mensonges de l’Occident sur la Syrie (...)
Un général britannique dévoile
vendredi 27 avril 2018, par Comité Valmy
Un général britannique dévoile
Un général britannique dévoile
les mensonges de l’Occident sur la Syrie
Sonia L.-S. Algérie Patriotique
vendredi 27 avril 2018, par Comité Valmy
Le général-major Jonathan Shaw. D. R.
Un général britannique dévoile
les mensonges de l’Occident sur la Syrie
De Londres, Sonia L.-S. – L’ancien chef des forces
spéciales britanniques affirme que personne au sein de l’armée ne croit
que le président Al-Assad soit derrière l’attaque chimique à la Douma
orientale. Le général-major Jonathan Shaw rejette en bloc les
informations colportées par les médias et les déclarations de la sphère
politique, que ce soit au Royaume-Uni ou ailleurs, qui suggère que
Bachar Al-Assad a planifié le gazage de son propre peuple, en
s’interrogeant : « Pourquoi Al-Assad utiliserait des armes chimiques à
l’heure qu’il est, alors qu’il a gagné la guerre ? ».
« Ce n’est pas juste mon opinion personnelle, cette
analyse est partagée par de hauts gradés au sein même de l’armée
américaine. Il n’y a aucune raison de croire qu’Al-Assad a ordonné une
telle attaque », a expliqué l’ex-commandant en chef des forces spéciales
britanniques, soulignant qu’« Al-Assad a veillé à ce que les rebelles
quittent les zones occupées en autobus, après que ses troupes ont repris
le contrôle totale des territoires aux mains des rebelles ». « Pourquoi
donc se donnerait-t-il la peine de mener des attaques à l’armement
chimique étant donné qu’il a réussi à remporter la bataille
militairement ? », s’est-il interrogé.
Dans un entretien exclusif accordé à l’hebdomadaire
dominical britannique The Mail On Sunday, l’ancien commandant du
régiment de parachutistes britanniques n’a pas hésité à pointer du doigt
« les factions djihadistes et les divers groupes d’opposition syriens,
certains parachutés de l’extérieur pour combattre le régime
d’Al-Assad ». Selon lui, ces groupuscules sont plus tentés de recourir
aux armes chimiques et faire endosser la responsabilité de tels actes au
régime d’Al-Assad. Il s’agit d’une tactique visant à permettre le
maintien des forces américaines en Syrie et provoquer un changement dans
la stratégie des Etats-Unis dans la région, après la décision du
président américain Donald Trump se désengager militairement en Syrie.
Cette analyse converge à tous points de vue avec
celle développée par une autre personnalité de haut rang au sein de
l’institution militaire britannique, l’amiral Lord West, ancien
commandant en chef de la Royal Navy, qui avait laissé entendre qu’« à ce
stade, Al-Assad n’a aucun intérêt à recourir aux armes chimiques dans
sa guerre contre les factions rebelles, compte tenu des acquis réalisés
par ses forces sur le terrain ». « Tout laisse plutôt croire que les
factions djihadistes affiliées d’une manière ou d’une autre à Daech et
qui avaient réussi à accaparer des stocks de produits chimiques comme le
chlore ou le gaz sarin, avaient tout intérêt à mener ce genre d’attaque
pour déclencher une mobilisation internationale contre Al-Assad »,
avait expliqué, en substance, l’ancien patron de la marine britannique.
S. L.-S.
25 avril 2018
25 avril 2018
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