Les fourberies de Volodymyr Zelensky
Entre émotions ciblées et instrumentalisations des événements tragiques en Ukraine, Volodymyr Zelensky occupe délibérément l’espace médiatique avec des techniques de communication visant à troubler profondément l’opinion publique.
Assurément, la propagande tourne à plein régime en Ukraine.
En effet, après avoir posé des mines au-delà de l’anse marine du port d’Odessa dans le seul but de bloquer toute intrusion de la flotte navale russe, voilà donc que les autorités ukrainiennes sont directement concernées par l’éventuelle crise céréalière mondiale.
Force est de constater que l’Ukraine ne veut pas enlever ses mines immergées autour du port d’Odessa. En agissant ainsi, elle participe à la mise en péril de la sécurité alimentaire mondiale.
Face à une telle attitude, il y a de quoi être scandalisé par ce rhéteur de parade, faussement humaniste, qui signe sa roublardise intellectuelle.
Depuis fort longtemps, ce conflit a été imposé à la Russie par l’OTAN, selon la stratégie de « l’encerclement » définie par Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter.
Après la chute du mur de Berlin en 1989 et la chute de l’Union soviétique en 1991, quatorze pays ont intégré l’OTAN (en 1999, la Pologne, la République Tchèque, l’Hongrie ; en 2004, la Slovénie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie ; en 2009, la Croatie, l’Albanie ; en 2017, le Monténégro ; en 2020, la Macédoine du Nord).
Le 2 juillet 2010 à Kiev, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton avait déclaré : «les portes de l’OTAN demeurent ouvertes à l’Ukraine ».
Donc, il est vrai que la Russie défend sa survie comme les USA ont défendu la leur à Cuba en 1962.
En outre, les États-Unis abusent considérablement de l’extraterritorialité du droit US avec les sanctions des entreprises des pays qui ne se soumettent pas au bon vouloir de l’exécutif américain. Ils abusent aussi de leur pouvoir sur le contrôle des transactions en dollar.
Concordance des événements oblige, de tels abus ont affaibli dernièrement la France : pillage par les USA de quelques fleurons industriels français (Alsthom…), perte du contrat des sous-marins avec l’Australie.
Mais où est donc l’intérêt des Français dans cette croisade contre la Russie ?
Sous la pression de l’Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis, le président François Hollande avait annulé en 2014 la vente de deux navires en construction dans les chantiers navals de Saint Nazaire au prétexte de la situation en Ukraine, portant ainsi atteinte à la confiance que peuvent avoir des pays à l’égard de la France sur son indépendance et la fiabilité de ses engagements contractuels.
Ce n’est un secret pour personne : le renversement du Président ukrainien élu en février 2014 a bel et bien été organisé par des officines américaines.
Et depuis 2014, avec une constance indéniable, le régiment AZOV de l’armée ukrainienne bombarde les populations russophones de plusieurs villes du Donbass (Donetsk, Gorlovka, Makeyevka, Stakhanov), faisant plus 14000 victimes parmi les civils.
Que dire de la désinformation orchestrée par les États-Unis qui engendre des discours haineux et violents à l’encontre de la Russie ?
En effet, le 26 février 2014, Hillary Clinton avait comparé Vladimir Poutine à Hitler…
Qu’on se le dise, George W. Bush est un saint homme pour les Irakiens !
Huit ans après la signature des accords de Minsk qui n’ont pas été respectés par l’Ukraine, le 27 février 2022, Hillary Clinton, lors de son passage à Ici Radio Canada, avait déclaré que Vladimir Poutine est atteint de « paranoïa »…
Hillary Clinton s’avèrerait-elle plus compétente dans le psychisme humain que Sigmund Freud ?
Ah ! Qu’il est loin le bon vieux temps de la realpolitik de Charles de Gaulle et ou de Richard Nixon, quand en 1972 ce dernier se rendit en visite officielle en Chine pour rencontrer le Grand Timonier.
Et dire que le plus anticommuniste des Américains avait serré la main du plus haut dignitaire de la Chine communiste !
Henri Ramoneda
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