dimanche 2 septembre 2018


Mais si, mais si, on veut tout changer !

samedi 1er septembre 2018 par Jean Penichon Blog ANR
Voilà que Macron depuis le pays d’Hamlet (où quelque chose est pourri...), complétement déconnecté du Peuple qu’il est censé gouverner, ose prétendre que « le Gaulois serait réfractaire au changement ». C’est oublier un peu vite, 1789, les 3 glorieuses de 1830, la Commune de Paris en 1871, la Résistance et le CNR, les grèves de 36 et 68 et j’en passe... On peut, quand même, lui donner une idée de tous les changements que le peuple de France serait prêt à accepter.
- On veut de l’écologie à la place de la Finance, et non d’un capitalisme ripoliné en vert,
- On veut donc que l’argent soit un « bien public » servant à financer les besoins de la Nation et non les banques et rentiers mondialisés, qui se vautrent sur la dette publique générée par leurs propres crises.
- On veut de l’agriculture bio pour nous et nos enfants et non du glyphosate plein les vaisseaux sanguins,
- On veut sortir de la « pétrodollardépendance » [1] et faire de l’énergie un « bien public mondial » à partager,
- On veut que l’hôpital ne soit pas traité comme une entreprise et les patients comme une marchandise,
- On veut des vrais salaires, pour vivre de son travail et non de l’aumône des plans sociaux,
- On ne veut plus du chômage et des précarités de masse, utilisés pour empêcher les revendications sociales fondatrices de l’émancipation (congés payés, code du travail, sécurité sociale etc.),
- On veut que l’École de la République soit laïque obligatoire et gratuite pour tous les enfants,
- On veut des universités qui répondent aux besoins de connaissance des étudiants, le métier viendra après.
- On veut la retraite à 60 ans pour toutes et tous, à 75 % du dernier traitement,
- On veut aller rapidement vers les 32 h pour pouvoir avoir du temps pour vivre et non vivre pour travailler
- On veut des contrats de travail stable et non l’Ubérisation de masse, forme de retour à l’esclavage de Rome,
- On veut des services publics de proximité répondant aux besoins et non un management métropolitain dédiés aux seuls marchés financiers (appels d’offres incessants des immeubles du business),
- On veut que les salariés puissent participer aux décisions stratégiques de l’entreprise pour laquelle ils travaillent,
- On veut des critères de gestion répondant en priorité à « l’intérêt général humain » et non au profit immédiat,
- On veut sortir du libre-échange, destructeur de la planète, et favoriser les coopérations entre les peuples,
- On veut des impôts justes et progressifs où ceux qui touchent le plus, contribuent le plus,
- On veut le droit au logement pour toutes et tous et plus aucun S.D.F dans les rues de la République,
- On veut en finir avec le « nomadisme migratoire permanent », conséquence du capitalisme mondialisé qui asservit les peuples, détruit les cultures paysannes et planifie la disparition de la planète.
- On ne veut plus de « concurrence libre et non faussée » mais de « développement humain éco-compatible »,
- On veut en finir avec les guerres impérialistes qui dévastent le monde, et on veut la Paix pour avoir le temps de faire l’amour,  jouissance humaine ne produisant aucun CO2.
- On veut aussi en finir avec les guerres de religion dont le seul but est de cacher la domination du capitalisme sur les peuples.
- On veut reconstruire la démocratie véritable où la parole du peuple soit entendue, respectée et appliquée [2]
-  On veut la fin du capitalisme et plus si affinité en lisant notre Manifeste.
Cela vous donne, Monsieur le Président, la mesure des changements que nous autres, descendants de tous les peuples qui ont pris racine dans notre pays, espérons pouvoir un jour faire advenir.
Au Danemark, ils peuvent licencier leurs employés le soir pour le lendemain par SMS.
En France, pas encore.
Pourquoi ? :
Parce qu’en France il reste des Gaulois réfractaires à ce type de "changement". Le mot juste est "régression".
Et ils t’emmerdent, Manu.
Toi et ta clique de picsous névrosés qui confondent boulimie avec gourmandise, richesse avec bonheur.
Avec l’aide amicale et involontaire de Fabrice Aubert (Grand Soir) et de Segundo Cimbron.

Aucun commentaire: