Libérée de Daech, le drapeau rouge flotte sur Raqqa !
En première ligne du combat contre les terroristes islamistes : les communistes. En effet, fer de lance de la victoire contre DAECH à Raqqa,
les communistes, au sein des brigades internationales du Bataillon
International de la Liberté mais également avec l’action du parti
communiste kurde l’une des principales forces des YPG.
Rappelons qu’en pleine bataille contre DAECH – et ce alors que la
France, l’UE et les USA continuaient de soutenir les terroristes
islamistes mettant à feu et à sang la Syrie – c’est
du front contre ces groupes terroristes que les militants de la brigade
Krasucky avaient témoigné de leur solidarité avec la CGT luttant pour
défendre les travailleurs au printemps 2016 contre la loi travail (lire
ici).
Rappelons que le terrorisme islamiste n’est pas une création
du monde musulman mais a été poussé et financé de l’Afghanistan à la
Tchétchénie, de la Bosnie à la Somalie, de l’Indonésie à la Syrie par
l’impérialisme américain et ses pétro dictatures du golfe, une idéologie
qui ne remet pas en cause le capitalisme mais au contraire le défend.
C’est donc bien un symbole de la lutte antifasciste que celui du drapeau
rouge de l’URSS flottant sur Raqqa repris à DAECH
Pour marquer la victoire contre les terroristes de l’Etat Islamique
DAECH et la prise de sa capitale De Facto Raqqa, les membres du
Bataillon International de la Liberté, une alliance de groupes de
gauches combattant au coté des Unités de Protection du Peuple Kurde
(YPG) ont recréé la célèbre photo de l’Armée Rouge sur le Reichstag,
faisant flotter le drapeau soviétique sur Raqqa.
Un des combattant s’exprimant sous le pseudo de Serhildan, un membre
de BIL originaire de Londres explique aux journalistes du Morning Star
que les deux victoires sont liées:
“Quand le drapeau rouge a flotté au dessus de Berlin, c’était le symbole de la victoire sur le fascisme nazi. Nous considérons que Raqqa signifie la défaite de fascisme ISIS et nous même nous sommes dans la lignée communistes des troupes de la libération.”.
Il explique que les les combattants des brigades internationales des
BIL étaient à l’avant garde sur le front de la bataille de Raqqa. 10 de
ses camarades sont morts en 2017, l’année la plus sanglante pour les
brigadistes mais aussi l’année avec le plus de victoires.
Tekosin, un brigadiste irlandais d’une vingtaine d’années, pleure la
mort de deux combattant qui étaient devenus très proches du BIL : ” Jac
Holmes a participé avec nous à de nombreuses batailles comme sniper. On
avait mangé avec lui la nuit précédente de sa mort. Agé de 24 ans,
Homes, venu de Bournemouth, était engagé au sein des YPG depuis deux ans
quand il a été tué dans une embuscade de Daech dans Raqqa. Le bataillon
est également ami avec le réalisateur kurde basé à Londres Mehmet
Aksoy, mort dans une contre attaque de Daech. ” Il venait souvent pour
partager les repas et avoir de longues discussions politiques. Il avait un
optimisme contagieux, et il était un vrai révolutionnaire comme nous”.
Personne ne sait de quoi sera fait demain pour le BIL ou les zones de
Syrie qu’ils défendent, connues sous le nom de Rojava. Des volontaires
revenant chez eux ont été arrêtés ainsi que plusieurs jeunes tentant de
quitter la Grande-Bretagne pour se porter volontaires. Le ministère des
affaires étrangères britannique a déconseillé de voyager en Syrie
Fin octobre, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé avoir complètement libéré Raqqa de
Daech avec le soutien de la coalition dirigée par les États-Unis.
L’opération de libération de cette ville avait commencé en juin 2017.
Les autorités syriennes insistent sur le fait que la présence
américaine en Syrie est illégale, puisqu’elle est menée sans le
consentement des autorités du pays.
Source: Initiative communiste pour la reconstruction du PC
Source: Initiative communiste pour la reconstruction du PC
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