alliés de la région et des " observateurs" de
l'OTAN, sont engagées dans des exercices d'entraînement qui ressemblent
fort à des préparatifs d'agression. La ville de Tabatinga, située au
Brésil, à 700 km de la frontière sud du Vénézuela, est le centre de ces
opérations
Les pays impliqués, fait remarquer l'enquêteur, ne
font que peu d'efforts pour occulter leur avidité à mettre la main sur
nos ressources minérales à caractère stratégique. Ils ne se soucient
guère de dissimuler leurs intentions.
L'amiral Kurt Tidd,
général-en-chef du Commandement Sud, a été très clair lors de son
intervention devant le Comité des Services Armés du Sénat
nord-américain, le 16 avril de cette année, à une semaine des actions
terroristes initiées par la contre-révolution vénézuélienne. Il a
déclaré:
"... la situation au Vénézuela empire. Elle pourrait
engendrer une crise humanitaire ", ce que les Etats-Unis tentent depuis
des années de créer; puis il ajoute: " Cette crise exigera une
intervention étrangère", déclaration qui corrobore l'existence d'un plan
d'intervention militaire, ce que les plus hautes autorités du pays ont
maintes fois nié, souligne Lippo.
Le 6 novembre dernier a débuté
l´"Opération Amérique Unie", soi-disant simulacre destiné à répondre à
une crise humanitaire pouvant apparaître dans un pays de la région, le
Vénézuela pour ne pas le nommer.
Des forces armées appartenant au
Etats-Unis, au Brésil, à la Colombie et au Pérou se préparent à cette
"éventualité". Leurs exercices sont coordonnés à partir d'une base
multinationale "provisoire", construite à cet effet dans la ville de
Tabatinga, voisine de Leticia, en Colombie, et de Santa Rosa, au Pérou, à
l'endroit nommé "la triple frontière', et qui se trouve à quelques 700
km de la frontière du Vénézuela.
D'après Lippo, " Au point où
nous en sommes, il semble que le sort est déjà jeté. Il y a de fortes
chances pour que l'empire décide de profiter de ces exercices pour nous
envahir avec l'aide de ses mercenaires coloniaux et sans vergogne.
Et
n'oublions pas que dès le moment où les Etats-Unis, poussés par leur
intérêt à disposer des richesses du Vénézuela, ont converti ce pays en
une menace pour leur sécurité interne ( c'est-à-dire le 9 mars 2015,
sous la présidence d'Obama), il s'en est suivi une d'innombrables
tentatives d'occupation et de déstabilisation, prétextant de toute une
série de menaces.
Il faut se souvenir aussi des paroles du
président Donald Trump devant les Nations Unies, quand il a déclaré être
disposé à envoyer des troupes d'invasion au Vénézuela à des fins
"humanitaires".
Aujourd'hui, les États-Unis portent leur regard à
l'intérieur de la frontière vénézuélienne, là où des conditions qui,
s'ajoutant à la guerre économique et à la guerre financière ainsi qu'aux
difficultés d'approvisionnement, créent de toutes pièces un scénario
s'apparentant étrangement à une agression.
L'AmazonLog - c'est le
nom donné à ce projet - consiste à établir des zones de guerre qui
faciliteront à la fois des incursions discrètes et des opérations
rapides pour réagir à telle ou telle situation donnée; ces deux types
d'intervention pouvant être effectués par des forces spéciales
appartenant aux Etats-Unis, à ses alliés, ou mêmes par des milices
privées.
Bien entendu, ceci permettra également des opérations de
grande ampleur accompagnées de l'indignation et de la publicité
nécessaires afin de répondre à de prétendus périls humanitaires, à
l'intérieur du Vénézuela très probablement..
L'Aigle vole
toujours; maintenant, des corbeaux l'accompagnent. Au-dessous d'eux , le
Vénézuela, sur le qui-vive, continue à forger son rêve de Liberté,
selon un les mots du ministre de La Défense, Vladimir Padrino Lopez.
* Correspondant responsable de Prensa Latina au Vénézuela.
Note de Pedrito
"La dictature parfaite, n'est pas CUBA de Fidel CASTRO: c'est le MEXIQUE, parce que c'est une dictature tellement camouflée qu'elle semble ne pas en être une".La formule du Prix Nobel de la Paix Péruvien Mario Vargas LLOSA, fut prononcée lors d'une conférence à MEXICO en 1990, elle décrivait l'habileté développée è inféoder les intellectuels par le PRI, le parti institutionnel. M. MUNGUIA préférait, lui, le terme de "tyrannie invisible". ( Source: le Monde Diplo de Novembre 2017)
De quel droit les pays de l'OTAN rangés sous la bannière US continuent-ils de se prendre pour le gendarme du monde, de donner leurs leçons de "démocratie" et de " bonne conduite" aux nations indépendantes débarrassées de la tutelle yankee, alors qu'ils sont incapables de mettre un terme aux crimes d'une pseudo "religion" islamiste, un réseau fasciste qui continue de semer la terreur dans tous les pays du monde, dans une guerre aveugle et inégalitaire, en frappant exclusivement des innocents?
TRUMP, l'imprévisible clown qui s'enorgueillit "d'attraper les femmes par la chatte" - vous parlez d'une performance intellectuelle !- et qui ordonne les guerres sur la planète, est-il vraiment le personnage qualifié pour discerner le bien du mal et rechercher la paix juste, au point que les nations libres soient incapables de mettre un terme à sa dangereuse tutelle? DE GAULLE eut un jour le courage de botter magistralement le cul de l'OTAN! Formidable leçon de bravoure et d'indépendance, dont les valets du capital aujourd'hui au pouvoir dans les palais européens feraient bien de s'inspirer, plutôt que prendre les peuples libres pour des inféodés à WASHINGTON qu'eux mêmes persistent à rester
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