vendredi 16 mars 2018

COMBIEN DE SMICARDS SE LAISSERONT GRUGER PAR LE CAPITALISME MACRONISTE "EUROPÉEN"?


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Casse du rail public français: gouvernement et direction SNCF, même combat.
L'UE du capital avait dit à Emmanuel Macron qui avait dit à Nicolas Hulot qui avait dit à Elisabeth Borne, elle ministre des Transports sous tutelle de Nicolas Hulot, qui avait dit à Guillaume Pépy big boss de la SNCF: "Mon Guillaume, il faut que tu nous remettes une "feuille de route" pour réorganiser les chemins de fer français".
Et devinez ce qu'a rendu ce dernier? Pile poil les propositions du gouvernement de droite et de droite. Et donc la casse du rail public français. Bon, vous qui me lisez, j'espère que vous ne vous attendiez pas à autre chose  de la part de Guillaume Pépy. Sinon, changez de blog et lisez, écoutez et regarder les médias de la pensée unique, ceux qui sont pour le Capital libre et non faussé.
En attendant, vu l'ampleur que prend la manif du 22 mars 2018, après celle du 15 mars, le départ se fera Gare de l'Est et non plus place de la République. Mais toujours à 13 heures.
Communiqué de la CGT-Cheminots:
Le 15 mars 2018, la direction de la SNCF a remis son « programme de travail pour l’élaboration d’un projet stratégique » à la ministre des transports.
Au-delà du contenu qui ne fait que confirmer la stratégie mise en œuvre ces dernières années, cette feuille de route tend à confirmer que la SNCF et le gouvernement marchent la main dans la main dans l’opération de déstructuration de l’entreprise publique SNCF.
Qui du gouvernement ou de l’entreprise est à la manœuvre dans l’écriture du projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire ?
Au travers de ce programme, les dirigeants de la SNCF se posent en VRP multicarte de la stratégie ultralibérale du gouvernement qui vise à détruire le service public ferroviaire.
Les mêmes qui ont loué les mérites et les bienfaits de la réforme de 2014, osent désormais écrire que celle-ci est source de complexité, de rigidité et qu’il faut désormais « créer une unité des métiers ferroviaires ».
Unité de façade car le « pacte d’entreprise » conduira à individualiser les organisations du travail, rémunération et conditions sociales en fonction des exigences du marché.
Comme le gouvernement, la direction SNCF annonce un processus de concertation et non de négociation dont l’échéance est fixée à fin juillet 2018.
Plus que jamais, la mobilisation des cheminot-e-s, des usagers, des défenseurs du service public ferroviaire est nécessaire.

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