jeudi 5 juillet 2018

HUIT MILITAIRES CHILIENS CONDAMNÉS POUR LE MEURTRE DE VICTOR JARA

Révolution bolivarienne et socialisme en Amérique Latine

Huit militaires chiliens à la retraite ont été condamnés mardi à des peines de 15 ans de prison pour le meurtre du chanteur et poète communiste chilien Victor Jara (membre du PCCh) lors du coup d'Etat en 1973 du général Pinochet


Huit militaires chiliens condamnés pour le meurtre de Victor Jara
Un neuvième accusé  a été  condamné   à cinq  ans de prison pour avoir couvert ce meurtre. Alors âgé de 40 ans, Victor Jara était un chanteur et un directeur de théâtre reconnu.

Il avait soutenu Allende lorsque ce dernier menait campagne pour être élu à la présidence du Chili en 1970.

Comme des milliers d'autres partisans du président socialiste,Victor Jara a été arrêté par l'armée dans la foulée du coup d'Etat et conduit dans le stade de football de Santiago du Chili qui porte aujourd'hui son nom.

Corps maltraité

Selon des survivants, ses mains ont été écrasées à coups de crosse et il aurait été brutalement battu au cours de sa brève incarcération.

Retrouvé  quelques  jours plus  tard, son  cadavre   était   criblé de plusieurs dizaines de balles. 


Note de Pedrito
C'était pour nous, Français, le Jean FERRAT Chilien. Poète, guitariste et chanteur, communiste, il était pour le peuple chilien symbole de courage et d'espoir aux côtés de Pablo NERUDA, immense poète mort en exil, et de ALLENDE, élu président socialiste de la République, des démocrates antifascistes face aux militaires fascistes chiliens. Qui leur firent cher payer cet amour de la LIBERTÉ, assassinée en retour par le dollar impérialiste US et ses misérables valets, dont aujourd'hui, 45 ans après !!!!  les seconds couteaux ont été condamnés. 
Quelle justice de m......!!!
"Chante pour ta putain de mère, chante,"....lui répétaient ses assassins en le torturant, en lui sectionnant les doigts des mains  à coups de hache.... devant les milliers de prisonniers "politiques" qui attendaient d'être à leur tour torturés.
En réponse, et en hommage, un peu plus tard, Jean FERRAT composa "Le bruit des bottes "!  : " C'est partout le bruit des bottes, c'est partout l'ordre en kaki,  En Espagne on vous garrote, on vous étripe au Chili.....Quand un Pinochet rapplique, c'est toujours en Général, pour sauver la République, pour sauver l'ordre moral..... On a beau se dire qu'en France, on est toujours à l'abri, les Pinochet en puissance  travaillent aussi du képi".....
¡Hasta la victoria, siempre,  compañero Victor! ¡Viva la LIBERTAD!
 https://youtu.be/Lw8j1aFPd18



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