SUR LE "PETIT MOT AMICAL" DE GILLES QUESTIAU.
Je précise que mon mot à moi aurait été bien moins amical que celui de Gilles Questiau: aucune sympathie pour Méluche, ce politicien troskyste m'as-tu-vu, vulgaire et pétri d'orgueil, qui n'a jamais cessé de se référer à Mitterrand, son père spirituel, celui qui a réussi son pari de réduire en lambeaux le PC, et pour qui chaque jour qui passe je me reproche d'avoir d'avoir fait campagne en 81. Pour toutes ces raisons je ne comprendrai jamais pourquoi des communistes actuels, après la cruelle expérience de cette "sacro-sainte union de la gauche," dont les Français les plus modestes payent et paieront encore longtemps les pots cassés, persévèrent à faire confiance à ces salopards qui n'auront eu de cesse que de faire disparaître le socle de la gauche en France: le Parti Communiste.
L'union
est un combat, certes. Mais le combat n'a aucun sens, aucune valeur
politique, aucune raison, si c'est simplement pour s'allier avec un parti, des
gens qui se disent de gauche dans le seul but de nous faire disparaître,
et qui, une fois au pouvoir, appliquent ensuite les mêmes recettes politiciennes que la
droite, les uns et les autres ayant conduit le pays à la situation catastrophique que l'on
connaît aujourd'hui, et ceci, il faut le dire, avec la complicité du P"c"F.
Depuis les années 80 où la fédération du PC de la Haute Garonne, lors des élections cantonales, m'a prié de me désister pour le socialiste que nous avions mis en ballottage, - qui s'avéra aussi réac que la droite que nous combattions, et qui depuis lors, régna à la présidence du département pendant près de trente ans, et ceci au nom de la "discipline républicaine",- que sont devenus les rares conseillers communistes, sous cette écrasante majorité "socialiste" que le PC a laissé se constituer, au nom de cette "discipline" mortifère?
Pendant trente ans: on peut en constituer, des "réseaux", pour affermir son pouvoir et son royaume.
Aucun ne fut depuis ces années là élu: AUCUN !!
Le seul qui avait cette année-là quelques chances de l'emporter, après avoir fait passer le score du PC de 5% en 67, à 15% en 1973, puis à 35 % en 79, fut prié de rester à la maison, pour le deuxième tour, et de laisser la place à la machine à tuer le Parti communiste. Pourtant, deux jours plus tôt, "La Dépêche" titrait alors sur 5 colonnes "séisme en Lauragais", car ce fut un véritable séisme, le candidat du PS avait dégringolé de 73% six ans plus tôt à 45% . Les militants communistes dépités durent ravaler leur colère. Ce fut le commencement de la fin, la confiance dans le parti se mua en doute....
On sait, on voit, ce qu'il reste un peu partout de ces attitudes politiques irresponsables des dirigeants cocos de l'époque, et çà a empiré. Jusqu'à aujourd'hui, des zones entières où la voix de ceux qui se battaient pour changer de société est devenue inaudible.
Alors, le petit mot amical à Mélenchon, avec tout le respect que j'ai pour le boulot accompli par G.Q., je ne le partage pas.
Et pour cause(s)!
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