Le socialisme comme espoir face à l’assaut impérial
A la veille d’un congrès du PCF où ce parti joue son va-tout, il ne peut pas évacuer ce qui est la seule perspective d’issue à la crise, le socialisme. Celui-ci, je le crois, sera “à la française”, à partir de notre histoire, des défis auxquels nous sommes confrontés. Mais il y a aussi de multiples expériences que l’on ne peut négliger, parmi elles celles d’Amérique latine qui ont apporté une possible reconstruction de la gauche seulement autour du socialisme, de la souveraineté des peuples et de la satisfaction des besoins populaires. Mais aussi la stagnation de ce modèle et les contre-révolutions dont il est l’objet. La célébration du forum de Sao Paulo peut dire encore autre chose puisque c’est dans la nuit de la défaite de la chute de l’URSS, des vagues de dictature sur l’Amérique du sud, qu’a ressurgi ce mouvement de résistance qui a débouché sur le mouvement “bolivarien” (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Mobilisé à partir de plates-formes virtuelles à l’occasion du 50e anniversaire du triomphe de l’Unité populaire au Chili, qui a porté Salvador Allende à la présidence du pays, le Forum de Sao Paulo a rappelé l’événement
Auteur: Nuria Barbosa León internet@granma.cu
Auteur: Dilbert Reyes Rodríguez dilbert@granma.cu
16 octobre 2020 01:10:28
Mobilisé à partir de plates-formes virtuelles à l’occasion du 50e anniversaire du triomphe de l’Unité populaire au Chili, qui a catapulté Salvador Allende à la présidence du pays, le Forum de Sao Paulo a rappelé l’événement, afin de se souvenir combien l’unité des forces progressistes peut accomplir, les aspirations socialistes, mais aussi les dangers qu’elle affronte comme aujourd’hui, l’assaut incessant du capitalisme sur toute alternative qui défend les droits des peuples.
S’exprimant lors de la conférence, le Président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a appelé au socialisme comme mécanisme d’espoir pour les peuples, principal héritage du représentant chilien, dont les leçons doivent être révisées pour faire face au système néolibéral sur le continent.
« C”est un devoir et une occasion de s’arrêter, même pendant quelques minutes et à distance, sur ce que ce gouvernement voulait dire, ce que signifiait l’unité du peuple, ce que signifiait l’articulation des forces de gauche autour d’un idéal socialiste, et de quelles manières et par quelles méthodes l’impérialisme use pour le briser, imposant par le sang et le feu un modèle économique qui exclut la majorité et l’opprime, même dans ses périodes dites démocratiques », a-t-il dit.
A ces réflexions de la journée, convoquées par le Forum de Sao Paulo, se sont joints d’autres dirigeants latino-américains, tels les anciens présidents du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva (par lecture d’une lettre à l’événement) et Dilma Rousseff, qui a déclaré que cet événement signifiait l’unité des classes populaires dans la recherche de l’égalité au sein d’un projet social appelé socialisme, inscrit sur le continent avec la Révolution cubaine d’abord, puis avec la victoire d’Allende.
Cette thèse a également été défendue par le président nicaraguayen Daniel Ortega, qui a souligné que, lorsque le gouvernement chilien a été renversé en 1973, une période de résistance sociale est née dans la poursuite de la démocratie, a-t-il dit, et il a illustré comment avec les blocus cruels subis par les peuples du Venezuela, de Cuba et du Nicaragua, l’empire a cherché à ruiner la force de cet exemple.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a reconnu que l’héritage d’Allende nous avait fait comprendre comment assumer le mandat populaire dans la conduite des masses sociales vers un triomphe électoral, et a déclaré que c’était justement le Forum de Sao Paulo qui avait exalté l’éphéméride, puisque, aujourd’hui, « cette forme d’intégration progressive et de gauche est l’espoir antinéoliberal des peuples ».
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