samedi 10 septembre 2022

Les barbares à Paris

Publié le par Cositas de toro -sblog de Gilbert LAMARQUE, "aficionado a los toros"

 

 

Pour plus de poids et d’écho, sus à Paris !

     Sortons de notre confort, Nîmes, Arles, Dax et Bayonne, villes taurines, sont déjà conquises… quoique… Mont-de-Marsan s’unira à Dax pour combattre en rangs nombreux et serrés, souhaitons-le. Ne jouons pas à domicile ,c’est improductif.

     L’inquisiteur Caron veut nous priver de corrida. INTERDIT !

      Barbares du Sud, nos libertés sont en danger, nos passions aux agissements conviviaux, également. Vos idées personnelles et démagogiques nous passent au-dessus des cornes. Député critiquable et critiqué, dépourvu d’éléments constructifs, se définit par la négative. Ce nuisible ne voit pas plus loin que sa gamelle. Ce servile, cet hypocrite souhaite mettre à bas nos cultures régionales. « Ce n’est pas une tradition française, c’est une tradition espagnole qui a été importée en France au XIXe siècle. » Quel savoir !,

     Vouloir l’abolition de la corrida, encore faut-il la connaître !

     Le pédant xénophobe ne peut comprendre notre afición a los toros dans des territoires où roulent l’accent tel le galet dans nos gaves pyrénéens. Interdire la corrida, c’est la mort programmée du toro bravo, de l’écosystème (Camargue, Campo Charo… et bien au-delà…).

     Même dans nos terres, nous sommes minoritaires. Sommes-nous "has been"pour autant ? Non Mr le député n’abusez pas de votre position, "votre" loi sera sans doute anticonstitutionnelle. De la politique d’"insoumis", toujours contre, toute réponse est non ! Avouons que c’est indigent.

     C’est notre conviction fondée sur notre vie, notre expérience, quelques milliers d’aficionados nous rejoindront, loin de votre jugement brutal. Nous vous répondrons, de mauvaise foi, que la tauromachie est une "douce" chose.

     Convenez que nos cultures sont aux antipodes, Mont-de-Marsan, Béziers, ne sont pas des forteresses en perdition, nous vivrons bien sans votre protectorat insultant, votre forme de colonialisme. Il en fut ainsi du Maroc, de la Tunisie, du Laos et pour quel résultat ? Alors Barbares ? Non, individus colonisés, policés, obéissants, corvéables à souhait, jamais !

Connais-toi toi-même

      Si cette maxime est célèbre, c’est l’une des plus connues de l’Antiquité. Mais elle n’a rien à voir avec l’interprétation psychologique que l’on veut bien lui donner actuellement.

      Il ne s’agissait pas de se livrer à une introspection pour examiner quels étaient nos sentiments, nos émotions, nos dispositions internes, nos croyances… Elle invitait à identifier sa condition, sa place dans le monde, entre les bêtes et les dieux. Le but était de préciser pour soi-même à quoi le destin nous portait, afin de ne pas chercher à sortir de ce rôle que les dieux ou la nature avaient fixé pour nous. C’est donc un conseil qui invite à prendre la mesure de ce que nous sommes et nous y tenir.                                  Et vous, qui êtes vous Mister Caron ? Un politique, une opposition, le vent mauvais. Ni bête ni dieu. Vive la démocratie !

"Un toro pour un rêve d’enfant"

     Pendant ce temps-là, un gentil garçon persiste et change le lieu et la date de son festival caritatif. Adieu Samadet, bonjour Méjanes.

     Les acteurs bénévoles se retrouveront dans les arènes camarguaises le 30 octobre. Marc Serrano s’investira pour recuellir des fonds en faveur des enfants malades. Cosas de toros.

     Pendant ce temps-là, Manuel Diosleguarde la jouait comme Manolete. Le voici à l’hôpital de Valladolid où il se remet d’un coup de corne de 25cm à la cuisse droite, avec section de la veine fémorale et de l’artère qu’il a subi le 28 août à Cuéllar.

     Le jeune torero de Salamanque après quatre jours de réanimation, n’en finit pas de remercier la chirurgienne Marta Pérez de lui avoir sauvé la vie. Six heures d’opération ; Diosleguarde, un nom prédestiné. Cosas de toros.

 

     Et en marge de cette "affaire", Robert Ménard, maire de Béziers échangeait quelques scuds sur les antennes de la bavarde BMF TV , le 7 septembre avec l’indispensable Roselyne Bachelot, ex ministre de la culture sur un sujet original : l’interdiction de la corrida. L’ex présente, il y a quelques années de cela dans le callejón des VIP , vue de mes yeux, du temps de sa splendeur.

     L’édile biterrois : « Je ne demande rien, juste que vous me foutiez la paix ».

     L’ex versatile s’est défilée…ayant eu  « une réflexion philosophique… « J’ai évolué… (!!)

     En ces temps-là, il fallait se montrer !

     Non, Madame votre comportement tient de la girouette politique qui, la girouette, comme chacun sait a pour utilité de montrer le sens du vent.

      Pour vous faire respecter, adoptez la bonne attitude et ne votez pas cette loi scélérate de cet idiot, oui cet idiot de Caron.

      Attention, la bêtise est la chose la mieux partagée au monde, n’enfoncez pas le clou !

                                                          Gilbert Lamarque

Note de Pedrito

Tout simplement bravo à l'auteur de ce texte: rappelons qu'Hitler aussi était réputé sensible au sort des  animaux.

On sait ce que çà a donné au résultat final : ce n'était pas des millions de chiens ou de bestiaux qui périrent dans les fours crématoires du dictateur nazi, mais bien des millions d'êtres humains. Des innocents pour la plupart qui avaient le tort unique de ne pas être aryens et de refuser de vivre sous le joug nazi.

Qu'au moins ce Caron la ferme, et nous laisse aimer et manger ce que nous aimons. La République a établi des lois, les mêmes pour tous. Dont celle-ci, qui garantit la tolérance pour ceux qui aiment la corrida sans être humilié ni culpabilisé par tous les Caron stupides de France et de Navarre.

Avec Bachelot, il a les soutiens qu'il mérite. Les saltimbanques de la politique devraient ne point trop en rajouter

 



 


 

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