lundi 12 février 2018, par Comité Valmy
Face aux accusations d’attaques chimiques en Syrie,
Voir en ligne : Accusations d’attaques au chlore en Syrie : Florence Parly concède n’avoir ni preuve ni certitude
Illustration : un checkpoint tenu par l’armée syrienne
Face aux accusations d’attaques chimiques en Syrie,
Philippe Migault appelle à la prudence
Tandis que les Occidentaux accusent le gouvernement
syrien de mener des attaques chimiques, ce que dément Damas, le
directeur du Centre européen d’analyses stratégiques appelle à la
prudence et analyse les enjeux derrière ces accusations.
Les Occidentaux, se basant notamment sur les informations du controversé Observatoire syrien des droits de l’homme, dirigé depuis le Royaume-Uni par Rami Abdel Rahmane,
accusent Damas d’avoir bombardé, avec des barils de chlore, les
habitants d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, et de la Ghouta, à
l’est de Damas, depuis le début de l’année 2018.
Sur RT France, Philippe Migault, directeur du Centre
européen d’analyses stratégiques, appelle à la plus grande prudence
quant à ces accusations.
« Quand bien même il y aurait des attaques au chlore,
encore faut-il pouvoir déterminer qui en est l’auteur », estime
l’expert, soulignant que, sur le terrain, cela est « extrêmement
difficile ».
Quant aux conséquences politiques en cas de
confirmation de ces attaques présumées, elles ne seraient pas les mêmes
en fonction de l’identité de ses auteurs, d’après Philippe Migault.
« Si l’auteur de cette attaque chimique est une
faction opposée a Bachar el-Assad, il n’y aura aucune espèce de
représailles de la part des Occidentaux puisque ce sont nos alliés, ce
sont ceux que nous armons », estime le directeur du Centre européen
d’analyses stratégiques.
Auteur : RT France
Il poursuit : « En revanche, si c’est Bachar el-Assad
[qui est responsable d’attaques chimiques], théoriquement la ligne
rouge aurait été franchie et nous devrions intervenir, du moins si nous
nous référons aux déclarations d’Emmanuel Macron. »
Depuis le 6 février 2018, une enquête a été ouverte
par l’ONU afin de déterminer l’implication ou non du gouvernement syrien
dans l’utilisation d’armes chimiques dans son pays. Ces accusations
sont démenties par le gouvernement syrien et qualifiées par Moscou de
« campagne de propagande ».
11 février 2018
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