mercredi 25 janvier 2023

Publié par El Diablo

 

Après le test du 19 janvier où la population est descendue dans la rue en nombre, et en attendant les futures initiatives des organisations syndicales contre la réforme du régime de retraites, la sagesse est de poursuivre les actions de toutes natures, en lien étroit avec les salariés, les retraités et la jeunesse. 

Tous refusent une vie toujours plus précaire, voire une existence de misère, alors qu'à l'autre bout de la société, une infime détenteurs de capitaux accumulent des milliards et de gobergent dans le luxe.

N'est-ce pas cette industrie qui caracole, en France, en tête des secteurs d'activités au niveau des profits ?

Et ce n'est pas un hasard si son patron, Bernard Arnault, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec une fortune chiffrée par les journaux financiers à 213,4 milliards USD en 2023...

Comparée au budget de la France :

Les dépenses totales s’établissent à 461,102 Md€ au 30 novembre 2022 contre 447,260 Md€ à fin 30 novembre 2021.

Les dépenses du budget général (hors remboursements et dégrèvements) s’établissent à 397,9 Md€.

Selon ces statistiques officielles, la fortune de Bernard Arnault représente à elle seule la moitié des dépenses ou des recettes de la France ! 

Cette situation scandalise non seulement les salariés et les retraités, mais pousse la jeunesse des collèges, des lycées et des facultés à manifester, comme ce samedi 21 janvier, à Paris de la Bastille à la Nation, itinéraire historique des grands sursauts populaires. 

Et qui illustre le chemin à suivre : la lutte pour nos libertés et la souveraineté de notre peuple, à qui le pouvoir doit légitimement revenir.

Le 21 janvier 1793, l'Assemblée ayant voté la mort du roi, s'était ainsi prononcé, non pour le supplice d'un homme, mais pour signifier au peuple français que l'institution royale, en vigueur depuis 1000 ans, s'était écroulée en même temps que son symbole, la prison de la Bastille.

La lutte populaire de nos jours emprunte d'autres routes grâce aux multiples combats qu'il a fallu mener. Le mouvement social tient sa force du nombre.

Car rien ne résiste à la mer démontée.

POUR INFO

Dimanche dernier, le secrétaire national du PCF, s'était frontalement opposé à la marche de ce samedi, dans les colonnes du Journal du dimanche : "Ne contrarions pas le calendrier des organisations syndicales. (...) Jouons collectif, ne cherchons pas toujours à nous mettre en avant. Cette marche arrive comme un cheval dans la soupe, avec ses gros sabots."

Philippe Martinez a ainsi indiqué qu'il n'y participera pas. Le secrétaire général de la CGT a justifié son choix auprès de Mediapart en affirmant la "volonté d'indépendance" de son syndicat. 

JEAN LÉVY

 

 

Aucun commentaire: