samedi 23 juin 2018

LA PRESSE....LES AMIS SAOUDIENS DU "MONDE LIBRE"

Une femme saoudienne dans un simulateur de conduite, le 21 juin 2018 à Riyad - FAYEZ NURELDINE - AFP/Archives

Des défenseurs saoudiens des droits des femmes derrière les barreaux

Dubaï (AFP)

A l'approche de la levée de l'interdiction de conduire pour les Saoudiennes, les autorités ont récemment arrêté plus d'une dizaine de militants des droits des femmes, les accusant de trahison et de saper la stabilité du royaume.
Alors que les femmes vont pouvoir prendre le volant à partir de dimanche dans le royaume ultraconservateur, le droit des Saoudiennes à conduire a été le combat d'une vie pour certains de ces militants.
Le droit de conduire pour les femmes a été finalement accordé en septembre dernier sous l'impulsion du jeune prince héritier, Mohammed ben Salmane.
Pour les militants des droits de l'Homme, les arrestations confirment que la monarchie ne s'accommode pas d'une démocratisation même si elle assouplit certaines restrictions sociales.
Trois des défenseurs des droits des femmes les plus connus à avoir été arrêtés en mai sont Loujain al-Hathloul, Aziza al-Yousef et Ibrahim Modaimeegh.
Loujain al-Hathloul
Loujain al-Hathloul, 28 ans, milite depuis plusieurs années pour le droit des Saoudiennes à conduire, ainsi que pour la levée du système de tutelle qui impose à la femme d'avoir la permission d'un proche parent masculin pour de nombreuses démarches, comme voyager, étudier ou travailler.
Elle avait déjà été arrêtée fin 2014 après avoir tenté d'entrer dans le royaume au volant d'une voiture en provenance des Emirats arabes unis. Elle avait été libérée 73 jours plus tard sous la pression internationale.
La jeune femme et les autres militants arrêtés en mai, dont certains ont été libérés depuis, ont été qualifiés de "traîtres" par les médias officiels.
Sa photo a notamment été publiée en Une du quotidien Al-Jazirah aux côtés de sa collègue Aziza al-Yousef, avec le titre "votre trahison a échoué".
Loujain al-Hathloul est dépeinte par une collègue comme une "femme rebelle" de la région conservatrice d'Al-Qassim (centre) "qui incarne les valeurs universelles".
Aziza al-Yousef
AFP/Archives
La militante saoudienne en faveur du droit des femmes Aziza al-Yousef, à Riyad, le 27 septembre 2016
Si Loujain al-Hathloul symbolise la génération des jeunes Saoudiennes tournées vers l'étranger, Aziza al-Yousef, 61 ans, représente la génération des pionnières.
Elle a fait partie d'un petit nombre de femmes qui ont défié l'interdiction de conduire dès 2013.
En 2016, cette universitaire à la retraite a tenté de présenter une pétition à la Cour royale --signée par des milliers de Saoudiens-- réclamant la fin du système de tutelle.
Elle avait par ailleurs dénoncé la mansuétude de la justice dans le procès d'un prédicateur saoudien qui avait été condamné à huit ans de prison pour avoir violé et tué sa fille de cinq ans en 2011.
Contrairement à beaucoup de ses collègues plus jeunes, Mme Yousef exprime ses arguments en faveur des droits des femmes à travers le prisme de l'islam.
Selon une militante, Aziza est "différente" car "elle incarne à la fois les normes traditionnelles et progressistes". "C'est pourquoi l'État saoudien est en colère", selon elle.
Alors que les jeunes militantes pourraient être cataloguées comme produits de l'occidentalisation, sans contact avec leur religion, elle maintient ses références religieuses, a déclaré la même militante.
"Aziza est très attachée à l'islam", selon elle.
Ibrahim al-Modaimeegh
Avocat formé à Harvard, Ibrahim al-Modaimeegh s'est lancé ces dernières années dans la défense des militantes des droits des femmes.
Ayant siégé aux plus hauts conseils législatifs du pays et participé à l'élaboration de nombreuses lois du royaume, l'avocat respecté a longtemps été protégé par sa stature, selon des militants.
"Il a pris sa retraite il y a environ sept ans, mais il a pris en charge (en tant qu'avocat) la quasi-totalité des cas des militants" des droits de l'Homme, a déclaré un militant saoudien à l'AFP sous couvert de l'anonymat.
Il s'est notamment consacré à la défense des femmes qui ont défié l'interdiction de conduire.
"C'est une des raisons pour lesquelles le gouvernement semble vraiment en colère", a ajouté le militant.
Note de Pedrito:
Ces "démocrassies" ne choquent pas outre mesure nos dirigeants gouvernementaux quels qu'ils soient, leurs rois, princes, et divers dictateurs sont reçus chez nous avec tous les honneurs,  et la presse aux ordres reste discrète.
Par contre pas un jour ne passe sans que la Une, la 2, la 3, la 5, la 6, Arte, .....toutes les chaines ne nous servent le couplet du "dictateur Nord Coréen",  et d'autres "infos" récitées du même tonneau, pour mépriser les travailleurs en lutte avec leurs syndicats, gente rétrograde qui retarderait " indispensables réformes" et "modernité". Quand on palpe 30000 euros par mois, le cul sur un fauteuil, toutes "promotions" assurées, copmme il n'y en pas sur les voies ferrées, pas difficile d'enfoncer ceux qui bossent pour de vrai pour 1200 ou 1500 euros.
Mais surtout pas très glorieux! Plutôt indigne!!!
Premièrement: comme si la Corée du Sud aussi corrompue que peuvent l'être la plupart des royautés et "démocraties capitalistes", était le modèle régional exemplaire de démocratie orientale ! 
Secundo: autre exemple des deux poids deux mesures, Israël n'est jamais citée comme dictature, pourtant avec l'argent de la finance juive mondiale  et l'armement qui l'accompagne, "ils" - les intégristes et Néthanyaou complices des colons "  ont assassiné Rabin qui luttait pour une paix juste et continuent de chasser de leurs terres  et de massacrer les Palestiniens. Pour l'État Palestinien, çà ressemble  au nazisme, non?
J'entends peu ou pas de journaleux à la botte du système impérialiste remettre les pendules à l'heure!
NON! Le "dictateur Nord Coréen" a rencontré Donald Trump. Qui lui n'est, comme chacun sait, ni un dictateur, ni une canaille affairiste milliardaire, çà n'est qu'un un chrétien qui tue et pille, mais, ce qui est excusable, avec la main sur la bible! Pas même un fêlé du cervelet aussi dangereux que son interlocuteur?...Un malade des armes à mettre d'urgence au repos.....Un vrai maccarthyste, comme au bon temps des époux Rosemberg: aujourd'hui encore un officier de l'armée américaine est déchu parce qu'affichant des idées ANTICAPITALISTES.
La presse aux ordres? Toute la presse, à 98% aux mains de groupes capitalistes. Peu de citoyens pour s'en offusquer! "Indignez-vous", entendait-on il y a quelques années... Je crois que ces mots sont faibles, ils ne correspondent plus à l'état des consciences du jour. Aujourd'hui c'est plutôt: " Révoltez-vous" qu'il faudrait lire et entendre!  Il est urgent de se révolter! Mais ce n'est pas la gauche caviar d'hamon ou de méluche qui pourrait faire quelque chose pour aider aux prises  de conscience. Ni celle du P"c"F!
Voici deux titres relevés vendredi sur Internet Orange, la pseudo presse payée pour nous enfumer, pour faire mépriser, ridiculiser, ceux qui luttent pour le bien de tous. Parce que ces pseudo journaleux n'ont aucune conscience de ce qu'est le bien de tous: les services publics, par exemple, dont la fin précipitera l'appauvrissement général des classes sociales fragilisées par les "réformes" capitalistes macroniennes. 

Grève SNCF: le taux de grévistes tombe vendredi sous les 10% 

Voilà deux exemples "d'infos" des chiens de garde au service de ceux qui détruisent la planète et de leurs complices politiciens, ceux de droite et de droche qui s'agitent pour nous laisser croire que çà va changer.

 

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