Des succès, les start-up ? En fait 94 % d’entre elles font faillite au bout d’un an,

Résistance
Inventerre


Les
start-uppers, des hommes presque toujours issus d’écoles de commerce et
d’ingénieurs, donc presque jamais des autodidactes, sont à mille lieues
de leur image d’êtres « cool, désirables héros des temps modernes« , qui peuvent « changer le monde » grâce à une « solution disruptive« . Ceux qui pensent que leur « vision singulière » fait d’eux des « artistes »
sont en vérité très souvent de beaux salauds qui exploitent sans
vergogne les jeunes dont les yeux brillent à l’évocation du monde
chimérique de la « Tech ». Menet et Zimmer n’hésitent pas à parler de « milliers de nouveaux prolétaires du digital », venus « assouvir les appétits des capitalistes« . Et ils dénoncent la « coolitude« , ces habitudes des start-up – tutoiement, bureau partagé, pas de hiérarchie apparente – n’ayant d’autre visées que de « leurrer et accentuer le contrôle des salariés« . Mais l’innovation, alors ? La plupart du temps, elle devient un but en elle-même, au détriment du progrès, « certes plus lent, mais plus réel et surtout plus pérenne.« 

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire