lundi 29 avril 2019

PÂQUES GERSOISES: NSP MATINALE DE AIGNAN

NOVILLADA MATINALE NON PIQUÉE  DU LARTET.

Pour ma part, bien que j'ai une sainte horreur des "cocoricos", le "duel" BURDIEL/SOLALITO aura tourné au léger avantage du Français, peut-être mieux servi par le sorteo. Mais ni l'un ni l'autre ne se sera véritablement croisé: beaucoup de pico, de passes profilées, de destoreo fondamental, pour BOURDIEU, dépassé en fin de faena face à son premier opposant, tombé d'un vilain bajonazo. Silence! Heureusement, Aignan est restée digne. Mais tout çà en général, aujourd'hui, bajonazo, golletazo, vilaine épée trasera,  vaut-il même la peine d'être signalé, dénoncé? L'aficionado est souvent montré du doigt, souvent depuis les callejons, par les tricheurs, et livré à la vindicte du  public venu sur les tendidos sans se préoccuper des maux qui rongent la corrida. Ce public amateur d'oreilles parfaitement injustifiées n'est plus très regardant par rapport au respect de la lidia et de ses fondements....Avec quelques hurlements, les pétitions minoritaires finissent presque toujours par être efficaces. 
Le second novillo opposé à BOURDIEU, plus lourd que le premier, va vite aux planches, le garçon lui arrache quand même quelques derechazos allurés, quelques essais viennent ensuite avec le poignet gauche, de bonne facture.  Pinchazo. Entière. Oreille discutable.
Le premier novillo de SOLALITO est une sorte  de petite estampe bien armée, astifino, après une belle paire  de banderilles engagée le Français se risque pour un autre joli quiebro. Comme de coutume, le banderillero novillero marque des points, dans la competencia. L'animal montre vite quelque faiblesse de pattes, le garçon lui sert quelques derechazos élégants, avant d'enfoncer une entière trasera, mais il est cueilli pour un vol impressionnant. Oreille! De l'émotion, sans doute. Le quatrième novillo, negro, lourd, gazapón, donnera encore au garçon l'occasion de briller palos en mains: élégant, et efficace, il nous offre un nouveau quiebro spectaculaire et dominateur. Ensuite, la faena sera plus fade, peu croisée, alors que le novillo passe très bien sur les deux cornes. Pico excessif. Bon toro, charge régulière, noble, l'animal méritait mieux, le public aussi. Une entière en s'engageant.
Ce matin, après les œufs, la ventrèche, et le canon de rouge, on ne s'est pas ennuyé. Attendons la suite.
PS. Pour les amis du CHOFRE, para los amigos del CHOFRE : où se trouve NOGARO?  
Donde se encuentra NOGARO?
Tout près d'AIGNAN, muy cerquito..... GERS es pequeño. Muy pequeño....
Abrazo fuerte, fuertisimo
Pedrito, pour sa première sortie sans "ELLE", sans ma perle adorée



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Pierre,



Je me suis délecté à la lecture de ta resena, je t’ai retrouvé, avec ta verve, ton impertinence, le plaisir de vivre, c’est très bien et j’en suis heureux pour toi.



Nous ne vivons qu’un fois, alors…. Que les rabats joie et pisse vinaigres, passent leur chemin, qu’un être humain vive sa vie.



Sus aux cons,



Je suis très content pour toi,



Amicalement, Jacques

pedrito a dit…

Cher Jacques,
Je veux ajouter deux mots à ceux que je t'ai adressés par mail: merci pour ton amitié, ta fidélité à mon modeste blog, tes encouragements pendant la terrible épreuve que j'ai subie et que je continue de subir, malgré les cinq mois qui viennent de s'écouler....Mais surtout, moi qui ne crois ni en dieu ni en diable, ni en aucun sauveur suprême, je suis sûr d'une chose, si "elle" avait le pouvoir de nous voir et de dire ou faire quelque chose, je suis sûr qu'elle t'enverrait un immense "besito", comme à d'autres amis, vrais amis, quasiment des frères, pour la part que tu as pris au chagrin tout aussi immense de sa "perlote", comme elle m'appelait, comme nous nous appelions mutuellement
Encore merci. Abrazo