mardi 11 octobre 2022

Qui réussira à faire taire le clown fou : Zelensky devient un “élément toxique” pour l’Occident

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Le “régent” de l’Ukraine veut transformer toute l’humanité en cendres nucléaires. Les Russes depuis bien longtemps disent que Zelensky a perdu toutes limites, l’acteur en proie au personnage sous l’effet de substances délétères et la pire de toute la drogue médiatique. Il se prend à lui seul pour l’empire étasunien suspendu à ses caprices, une sorte de Néron face à l’incendie de l’Europe et du monde. En fait, il y a dans cette outrance quelque chose de pathétique qui renvoie au meilleur des cas aux tyrans en exil (1) voire à leur mort ignoble. L’occident abandonne vite ses jouets à leur triste sort et on peut penser qu’il en sera ainsi de la marionnette grotesque et effrayante ukrainienne décrite ici. Mais le pire est sans doute que nos élites politiques et médiatiques avant la chute finale collent à toutes les foucades irresponsables de ce délirant personnage, pour mieux interdire tout espace de négociation, multiplier les provocations conduisant à l’escalade puisque telle est la ligne du maître étasunien. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
Svetlana Gomzikova

Zelensky est incontrôlable, il ne peut plus évaluer de manière critique ses propositions et leurs conséquences. C’est ainsi que Sergey Tsekov, membre du comité du Conseil de la Fédération pour les affaires internationales, a commenté l’appel du président ukrainien à l’OTAN pour lancer une frappe nucléaire préventive contre la Russie.

Le sénateur a déclaré que Zelensky “a senti non seulement le pouvoir en Ukraine mais aussi l’attention du monde entier et est arrivé à la conclusion qu’il est un homme d’un tel niveau d’influence et de dignité qu’il peut dire des choses absolument inacceptables pour la communauté internationale”.

Nous rappelons que, lors d’une conférence en ligne organisée le 6 octobre par le think tank australien Lowy Institute, le dirigeant ukrainien a suggéré que l’Alliance du Nord n’attende pas que la Russie lance une frappe nucléaire contre l’Ukraine et qu’elle lance une frappe préventive afin que les Russes, selon lui, “sachent ce qui leur arrivera s’ils utilisent des armes nucléaires”.

Le Kremlin a interprété le discours de Zelensky comme rien de moins qu’un appel au déclenchement de la troisième guerre mondiale. Dans le même temps, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a souligné que tous les pays du monde devaient prêter attention à ces propos. Mais avant tout, les États-Unis et le Royaume-Uni, qui sont en fait responsables des actions de Kiev, ce qui signifie que l’entière responsabilité des conséquences monstrueuses qu’elles peuvent entraîner leur incombe.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a été encore plus sévère. Selon la diplomate, Zelensky, “marionnette et personnage instable” gavé d’armes occidentales, est devenu depuis longtemps “un monstre au moyen duquel on pourrait détruire la planète”.

Pour sa part, Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, estime que des mesures radicales sont nécessaires.

“Les psychiatres de bonne volonté devraient pratiquer une craniotomie préventive sur cet idiot. Avant qu’il ne fasse plus de mal à son peuple et au monde entier”, a fait remarquer l’homme politique sur son canal Telegram.

À propos, ce clown fou de Kiev, qui veut transformer toute l’humanité en cendres nucléaires, était l’un des principaux candidats au prix Nobel de la paix. Mais la médaille a quand même été attribuée à d’autres agents de l’Occident.

Même l’excuse hâtive de l’attaché de presse présidentiel Nikiforov n’a fait qu’embrouiller les choses : il a expliqué qu’il ne fallait pas entendre “des frappes nucléaires là où il n’y en a pas”. Zelensky aurait parlé non pas d’aujourd’hui mais du 24 février. Et n’a laissé entendre que l’imposition de sanctions préventives pour “empêcher la Russie de déclencher une guerre”.

Cependant la déclaration de Zelensky est très claire, quelle que soit la façon dont son porte-parole essaie de la déformer et de mentir maintenant. Il veut provoquer l’Occident pour qu’il s’implique le plus possible dans le conflit ukrainien. En même temps, son esprit enflammé n’est apparemment plus capable d’en calculer les conséquences.

Et le résultat dans le cas d’une frappe “préventive” sur la Russie sera fatal pour tout le monde, y compris Zelensky lui-même. L’Occident, très probablement, le comprend, bien que l’instinct de conservation ne fonctionne pas toujours là aussi. Mais c’est une chose de combattre la Russie “jusqu’au dernier ukrainien” et une autre d’exposer sa petite personne à la liquidation.

En d’autres termes, Zelensky, dont la folie a longtemps été encouragée par les politiciens occidentaux, constitue aujourd’hui, en fait, une menace non seulement pour son propre pays, mais aussi pour l’ensemble du “milliard d’or”. Et toute menace, comme vous le savez, doit être éliminée à temps….

– Je ne pense pas que l’Occident va se débarrasser de Zelensky pour le moment, commente le rédacteur en chef du portail d’information-analyse “Alternative”, l’analyste politique Andrei Vadzhra. – Je ne vois pas avec qui ils pourraient le remplacer maintenant.

Quant à la rhétorique des frappes nucléaires, les raisons en sont simples et évidentes. Comme vous le savez, l’Occident promeut activement l’idée que la Russie va lancer une frappe nucléaire sur l’Ukraine avec des armes tactiques d’un jour à l’autre. Ce sujet a fait la une de la presse américaine et européenne.

Et Zelensky, naturellement, n’a pas pu s’empêcher de rattraper la balle au bond et, sans y réfléchir à deux fois, a répondu en appelant l’Occident à lancer une frappe nucléaire préventive sur la Russie. Mais le fait est que les messages promus par l’Occident concernant une éventuelle frappe nucléaire russe visent des objectifs quelque peu différents. tandis que Zelensky essaie d’utiliser ces messages dans son propre intérêt. Ce qui, naturellement, irrite l’Occident.

Et apparemment, cette irritation lui a déjà été exprimée. Parce qu’il y a déjà eu une déclaration de son porte-parole selon laquelle le “chef” a été mal compris. En fait, il n’a jamais appelé à une frappe nucléaire sur la Russie.

“SP : – Mais il y a un enregistrement synchrone, et il y a une interprétation sans ambiguïté…

– L’interprétation est sans ambiguïté. Mais nous avons vu plus d’une fois qu’ils ont réfuté une interprétation sans ambiguïté, défiant la logique et l’évidence. Apparemment, un “bonjour” est venu de l’Ouest concernant ces appels. Et ils se sont immédiatement précipités pour publier une réfutation.

Il importe peu ici qu’il l’ait dit ou non. Je ne fais que constater un fait : Zelensky a essayé d’utiliser la politique d’information de l’Occident à ses propres fins, et l’Occident a réagi assez durement. Voilà tout.

Et personne ne va changer qui que ce soit. Parce qu’en ce moment, Zelensky convient à l’Occident. Probablement plus tard, quand la situation changera radicalement. En attendant, je ne vois tout simplement pas de raison de le démettre.

“SP : – Alors comment comprendre la déclaration du New York Times selon laquelle les autorités ukrainiennes sont impliquées dans le meurtre de Daria Douguina ? En fait, les Américains ont pointé du doigt Zelensky…

– Apparemment, il y a des processus en cours que nous ne pouvons pas voir. Et ces processus se manifestent de cette manière – dans la sphère de l’information.

À mon sens, le meurtre de Dacha Douguina n’a aucun sens pour le régime ukrainien. Parce que ces actes terroristes, ils visent la sphère de l’information. Et en Ukraine, même au sujet d’Alexandre Douguine, en général, ils ne savent rien, d’autant plus au sujet de sa fille. C’est-à-dire que seul un cercle très étroit de personnes le connait.

Mais Douguine est bien connu en Occident. Bien que, à mon avis, dans un certain sens, le personnage de Douguine y soit surestimée, le qualifiant presque de principal idéologue de Poutine.

Oui, le public occidental intellectuel connaît Douguine en tant que penseur, philosophe, publiciste. C’est à cause de cela, sans doute, qu’il a été la cible d’une attaque terroriste. À mon avis, c’est Douguine qu’ils voulaient tuer, pas Dacha.

En fait tuer la fille n’a aucun sens, c’est juste une sorte de fausse cible pour l’Occident.

Je suis sûr que l’ordre est venu de l’Ouest, pas de l’Ukraine. Et maintenant, ils essaient juste de couvrir ce qu’ils ont fait en se servant de l’Ukraine.

Mais encore une fois, au cœur de tout cela, il y a l’incompréhension de l’Occident de ce qu’est la Russie. Et ce que sont les Russes, y compris ceux issus des milieux intellectuels russes.

“SP : Pensez-vous que leur protégé ukrainien comprenne quelque chose ? Zelensky a cru en sa grandeur et son impunité à tel point que son ego gonflé menace déjà le monde entier.

– Les options de Zelensky sont très limitées. Oui, il peut tuer quelqu’un, absolument. C’est-à-dire que les services spéciaux ukrainiens sont capables d’exercer une terreur individuelle – faire sauter quelqu’un, lui tirer dessus. Ils peuvent même faire exploser des infrastructures – c’est plus difficile, mais en principe ils le peuvent.

Mais cela ne représente pas quelque chose de substantiel. Dans une large mesure, cela leur procure du plaisir. Ils ont tué un homme, ça leur a plu. Ils se délectent maintenant de leur “pouvoir”, de leur capacité à prendre la vie des gens en toute impunité. C’est, vous savez, une sorte d’intoxication psychologique, dans une certaine mesure.

Et Zelensky aussi est intoxiqué par la mort et le sang. Il a toujours été égocentrique, mais cela prend maintenant des formes psychiatriques.

Mais à son niveau, il ne peut rien faire de décisif. C’est pourquoi l’Occident n’a rien à craindre. Tuer une fille russe sans défense est une option pour lui. Seulement, cela n’a aucun effet sur le cours des événements qui se déroulent actuellement.

“SP : – Si, il y a un effet. Une “noble colère”, comme le chante la célèbre chanson, commence à grandir dans notre peuple…

– Mais, encore une fois, ils ne comprennent pas la mentalité russe. Ils procèdent de ce qu’ils sont. Même les citoyens ukrainiens qui ont rejoint l’élite actuelle se sont laissés aveugler en ce qui concerne la Russie et les Russes. Ils ont inventé une certaine image d’eux-mêmes, et ils ont cru en cette image.

C’est-à-dire qu’ils ne voient pas la réalité, ils ne comprennent pas ce qu’est la Russie et qui sont les Russes. Je ne parle même pas de l’Occident, qui ne comprend rien du tout.

Vous vous souvenez de l’enthousiasme avec lequel ils ont tué les prisonniers de guerre russes devant les caméras ? C’était une campagne de propagande spéciale. Conçue pour intimider, pour briser la volonté. Mais je pense que ces vidéos n’ont fait qu’ajouter au moins quelques milliers de volontaires au front. Parce qu’il ne suscite rien d’autre que la haine et la rage dans l’âme russe.

Ils fonctionnent selon d’autres schémas. C’est leur malheur. Y compris leur soi-disant propagande.

“SP : – La fin de la carrière de Zelensky, telle que vous la voyez ?

– Il est fort probable que lorsqu’il aura épuisé son utilité pour l’Occident, il pourrait tout simplement “mourir héroïquement”. De nombreuses variations sont possibles. Les aspects techniques ne sont pas pertinents.

Zelensky a tellement perdu le sens de la réalité, il s’est tellement plongé dans toutes ces choses (à cause de son ego surdimensionné, y compris son addiction aux drogues), qu’il s’est simplement transformé en matériel consommable de la politique de quelqu’un d’autre – la politique occidentale, la politique américaine. Mais il est devenu trop toxique, trop. C’est son problème.

Je n’exclus donc pas la possibilité qu’il “meure héroïquement” quelque part lorsqu’il deviendra superflu.

(1) Cette familiarité entre les personnages dans l’ancienne aire soviétique fait songer à ce qui existe en Amérique latine où chacun sait qui est qui, comment et quand il s’est vendu. Quant à l’exil de ce type d’individu on songe au roman d’Alejo Carpentier le recours de la méthode, ou la description d’un tyran sud américain pris dans les filets occidentaux menant la belle vie à Paris et terminant misérablement dans cette ville en essayant de reconstituer un décor de son île natale dans une modeste chambre. (note de DB)



 

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