A par ça, pour le 11 mai, RAS, rien à signaler
A par ça, avec la prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 24 juillet, le pouvoir prendra toutes les ordonnances qui sont favorables au capital, restreindra les libertés et sanctionnera le public par des personnes dont ce n'est pas l'emploi naturel.
D'autres personnes, non-soumises au secret médical, dans des brigades dites de façon poétique "d'anges gardiens",
par la loi en sauront sur vous autant que de vrais médecins. Le petit
commerce de proximité sera soumis à des normes sanitaires, la grande
distribution continuera à ne pas être concernée. Les masques seront
payants. Les écoles ouvertes, libres aux maires d'engager leur
responsabilité pénale. Des milliards continueront à être déversés en
faveur du grand patronat et rien pour la santé publique.
A
part ça, question boulot, les dérogations au droit du travail vont
perdurer et les licenciements se ramasseront à la pelle. Question
pouvoir d'achat, les actionnaires seront toujours servis d'un pognon de
dingue. La Cfdt et la Cftc ont signé d'ailleurs une union sacrée avec le
Medef. Merci bien a dit le palais de l'Elysée.
Ledit palais félicite également France-télévision, Le Monde, Libération, l'Afp et 20 minutes pour leurs articles "sûrs et vérifiés", le reste des médias aux ordres ne copiant que les dépêches de ladite AFP.
Bref,
RAS, le pouvoir absolu s'installe. Il ne reste plus qu'à réactiver la
lettre de cachet pour embastiller quelqu'un sans rendre de compte à
personne. De toute façon, la majorité présidentielle de godillots aux
semelles plombées n'y trouvera rien à redire.
A
par ça, refiler notre pognon au patronat, ne pas nous soigner, casser
les libertés et nous bastonner, toujours rien à signaler en France selon
les médias aux articles "sûrs et vérifiés".
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