mercredi 27 juin 2018

GUERRE DES CLASSES? LUTTE DES CLASSES !!

Tchio Fakir : « Macron, Robin des bois à l’envers ! »


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Macron prend aux pauvres pour donner aux riches.
Il renforce les forts, il affaiblit les faibles.
Pour les modestes : baisse des retraites via la CSG, baisse des APL pour les locataires, suppression de contrats aidés, moins d’indemnités pour les licenciés.
Et, à l’inverse, fin de l’impôt sur la fortune pour les actionnaires !
Voilà la « modernité » de notre Président...
« Des réductions d’impôts pour les riches. »
Voilà comment Édouard Philippe, Premier ministre, résume sa politique fiscale. Mais pas devant les Français : en Angleterre, en se confiant au Financial Times.
Et le journal de la City poursuit : « Quand nous lui suggérons que le projet du gouvernement pour un marché du travail plus flexible, ses baisses d’impôts pour les entreprises, et son insistance sur la réduction des déficits sont toutes de droite, M. Philippe éclate de rire : ‘‘Oui, à quoi vous attendiez-vous ?’’ »
L’OBSESSION DE MACRON
Tout pour « ceux qui réussissent », et rien « pour ceux qui ne sont rien »
Voilà la ligne Macron.
Son ancien collègue à l’Élysée, Aquilino Morelle, se souvient de lui au temps de Hollande : « Il évoquait à tout bout de champ la “nécessaire réforme des prud’hommes”. Se faisant le fidèle porte-parole des chefs d’entreprise, toutes les occasions étaient bonnes pour proposer cette mesure. Alors je me moquais de lui sur l’air de “Tu vas encore nous fourguer ton machin…” »


C’est l’obsession de Macron, depuis des années : « la rigidité du travail », à flexibiliser, moderniser, adapter sans cesse. Mais il y a une autre « rigidité » que jamais il n’évoque : celle de la finance.
Depuis les années 1980, la part des dividendes a triplé en France. De cet accaparement, il ne dit rien. Cette situation lui convient très bien

GUERRE DES CLASSES
Alors première fortune mondiale, Warren Buffett déclarait :
« La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter. »

Emmanuel Macron n’avance pas avec pareille franchise. Au contraire, il a de la « bienveillance », de la « souplesse », du « dialogue » plein la bouche. Mais avec, pour les salariés, le travail du dimanche « libéré », le travail de nuit idem, les contrats de projet, la fin des Comités d’Hygiène, et, pour les actionnaires, la suppression de l’impôt sur la fortune, la baisse de l’impôt sur les sociétés, l’augmentation du Crédit d’impôt compétitivité emploi, notre président mène bel et bien une guerre des classes.

Note de Pedrito
 "Rigidité du travail , à flexibiliser, moderniser, adapter sans cesse."
Cette obsession à faire suer le burnous de ceux qui triment pour un smic sans cesse remis en cause, notamment au moyen de contrats précaires, d'allocations rognées, un smic qu'on s'acharne à réduire en charpie, comme toutes les conquêtes sociales qui devraient au contraire être inviolables, puis les pensions de retraites à tout moment réduites par de nouveaux prélèvements qui ne toucheront jamais les oligarques qui roulent sur l'or de leurs fortunes volées aux travailleurs, ces mots indignes dans la bouche d'un col blanc milliardaire, sont  d'une indécence insupportable !!! 
Cette politique toujours appliquée au bénéfice des plus grands oligarques du pays comme de la planète est un danger pour la paix du monde. La dénoncer est acte de salubrité publique, qui ne prendra fin que lorsque ma plume tombera du grand sommeil.
Mais la lutte des classes qu'il faudra bien réapprendre aux générations futures ne saurait se mener avec le gadget démagogique Macronnien: la course des gogos aux selfies.

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