jeudi 2 décembre 2021

 

Le socialisme ? un monde débarrassé des escrocs, des avides cupides et des hypocrites..

un clin d’oeil amical à ceux qui continuent à lire et à commenter ce blog, malgré les blocages techniques que nous subissons, donc merci cher lecteur affrontant l’adversité, dis-toi bien que déposer un texte comme une bouteille à la mer relève des mêmes difficultés. MERCI à toi en particulier Philippe 2, qui confirme que tous mes malheurs tiennent au fait que je suis une charmante vieille dame…Dans le fond à lire vos commentaires, il m’arrive de me dire que le socialisme auquel nous aspirons est simplement un monde débarrassé des escrocs, des avides cupides et des hypocrites.

Il est des gens qui n’attendent ni la gloire, ni la richesse, mais simplement qu’on les laisse agir pour ce qu’ils estiment juste et dans cette action si faire ce peut ne pas être la proie de l’égoisme, de l’avidité minable et des complicités que la concurrence entre les exploités, les pauvres génèrent… Est-ce que prétendre être différent est un luxe ? si tel était le cas allons jusqu’au bout de ce luxe…

Après avoir subi tant de méchanceté, d’injustices et de délations de mes ingrats contemporains, les pires n’étant pas toujours ceux que la logique soupçonnerait,je pourrais comme vous pourtant m’exclamer :

Si, plein de respect pour nos conventions sociales, et ne s’écartant jamais des digues qu’elles nous imposent, il arrive, malgrè cela, que nous n’ayons rencontré que des ronces, quand les méchants ne cueillaient que des roses, des gens privés d’un fond de vertus assez constaté pour se mettre au-dessus de ces remarques ne calculeront-ils pas alors qu’il vaut mieux s’abandonner au torrent que d’y résister? Ne diront-ils pas que la vertu, quelque belle qu’elle soit, devient pourtant le plus mauvais parti qu’on puisse prendre, quand elle se trouve trop faible pour lutter contre le vice, et que dans un siècle entièrement corrompu, le plus sûr est de faire comme les autres?

Mes lecteurs lettrés reconnaitront l’ouverture du roman de Donatien, marquis de sade : Justine ou les infortunes de la vertu… Notre hypothèse est que nous somme comme l’époque où ce méchant seigneur sévissait dans une période de transition historique,je dirais même que nous, le happy few de ce blog, nous n’avons connu que transition. Peut-être à cause de la bataille du rail et des espoirs de la résistance avons-nous vécu sur un quai de gare en attendant l’Orient express ou le transibérien, des wagons au luxe surrané et flanqué de drapeaux rouges et affiches révolutionaires. Il y eut même Gagarine pour nous saluer de l’espace… Nous eumes cette ridicule espérance si chevillée au corps que nous avons considéré comme ue victoire cejour de 2021 où on a réussi à organiser une videoconférence sur le socialisme dans les locaux du colonel Fabien … Je me demande ce que ce héros aurait dit de voir les communistes mener une telle clandestinité héroïque pour ne pas faire pleurer Pierre LAURENT et les siens…

peut-être les générations futures si elles ont connaissance de ce que nous avons dû subir, nous qui nous sommes acharnés à croire que le socialisme sous la direction éclairée d’un parti communiste était la garantie d’un monde meilleur… devront s’interroger : pourquoi tant d’obstination ? Alors que ceux qui l’ont inspirée ont disparu depuis longtemps et que rien chez leurs successeurs ne mérite la moindre estime… heureusement il y a Cuba, cette entreprise de salubrité révolutionnaire publique…

Cette obstination que nous mettons parfois dans la plus grande des solitudes, souvent en s’étant reconnus ceux qui sont prêts à FAIRE, de Limoges où Marianne se débat à Marseille où katia, hamid, kamel continuent et m’entraînent enfin avec l’aide de la fédération grâce aux aixois, toujours à quelques uns en passant par Nicolas l’arlésien qui m’écrit hier :

Bonsoir Danielle,J’espère que tu vas bien.Je te donne quelques nouvelles arlésiennes de la solidarité financière avec Cuba, dans le cadre de l’initiative de la Fédération CGT des cheminots :
 – ci-dessous l’invitation de la section d’Arles du PCF à son “Drôle de Noël”. Possédant quelques ruches, j’ai proposé de mettre en vente des pots de miel, avec une étiquette personnalisée aux couleurs du drapeau cubain ; vente dont le produit permettra à la section d’effectuer un versement à la Fédération CGT des cheminots. Cette vente est annoncée dans le programme, “en solidarité avec le peuple Cubain”.
 – l’Union Locale CGT d’Arles a lancé un appel à la solidarité financière auprès des syndicats CGT de son territoire, a mis l’appel sur son site internet, et effectuera elle-même un versement.La proposition de participer à l’initiative des Cheminots CGT est accueillie chaque fois très favorablement, et permet de lancer le débat.
Je te dis à bientôt,
Nicolas.

Mais ici, nous nous débattons, et parfois il m’arrive de m’interroger sur ce qui a fait la situation française, ces haines et envies groupusculaires, des inerties, pourquoi est-ce que nous croyons encore et être communiste quand pas un ne parait capable de sauver l’autre, de prendre conscience de la réalité du monde et de la force de l’ennemi, ne voit que l’art et la manière de faire le peau non pas à l’ennemi mais au partenaire… Pourquoi ce ridicule de justine ou les infortunes de la vertu, si ce n’est que les anticommunistes restent encore et toujours les pires créatures qui se puissent imaginer et que tout ce que je reproche à ceux qui usurpent le nom de communistes quel que soit l’endroit où ils aient installé leur lit de roi fainéant c’est de leur ressembler.

je profite de la diffusion actuellement confidentielle de ce blog pour dire en riant ce que m’inspire une lâcheté généralisée traversée de quelques rares raies de lumière mais que voulez-vous je ne peux pas être autre, quand le mépris m’envahit je préfère m’en libérer comme de chaînes qui entravent… Je vous conseille d’en faire autant cela aide à aimer vivre avec soi même et même avec les quelques autres…

danielle Bleitrach

 

Note de P.    Chapeau à notre irremplaçable Danielle. Merci pour son incomparable et inusable leçon de vie, de courage, et les mots pèsent peu!

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