CRIMES DE GUERRE : QUI NE DIT MOT CONSENT.
lundi 6 janvier 2020
par Francis Arzalier
Le silence du Monarque
français a l’égard de son peuple en révolte ne doit pas nous faire
oublier son mutisme au sujet des criminels états-uniens qui ont organisé
l’assassinat sur le sol de l’Irak, pays théoriquement indépendant et
théoriquement allié, du Général iranien Sualaimani, et d’un combattant
irakien, d’importants acteurs de la lutte dans la région contre les
fanatiques d’Al Qaïda et contre l’Impérialisme. Ce type de décisions
méprisant toute loi internationale est pratiqué par deux Etats du Monde
seulement, les États Unis d’Amérique et leur filiale coloniale d’Israël.
Que leurs dirigeants actuels, Trump et Netanyahou soient prêts à
risquer une guerre mondiale pour se maintenir au pouvoir ne change rien à
l’affaire :
L’ASSASSINAT DE BAGDAD EST UN CRIME DE GUERRE, COMME CEUX QUE
SURENT ACCOMPLIR LES NAZIS EUROPÉENS IL Y A 80 ANS, A GUERNICA OU EN
RUSSIE, ET RIEN N’ATTÉNUE LA RESPONSABILITÉ DE LEURS AUTEURS DEVANT LES CONSÉQUENCES
INÉLUCTABLES.
Et le silence de dirigeants comme Macron et leurs porte-paroles
médiatiques, qui se contentent de gloser sur " l’imprudence du maladroit
de la Maison Blanche " relève de la non-assistance à un Monde en danger
de guerre. Une complicité de fait, comme celle pratiquée en 1938-41 A
l’égard des agressions d’Hitler. Qui ne dit mot consent, que ce soit par
antisoviétisme autrefois, ou par haine de l’indépendance nationale
aujourd’hui. Normal : pourquoi défendraient ils les droits des Nations
Iraniennes ou irakiennes, quand ils ne savent plus défendre ceux de la
Nation française contre les diktats de l’UE ou des USA ?
Francis Arzalier Blog ANC
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