Ben
oui, les sénateurs de Sarkozy-Wauquiez-Larcher ont voté comme les
sénateurs de l'Elysée dont il y a peu certains étaient socialistes. Et
lorsque ceux-ci étaient encartés au Parti de François Hollande et de
Manuel Valls, ils avaient voté le découpage en 3 du rail public, comme
leurs potes députés dont nombre ont également troqué leurs casaques
roses contre les ors de la république d'un ex-banquier d'affaires.
J'espère que vous suivez.
Sinon, comme le dit la CGT-Cheminots:
Les
présidents Pepy et Jeantet ont beau crier dans tous les médias que la
loi est définitivement votée, il reste 80 % de la réforme à écrire :
- Modalités de transfert des personnels, des matériels roulants et des ateliers ;
- Tarification, billettique, régulation ;
- Négociation collective ;
- Péages et contrats de performance, organisation, missions, gestion des gares, gouvernance du groupe SNCF.
Le
calendrier unitaire avait anticipé ces pièges. En obligeant le
gouvernement à organiser une première table ronde tripartite mi-juin
(ministre/patronat/organisations syndicales), la mobilisation doit nous
permettre de donner une consistance au slogan « CCN de haut niveau et
amélioration du service public ». Ainsi, il lui faudra revenir sur les 3
dogmes du gouvernement (fin du recrutement au Statut, ouverture à la
concurrence, transformation du GPF en une holding de société anonyme).
Notre
rapport de force reste à un niveau exceptionnel après 26 jours de
grève, et il est en capacité de rebondir à nouveau lors des prochains
temps forts. Le gouvernement, dans un affichage de fermeté, cherche en
réalité les portes de sortie. Notre lutte l’oblige à rendre des comptes,
désorganise son calendrier. Insistons encore et ensemble pour le
contraindre à faire ses premiers reculs. La reprise de 35 milliards de
dette ne peut pas suffire.
Convainquons les cheminots que l’issue du conflit dépendra de notre détermination !
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