«Je suis en colère contre ma profession».
Pour Maurice LEMOINE, les journalistes
français qui se rendent au Venezuela ne font pas leur boulot ou qu’en
partie, en ne parlant qu’à l’opposition. Il dénonce ainsi une forme
d’entre-soi, où les journalistes embourgeoisés français vont à la
rencontre de leurs semblables vénézuéliens, les couches aisées de la
population. Refusant néanmoins la posture du donneur de leçons, Lemoine
parle sans cesse du devoir pour le journaliste de contextualiser
l’information, de chercher à comprendre les mœurs, l’histoire et la
culture locales. Et ce dernier de citer les brutalités et les meurtres
dans chaque camp.
Maurice LEMOINE, journaliste et globe-trotter(1)
(1) Avant d'être journaliste, il a été: typographe, démarcheur d’assurances au porte-à-porte, distributeur de
prospectus, vendeur de (très peu de) machines à écrire, représentant de
commerce (particulièrement non doué), homme de ménage dans un Prisunic
(technicien de surface, selon l’actuelle dénomination), employé de
bureau, veilleur de nuit dans un Club Méditerranée, chauffeur de camion,
opérateur-pupitreur, ingénieur commercial, homme de piste à l’aéroport
d’Orly, etc. Il a également vécu un an et demi en brousse, au Gabon,
comme « Volontaire du progrès » (ce qui lui a laissé entrevoir
l’existence de la Françafrique) et un an dans un kibboutz».
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