Agnès Verdier-Molinié, le loup télévisuel déguisé en mère-grand
Le lundi 5 février 2018, le « 28 minutes » d’Arte a mis en présence Xavier Timbeau, présenté comme « économiste et directeur de l’OFCE », Natacha Pommet, présentée comme « membre du bureau de la Fédération CGT des services » et Agnès Verdier-Molinié, coqueluche des médias, présentée comme « économiste et directrice du think tank libéral l’IFRAP. »
Il n’est pas précisé que l’IFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) est financée à 90 % par des dons de particuliers et de patrons dont les noms sont tenus secrets.
Débat truqué, escroquerie, mépris du téléspectateur
Ainsi, l’émission a donné lieu à un affrontement entre :
- Natacha Pommet qui affichait au nom de qui elle parlait : la CGT, les travailleurs (bref, une syndicaliste possiblement partisane, une idéologue),
- et Agnès Verdier-Molinié qui, masquée, n’est affiliée à rien du tout, tout juste directrice d’un think tank (c’est-à-dire un « laboratoire d’idée », une « fondation pour la recherche »), donc une économiste neutre, pragmatique, appuyée sur la science irréfutable des chiffres, des statistiques, sur des histogrammes et des graphiques.
Elle plaida en faveur de la douloureuse, mais nécessaire modernisation du pays, pour le bien de tous, et d’abord des plus pauvres. Et haro sur les fonctionnaires, ces pelés, ces galeux d’où nous vient tout le mal !
Les débats sont des enfumages de téléspectateurs quand des débatteurs nus affrontent des sicaires armés par le MEDEF et sobrement annoncés comme économistes, politologues, sondeurs, chercheurs, experts, spécialistes de…
Dans le théâtre antique, 250 ans avant notre ère, un personnage s’inquiétait : « De quel endroit parles-tu donc ? En quel pays le trouve-t-on ? ».
Tout journaliste qui ne pose pas ces questions à ses invités, qui cache et/ou laisse cacher l’information, commet une faute déontologique.
Théophraste R. (billettiste payé zéro euro et partisan affiché des petits, des obscurs, des sans-grades, des sans-dents et des pue-la-sueur).
Il n’est pas précisé que l’IFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) est financée à 90 % par des dons de particuliers et de patrons dont les noms sont tenus secrets.
Débat truqué, escroquerie, mépris du téléspectateur
Ainsi, l’émission a donné lieu à un affrontement entre :
- Natacha Pommet qui affichait au nom de qui elle parlait : la CGT, les travailleurs (bref, une syndicaliste possiblement partisane, une idéologue),
- et Agnès Verdier-Molinié qui, masquée, n’est affiliée à rien du tout, tout juste directrice d’un think tank (c’est-à-dire un « laboratoire d’idée », une « fondation pour la recherche »), donc une économiste neutre, pragmatique, appuyée sur la science irréfutable des chiffres, des statistiques, sur des histogrammes et des graphiques.
Elle plaida en faveur de la douloureuse, mais nécessaire modernisation du pays, pour le bien de tous, et d’abord des plus pauvres. Et haro sur les fonctionnaires, ces pelés, ces galeux d’où nous vient tout le mal !
Les débats sont des enfumages de téléspectateurs quand des débatteurs nus affrontent des sicaires armés par le MEDEF et sobrement annoncés comme économistes, politologues, sondeurs, chercheurs, experts, spécialistes de…
Dans le théâtre antique, 250 ans avant notre ère, un personnage s’inquiétait : « De quel endroit parles-tu donc ? En quel pays le trouve-t-on ? ».
Tout journaliste qui ne pose pas ces questions à ses invités, qui cache et/ou laisse cacher l’information, commet une faute déontologique.
Théophraste R. (billettiste payé zéro euro et partisan affiché des petits, des obscurs, des sans-grades, des sans-dents et des pue-la-sueur).
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