.....AU MAROC AUSSI, LES JOURNALISTES DOIVENT SE TAIRE, SOUS PEINE DE PRISON
Le 26 juin au soir, le tribunal de Casablanca a rendu son verdict
concernant les meneurs du mouvement de contestation sociale Hirak, né en
octobre 2016 dans la région du Rif au Maroc, après la mort d'un vendeur
de poissons broyé dans une benne à ordures. Nasser Zefzafi, Nabil
Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid ont tous été condamnés à une
peine de 20 ans de prison ferme pour «complot visant à porter atteinte à
la sécurité de l'État». Un chef d'accusation qui aurait pu leur valoir
la peine de mort, selon la loi marocaine.
Le journaliste marocain Hamid Elmahdaouy, directeur du site
d'information Badil.info, arrêté et jugé dans le cadre de l'affaire du
mouvement Hirak, a été aussi condamné le 28 juin 2018 par la cour
d'appel de Casablanca à trois ans de prison ferme et au versement d'une
amende de 3.000 dirhams (environ 270 euros).
https://fr.sputniknews.com/international/201807041037065555-maroc-rif-condamnations-silence-france-
Note de Pedrito
Le silence des États-Unis, de l’Espagne et de la France face aux évènements qui ont secoué le Rif marocain et les lourdes peines auxquelles ont été condamnés les leaders du mouvement Hirak a été dénoncé, le 3 juillet, par le père de Nasser Zefzafi. principal leader du mouvement de contestation sociale Hirak dans le Rif marocain, condamné à 20 ans de prison ferme, le 26 juin, par le tribunal de Casablanca. Il a dénoncé, le 3 juillet, l'attitude des pays occidentaux, alliés du Maroc, sur les événements du Rif, et les lourdes peines dont ont écopé son fils et trois autres personnes dans cette affaire, selon l'agence de presse espagnole EFE.
Le silence des États-Unis, de l’Espagne et de la France face aux évènements qui ont secoué le Rif marocain et les lourdes peines auxquelles ont été condamnés les leaders du mouvement Hirak a été dénoncé, le 3 juillet, par le père de Nasser Zefzafi. principal leader du mouvement de contestation sociale Hirak dans le Rif marocain, condamné à 20 ans de prison ferme, le 26 juin, par le tribunal de Casablanca. Il a dénoncé, le 3 juillet, l'attitude des pays occidentaux, alliés du Maroc, sur les événements du Rif, et les lourdes peines dont ont écopé son fils et trois autres personnes dans cette affaire, selon l'agence de presse espagnole EFE.
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