.....DANS LES HÔPITAUX! DIX NEUF MILLE !!!!
Le capitalisme nuit gravement à la santé
jeudi 19 juillet 2018
par Jean Penichon Blog ANC
Hôpitaux : 19 000 postes de
médecins non pourvus : la santé, malade de la rentabilité et du profit.
Le capitalisme est un système barbare qui laisse sur le carreau des
millions de malades. Leur crime ? Ne pas être suffisamment rentables.
L’hôpital traverse une dépression collective qui le met en danger. Comment a-t-on pu en arriver là ? Par la faute de corporatismes étriqués, d’une haute fonction publique obsédée par la gestion budgétaire et de politiques qui ont multiplié les fausses promesses.
L’hôpital traverse une dépression collective qui le met en danger. Comment a-t-on pu en arriver là ? Par la faute de corporatismes étriqués, d’une haute fonction publique obsédée par la gestion budgétaire et de politiques qui ont multiplié les fausses promesses.
La course aux profits
constitue le moteur du système capitaliste. Dans toutes les sphères de
la société, l’obsession de la classe dirigeante est celle de la
rentabilité maximale. Dans le domaine de la santé, cette recherche d’un
maximum de profits prend un caractère particulièrement inhumain. Aux
yeux des capitalistes, les soins et les traitements ne sont en
définitive qu’une marchandise et la santé, un vaste marché.
Hôpitaux : 19 000 postes de médecins non pourvus : la santé, malade de la rentabilité et du profit
Selon France-Info : Plus de 19 000 postes de
médecins étaient "statutairement vacants" en début d’année dans les
hôpitaux, où les contractuels compensent en grande partie ce manque de
titulaires, selon le rapport annuel du Centre national de gestion des
praticiens hospitaliers (CNG), dévoilé jeudi 12 juillet.
Le taux de "vacance statutaire" pour les postes à temps plein
s’établissait au 1er janvier à 27,4%, indique le CNG dans son rapport
annuel publié sur son site internet. Cela correspond à 15 052 postes
"budgétés", mais pas "occupés statutairement" par des praticiens
hospitaliers (PH).
Une grande partie de ces postes à temps plein sont toutefois
"provisoirement occupés" par des praticiens contractuels : une étude du
CNG réalisée en janvier 2017 estimait leur nombre à plus de 12 000. Pour
les postes de praticiens hospitaliers à temps partiel, la vacance
statutaire culminait à 47% début 2018, soit 4 039 titulaires manquants.
Le taux de "vacance statutaire" varie selon les régions : dans les
deux catégories (temps plein et temps partiel), il est supérieur à la
moyenne en Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire et Normatif,
mais inférieur en Bretagne, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Les disparités dépendent aussi des spécialités médicales :
l’anesthésie-réanimation, l’ophtalmologie et la radiologie font partie
des moins pourvues, au contraire de la pédiatrie, la chirurgie infantile
et la dermatologie.
Des cliniques pour les riches
Comme n’importe quelle entreprise, le but premier d’une clinique, en
particulier des « chaines » comme Capio ou autres, ce n’est pas de
guérir des malades mais de faire du profit. Des soins d’un niveau
correct ne sont pas un but en soi : ils sont la condition pour avoir des
patients – et donc des clients. Par ailleurs, pour êtres rentables, les
dirigeants des cliniques optent pour des soins rapides et bien
remboursés par la Sécu, au détriment des soins lourds, coûteux en
journées d’hospitalisations et en personnel. Ces derniers sont laissés
aux hôpitaux publics, auxquels on demande de se débrouiller pour ne pas
être en déficit.
Note de Pedrito: sans compter les déserts médicaux dont souffrent les habitants des zones rurales, où seule ruisselle la solitude pour les plus fragiles. Ce qui n'est pas le souci du premier de cordée tout à son égoïsme politicien et de ses amis milliardaires.
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