samedi 9 février 2019

PREMIER POÈME D'AMOUR.....

.......A MA TENDRE CHÉRIE
(écrit le 26 Mai 1990) 
    
Sa voix tout d'abord m'a séduit
Le regard fut aussi magique
Fait de tendresse et d'amour
Coup de foudre, ou brûlante fièvre
Le son qui  jaillit de ses lèvres
Musique, charme, douceur
Fit que je tombais amoureux
Dès notre rencontre préparée,


Lorsque j'osai prendre  sa main 
Le long de ce petit chemin
Où nous nous étions parlé,
Contemplés, embrassés, caressés
Longuement, loin des regards
Nos doigts restaient mêlés,
J'ai trouvé tout l'amour du monde 
Depuis si longtemps espéré
Après les années perdues 
Celui dont nous avions rêvé
Et qui se faisait attendre: 
Ce soir enfin, il était tendre, 
Rien ne pourrait nous empêcher
D'être deux, unis, pour toujours.

Aujourd'hui, je peux l'affirmer
L'annoncer, le claironner,
Avec elle, avec Gisèle,
J'ai découvert une pépite  
Une sorte de perle rare,
Une étoile tout droit jaillie
D'une planète lointaine, 
Une fée que je vais aimer

Ses yeux sont un lac d'argent
Où mes yeux adorent plonger
J'y vois les rayons rutilants
D'un soleil à moi seul destinés
Caresser la vague bleutée
De l'océan de tendresse
Qu'elle m'a déjà prodiguée
  
Souvent, son rire emplit la chambre
Où notre passion s'est consumée
Il fuse, éclate, rebondit:
Et notre joie de se répandre
Dans nos deux cœurs ravis.
Ses lèvres sont une fontaine
J'adore  m'y désaltérer 
Pour étancher ma soif d'aimer:
J'y cueillerai, sans me lasser
Cent mille baisers par semaine.

Ses bras sont la plus douce étreinte,
Sa peau est un beau fruit vermeil
Je le veux savourer pour moi seul,
Souffrez donc qu'à présent  
Je vous ai confié l'essentiel:
Et tout ce qui adviendra
Notre secret restera.

Mais Ô ! Dieux, dites à ma belle 
L'immense, le violent émoi 
Que j'éprouve déjà pour elle....
Facile: vous la reconnaîtrez, 
Sans peine, même s'il y a peu 
Que nous nous sommes rencontrés.
C'est pour elle que mon cœur battra
C'est ma divine créature
C'est ma douce, ma tendre aimée
Elle est jolie:  Gisèle, elle s'appelle,
Et mérite tant d'être aimée

Le 26 Mai 1990




Épilogue.
Ces jours -ci, ma petite femme adorée, mon cher amour, ma fille est venue. Pour m'aider à y voir plus clair. A prendre des décisions. Dont celle de tes vêtements, et de tout ce qui est toi, et que je ne pourrai continuer de conserver. Que faire? Comment faire? Attendre? Parce que tout ce qui est toi, de toi, à toi, à chaque instant de chaque jour, lorsque je vois tes objets, que je les touche, ou non, le seul fait même de les voir, mais aussi de les sentir, - j'en ai une telle envie, un tel besoin !- tout, absolument tout, me crève le cœur. Tout est souffrance, douleur, tout me fait pleurer, à tout moment, du matin au soir, et du soir au matin. Ni envie, ni aucun ressort, les volets de ta maison restent fermés, je ne sais comment taire mon mal. Le calmer....L'adoucir..... Parler de toi, penser à toi, tout est souffrance insupportable.
Qui pourra me comprendre?
Donc, nous avons trié, pendant deux jours, vêtements, chaussures, objets de toilette, tout ce qui faisait ta personnalité, ton charme, ta beauté, tout ce qui faisait que je t'aimais, qu'on t'aimait, tout ce qui faisait de toi une femme coquette, exceptionnellement coquette, classe, de plus en plus  jolie et toujours discrète, tous ces objets de toi que je dois donner, dont il faudrait un jour me séparer, au risque de devenir fou de douleur. Sylvie a pris quelques objets, sacs, chapeaux,etc....Je vais donner tes chaussures et vêtements  à qui en voudra, le reste ira au Secours Populaire, je suis sûr que tu m'approuverais. 
C'est ainsi que je te découvre mieux au hasard, en triant tous les cartons, les classeurs,  tout ce que tu avais si patiemment rangé, classé, depuis nos années de vie commune. Comptable, soigneuse, extraordinaire, parfaite....Et les surprises ne manquent pas: des photos, par-ci, par-là, alors que nous avions déjà cinq ou six albums bien garnis, des écrits, des cartes postales, dont celles, nombreuses, de ta chère Christiane, de la Dordogne, et de son mari et leur fille M., mais surtout, surtout, ma perle adorée, j'ai retrouvé, précieusement rangé dans un étui en plastique, ce premier "PREMIER POÈME D'AMOUR, A MA TENDRE CHÉRIE", ( textuellement rédigé et titré ainsi ce jour-là ) que j'avais écrit quelques jours seulement après notre première rencontre. Tu as gardé si précieusement ce témoignage, mon cher amour, qu'il prouve une nouvelle fois, si il en était besoin,  l'être exceptionnel que tu as été, l'amour que tu m'as témoigné, et renforce plus encore, si cela est possible, l'immense amour que je te vouerai jusqu'à mon dernier souffle. Quoi qu'il advienne. Tu auras été et tu resteras le grand amour de ma vie. Que je pleurerai jusqu'à la fin.
C'est pourquoi, lorsque j'ai découvert, redécouvert, ce papier, ce "poème", témoignage de mon coup de foudre où certains mots paraissent avoir été un peu effacés par des larmes, depuis ce 26 Mai 1990, - les miennes, les tiennes ?- , j'ai voulu te les redire, les publier, pour toi, sur ce blog, mes sentiments ne se trompaient pas, ils annonçaient une passion exceptionnelle, qui ne pourrait jamais finir, mais qui,hélas aujourd'hui, depuis le 30 novembre fatidique, continue de déchirer mon cœur
Je t'aime, je t'aime tant et et tant, ma Gisèle chérie, ma perle d'amour.  Déjà, je pressentais déjà dès le début que ce serait fort, très fort. La preuve par notre lien, par notre vie, par cet amour ...Qui  fut et restera plus fort encore que je ne pouvais imaginer....Car c'est de plus en plus, au fur et à mesure que le temps passait, que mon amour pour toi grandissait. A la passion. Fusionnel, ai-je entendu çà et là. A la locura.  Jusqu'à cette atroce douleur, insupportable, qui me ronge sans cesse, depuis que tu m'as laissé. Nuit et jour, jour et nuit..... Ma perle  adorée, que tu me manques!

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