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Bibeau.robert@videotron.ca
La mystique américaine… qui en rêve encore ?
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Les lois imparables de l’économie politique capitaliste.
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Nous venons de décrire le scénario d’une vraie politique structurante mondialisée. Mais dites-nous chers lecteurs, quel « dirigeant » politique s’est opposé avec succès, et dans la durée (sans se faire tuer ou renverser) à cette politique structurante du Grand capital mondialement appliquée ?
La solution.
La fin du « Rêve Américain »
Bibeau.robert@videotron.ca
La mystique américaine… qui en rêve encore ?
Les réalisations de l’épopée mystique des pèlerins du MayFlower n’auront duré que quatre siècles finalement. Le bilan est lourd cependant. Cette ex-colonie de peuplement, formée de colons désespérés – des réfugiés de l’Angleterre Anglicane intégriste, conquérante et acrimonieuse – l’Angleterre impérialiste à son apogée – aura tué des centaines d’ethnies amérindiennes; aura massacré des Français au Nord, des Espagnoles au Sud, des Mexicains à l’Ouest; et des millions de citoyens d’autres nationalités, des Allemands, des Japonais, des Coréens, des Vietnamiens, tous les peuples d’Amérique latine, chacun leur tour, et certains, comme les Haïtiens, à maints retours; tuer la piétaille-mercenaire au Moyen-Orient, après les avoir recrutés en tant que djihadistes « faisant du bon boulot » (sic) et maintenant c’est le tour des peuples d’Afrique, avant que les Chinois ne passent à la moulinette.
Ce n’est pas nous qui l’affirmons, ce sont les caciques qui l’attestent « Le Rêve américain … Les Américains eux-mêmes n’y croient plus ! » (1) La litanie des plaintes s’égraine tel un chapelet de prières mortuaires :
« Nos politiciens sont restés les bras croisés
alors que des millions d’emplois bien rémunérés ont été délocalisés à
l’étranger, que l’infrastructure économique s’est complètement
volatilisée et qu’une multitude de petites entreprises ont été étouffées
par des kilomètres de formalités administratives. Maintenant, on en
récolte les effets. Aujourd’hui aux États-Unis, dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille, et plus de 102 millions d’Américains sont sans emploi. (…) 51 % de l’ensemble des travailleurs américains gagnent moins de 30.000 dollars par an. Et la Réserve fédérale indique que 47% des Américains sont incapables de sortir 400 dollars pour couvrir les frais relatifs à une urgence imprévue sans devoir emprunter ou vendre quelque chose. » (2)
Face au calvaire du prolétariat étatsunien, il ne faut
surtout pas adopter une attitude idéaliste ni une vision métaphysique ou
spiritualiste, présentant le monde, alternativement comme un
enfer sur terre, où chacun subit son châtiment, puis un ciel mérité où
ils pourront psalmodier les psaumes à la félicité et la grandeur de
l’Oncle Sam, notre ami yankee sous le règne de Barak ou de Donald (sic).
Ainsi, une critique idéaliste de la saga américaine écrit ceci : « Mais nos dirigeants continuent à faire comme si de rien n’était. Ils appliquent toujours les mêmes méthodes qui ne fonctionnent pas, tout en conservant l’espoir d’obtenir des résultats différents (…)
C’est souvent le constat que font, en ces termes, Paul Craig Roberts,
Kunstler, Butler, Derbyshire … Ces gens sont nostalgiques de l’Amérique
de leur jeunesse, celle de « L’American Way Of Life » (3).
Nous nous inscrivons en faux face à de telles assertions. Ces politiciens poltrons ne sont pas « nos » dirigeants, mais bien « leurs »
dirigeants, à ceux d’en face, qu’ils nous demandent de plébisciter lors
d’élections truquées à intervalle régulier. Heureusement, près de 70%
des ouvriers américains et autant d’ouvriers français n’ont pas
participé aux dernières mascarades électorales. Parait qu’il en est
ainsi dans d’autres pays (4).
Les lois imparables de l’économie politique capitaliste.
Voici une situation réelle vécue mondialement depuis vingt ans. Il y a
plusieurs années, la consommation nationale et mondiale de marchandises
s’affaissant, toutes les banques centrales du monde ont abaissé leurs
taux d’intérêt préférentiels, histoire d’accroitre le crédit,
c’est-à-dire la quantité d’argent en circulation, afin de relancer la
consommation et par ricochet la production (de plus-value). Elles ont
toutes appliqué le même remède suicidaire à la suite de la FED américaine.
Il en résulta une réduction des taux d’intérêt sur les prêts, donc le
cout de l’argent diminua et sa « profitabilité » également. Les banques
imprimèrent de l’argent à profusion (3 dollars de monnaie pour chaque
dollar de production). Mécaniquement, l’argent, comme l’eau qui coule,
chercha d’autres débouchés pour se «valoriser» et pour «profiter», car
c’est la fonction de l’argent (capital) de s’accumuler (5). Ils
imaginèrent alors les investissements spéculatifs très risqués,
tellement risqués qu’ils n’étaient adossés à aucune valeur réelle et
qu’ils s’effondrèrent soudainement avec leurs « subprimes » de pacotilles. On connut également une recrudescence des abris fiscaux au Panama et dans de multiples planques fiscales illicites ou illégitimes, toutes plus connues les unes que les autres de « leurs dirigeants » politiques (6). Tous
appliquèrent le même stratagème, tous les riches s’entend, peu importe
leur nationalisme, une fumisterie politique tout juste bonne à faire
s’étriper les pèquenots sur les champs de bataille nationalisés. Et « leurs dirigeants »
regardèrent passer la parade, impuissant. Aujourd’hui, 100 000
milliards de dollars errent à la bourse à la recherche de « valeurs ».
Enfin, dernier acte de la saga de la monnaie mondialisée, toutes les
banques centrales du monde après avoir copieusement inondé les marchés
de papier monnaie dévaluée préparent maintenant une remontée graduelle
des taux d’intérêts de façon à rendre les investissements plus
alléchants, et les prêts d’argent plus payants de façon à permettre aux
riches de continuer à rançonner leur prolétariat national (même au Kurdistan- Rojava libéré) (sic) !
Et vous savez ce qu’il adviendra suite à cette hausse des taux
d’intérêt pour les prolétariats du monde entier surendetté (endettés
parce que leur salaire n’augmente pas alors que les prix grimpent dans
chaque pays libéré – néocolonisé) ? Des centaines de millions de
chômeurs et des centaines de millions de travailleurs vont tout perdre
sous les griffes des huissiers et les banques grevées de ces millions de
mauvaises créances vont réclamer de « leurs dirigeants » l’assistance de « l’État providence »
pour les riches alors que la go-gauche va pleurnicher, manifester et
pétitionner futilement contre cette iniquité, réclamant que les
dirigeants des riches leur rendent leurs «acquis sociaux». Du « Déjà vu ».
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Nous venons de décrire le scénario d’une vraie politique structurante mondialisée. Mais dites-nous chers lecteurs, quel « dirigeant » politique s’est opposé avec succès, et dans la durée (sans se faire tuer ou renverser) à cette politique structurante du Grand capital mondialement appliquée ?
Il est illusoire et autiste de prétendre que « leurs dirigeants » appliquent tous les mêmes méthodes « en croyant à des résultats différents ». Ils n’ont pas cette innocence. Leurs dirigeants sont poings et pieds liés dès qu’ils acceptent le «job politique» et ils ne prennent aucune décision qui aille à l’encontre des lois impératives de l’économie politique capitaliste. La semaine dernière nous avons fait la démonstration de comment Donald Trump, l’anti-establishment, est rentré dans le rang de l’establishment en moins d’un an (7). Voilà pourquoi nous disons que tous ces polichinelles, candidats aux mascarades électorales occasionnelles, c’est blanc-bonnet et bonnet-blanc, ce que les prolétaires savent déjà, il n’y a que la go-gauche qui ne le sait pas.
La solution.
Il n’y a qu’une seule et unique façon de réparer les erreurs, non pas de l’homme blanc, comme le prétendent les Jésuites de la pastorale dominicale, mais les décisions des « dirigeants capitalistes au pouvoir ».
Il est faux de prétendre que nos pères, soudeurs ou plâtriers de leur
métier, aient une quelconque responsabilité dans la politique monétaire
ou colonialiste mondiale. L’unique correctif sera de renverser leur mode
de production moribond et de construire un nouveau mode de production
radicalement différent, communiste prolétarien (nous n’avons pas écrit
socialiste vous aurez remarqué). Nous spécifions « prolétarien » afin de
distinguer ce nouveau communisme socialiser du communisme primitif.
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