samedi 21 juillet 2018

19.000 POSTES DE MÉDECINS NON POURVUS....


.....DANS LES HÔPITAUX! DIX NEUF MILLE !!!!

Le capitalisme nuit gravement à la santé

jeudi 19 juillet 2018 par Jean Penichon Blog ANC

Hôpitaux : 19 000 postes de médecins non pourvus : la santé, malade de la rentabilité et du profit. Le capitalisme est un système barbare qui laisse sur le carreau des millions de malades. Leur crime ? Ne pas être suffisamment rentables.
L’hôpital traverse une dépression collective qui le met en danger. Comment a-t-on pu en arriver là ? Par la faute de corporatismes étriqués, d’une haute fonction publique obsédée par la gestion budgétaire et de politiques qui ont multiplié les fausses promesses.
La course aux profits constitue le moteur du système capitaliste. Dans toutes les sphères de la société, l’obsession de la classe dirigeante est celle de la rentabilité maximale. Dans le domaine de la santé, cette recherche d’un maximum de profits prend un caractère particulièrement inhumain. Aux yeux des capitalistes, les soins et les traitements ne sont en définitive qu’une marchandise et la santé, un vaste marché.

Hôpitaux : 19 000 postes de médecins non pourvus : la santé, malade de la rentabilité et du profit

Selon France-Info  : Plus de 19 000 postes de médecins étaient "statutairement vacants" en début d’année dans les hôpitaux, où les contractuels compensent en grande partie ce manque de titulaires, selon le rapport annuel du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers (CNG), dévoilé jeudi 12 juillet.
Le taux de "vacance statutaire" pour les postes à temps plein s’établissait au 1er janvier à 27,4%, indique le CNG dans son rapport annuel publié sur son site internet. Cela correspond à 15 052 postes "budgétés", mais pas "occupés statutairement" par des praticiens hospitaliers (PH).
Une grande partie de ces postes à temps plein sont toutefois "provisoirement occupés" par des praticiens contractuels : une étude du CNG réalisée en janvier 2017 estimait leur nombre à plus de 12 000. Pour les postes de praticiens hospitaliers à temps partiel, la vacance statutaire culminait à 47% début 2018, soit 4 039 titulaires manquants.
Le taux de "vacance statutaire" varie selon les régions : dans les deux catégories (temps plein et temps partiel), il est supérieur à la moyenne en Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire et Normatif, mais inférieur en Bretagne, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les disparités dépendent aussi des spécialités médicales : l’anesthésie-réanimation, l’ophtalmologie et la radiologie font partie des moins pourvues, au contraire de la pédiatrie, la chirurgie infantile et la dermatologie.

Des cliniques pour les riches

Comme n’importe quelle entreprise, le but premier d’une clinique, en particulier des « chaines » comme Capio ou autres, ce n’est pas de guérir des malades mais de faire du profit. Des soins d’un niveau correct ne sont pas un but en soi : ils sont la condition pour avoir des patients – et donc des clients. Par ailleurs, pour êtres rentables, les dirigeants des cliniques optent pour des soins rapides et bien remboursés par la Sécu, au détriment des soins lourds, coûteux en journées d’hospitalisations et en personnel. Ces derniers sont laissés aux hôpitaux publics, auxquels on demande de se débrouiller pour ne pas être en déficit.
Note de Pedrito: sans compter les déserts médicaux dont souffrent les habitants des zones rurales, où seule ruisselle la solitude pour les plus fragiles. Ce qui n'est pas le souci du premier de cordée tout à son égoïsme politicien et de ses amis milliardaires.

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