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Parlons
chiffres...
D'abord,
rappelons que le
budget de la France en 2018 s'élève à 386 milliards d'euros,
chiffre à comparer avec les
265
milliards possédés par les seules 40 familles françaises les plus
riches...
Et
"ils" - les ministres, les journalistes à leur service
- viennent nous répéter sur tous les tons, que c'est
"la crise" et qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses
de l'Etat, qu'il faut fermer des services dans les hôpitaux, ou
même les hôpitaux eux-mêmes, que si l'on dédouble certaines
classes en banlieue, c'est au prix de la fermeture d'écoles dans de
nombreux villages, que des centaines de bureaux de poste sont
supprimés, que la SNCF n'a plus les moyens de desservir nombre de
localités, ni de garantir leur statut aux cheminots, qu'il n'est
pas possible de construire des HLM pour loger des millions de
Français dont des milliers et des milliers sont contraints de vivre
dans la rue...
Ainsi,
année après année, notre pays s'enfonce dans une spirale de
déclin, alors que 40 familles milliardaires voient leur fortune
faire un bond de 30% en un an...
Qui
ne voit pas un lien entre l'appauvrissement des uns et
l'enrichissement des autres ? Et de se poser la question, pourquoi
cette injustice criante - qui prospère depuis la promotion
présidentielle d'un des banquiers de chez Rothschild - est si peu
présente dans les médias ?
La
réponse est claire : l'information - presse, telés, radios -
est dans les mains des milliardaires - et en particulier de
neuf d'entre eux - et du pouvoir politique que ceux-ci ont mis en
place. Cette caste économique, politique et médiatique détient
tous les rouages de l'appareil d'Etat. Et cette caste tient à
rester en place. Par tous les moyens, et d'abord par le bourrage de
crâne quotidien qui aliène tout esprit critique par défaut
d'information libre, donc de repères pour la réflexion et la
contestation.
Cette
situation de monopole que détient la caste des plus riches en
France, tant sur le plan économique politique et médiatique,
conduit à une véritable dictature d'une petite minorité sur
l'immense majorité de notre peuple. Elle prive celui-ci du
droit de décider de son avenir en le privant de sa souveraineté,
confisquée au nom de "l'Europe". Car tout se tient : les
forces économiques qui détiennent le pouvoir en France font la loi
sur presque tout notre continent devenu terrain de chasse des
multinationales. Pour celles-ci, les frontières comme les lois de
protection sociale sont autant d'obstacles à leur course aux
profits en accélération constante. Seule compte la libre
circulation des capitaux, et partant, des hommes et des
marchandises. L'Europe de Bruxelles ne peut supporter que sa
domination soit contestée. D'où la stigmatisation permanente et
agressive de ce que ses penseurs nomment avec dédain le
"souverainisme", le simple droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes.
Comme
quoi sous couvert de "mondialisme", de "société
ouverte", le capital financier internationalisé ne cesse de
combattre l'indépendance des nations.
A
vous, maintenant, de faire le lien entre la monstrueuse fortune
amassée par quelques uns, le désir de ceux-ci de voir leurs
milliards s'accroître sans cesse, et la politique d'austérité
imposée au plus grand nombre, l'information formatée au service
des nantis, et l'offensive de ceux-ci contre toute idée de
souverainisme, qui sape leur volonté de domination mondiale.
La
preuve :
Comme
chaque année,
Forbes
dévoile
son palmarès
des grandes
fortunes françaises
Dans
le classement 2018 des grandes fortunes, Forbes retient 40
milliardaires français. Soit un de plus que l'année dernière,
notent Les
Echos ce
mardi 6 mars. En tête de classement figure Bernard Arnault, le PDG
du groupe LVHM, dont la fortune est estimée à 60 milliards
d'euros. Il est suivi par Françoise Bettencourt Meyers, fille de
Liliane Bettencourt, décédée en septembre 2017. La fortune de
l'héritière de L'Oréal serait de 35 milliards d'euros. Elle n'est
pas la seule à être remontée dans le classement. En effet,
François Pinault (Kering, 23 milliards d'euros) devance Serge
Dassault (19 milliards) et se retrouve à la troisième place de ce
classement.
Ils
pèsent 265 milliards d'euros
Devant
les frères Wertheimer (Chanel, 11 milliards chacun), se retrouve
Emmanuel Besnier (fortune estimée à 12 milliards d'euros),
héritier du groupe Lactalis, qui a été empêtré dans le scandale
du lait contaminé. Son frère et sa sœur figurent aussi dans le
palmarès de Forbes : Jean-Michel Besnier (5 milliards d'euros)
occupe la 14e place et Marie Besnier-Beauvallot (5 milliards) la
15e. Xavier Niel (Iliad, 7 milliards d'euros), Vincent Bolloré
(Bolloré, 6 milliards d'euros) et Carrie Perrodo (Perenco, 6
milliards d'euros) clôturent le top 10 de ce palmarès.
Comme
l'indiquent Les
Echos,
la fortune de 29 milliardaires français a augmenté l'année
dernière. Par ailleurs, trois personnes ayant subi un revers de
fortune sont descendues dans le classement : Patrick Drahi (6
milliards d'euros), Michel Leclercq (3 milliards) et Alain Mérieux
(3 milliards). In fine, outre Françoise Bettencourt Meyers, Forbes
dévoile deux nouveaux milliardaires.
Il
s'agit de Francis Holder (1,2 milliard), détenteur des franchises
"Paul" et "Ladurée", et Yves Loïc Martin (1,1
milliard), propriétaire de la société pharmaceutique Eurofins
Scientific. "Un seul sort du classement, Daniel Roullier,
fondateur du groupe de Saint-Malo, Roullier, spécialisé dans les
engrais", précisent Les Echos.
Les
40 milliardaires français
qui font partie de ce palmarès de grandes fortunes pèsent
265 milliards d'euros
(une hausse
de 30 %),
selon Forbes
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