jeudi 25 août 2022

Préparez-vous à serrer la ceinture, si vous en avez une…

En introduction du Conseil des ministres de rentrée ce mercredi 24 août 2022, le président de la République s'est adressé aux membres du gouvernement (c’est-à-dire à lui-même) en appelant à "l'unité" face à "la grande bascule" qui marque la rentrée avec "la fin de l'abondance", "des évidences" et "de l'insouciance".

Ces paroles étaient adressées aux Français pour qu’ils mettent la main à la poche (encore) et enrichir encore ses amis milliardaires qui, comme lui-même, voyagent en jet privé ou passent leurs vacances en faisant du jet-ski.

Un président hors-sol, ex banquier, gâté par l’injustice sociale qui est mis là où il est pour parfaire le boulot, c’est-à-dire faire en sorte que l’injustice sociale continue et que les écarts entre riches et pauvres se creusent.

Dans la bouche de Monsieur Macron les paroles "Je crois pour ma part que ce que nous sommes en train de vivre est de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement. Parce que nous vivons, pas simplement depuis cet été et ces dernières années, la fin de ce qui pouvait apparaître comme une abondance" est une grandiloquente insulte. Qui a vécu et vit dans l’opulence ? Le smicard ou le chauffeur Uber ?

"Ce tableau, cette fin de l’abondance, cette fin de l’insouciance, cette fin des évidences montre que c’est au fond une grande bascule que nous vivons, face à laquelle nos compatriotes peuvent réagir avec beaucoup d’anxiété", a poursuivi le président. "Face à ça, nous avons quelques devoirs", notamment "dire que le régime dans lequel nous vivons a un coût", "que notre liberté, notre avenir suppose des efforts", rappeler que "le travail a un rôle essentiel, la place de l’effort" et que "la sécurité et la justice ont dans ce contexte un rôle clé". 

De la communication concoctée par les cabinets de conseil payés grassement par nos impôts, sans aucun fond et surtout sans aucune solution proposée et sans perspective pour les sans culotte au les sans dents comme disait l’autre (un de ses prédécesseurs). Qu’un quelconque cabinet McKinsey soit derrière ce discours ne m’étonnerait pas… Mais j’oubliais, les membres de ce cabinet sont dans les ministères actuellement, sans violation de la loi néanmoins !!!

Bref, préparez-vous à serrer la ceinture, si vous en avez une

Carlo GALLO Agora

 

Aucun commentaire: