vendredi 20 janvier 2023

Du camp Otanien, les nouvelles se succèdent annonçant l'envoi à l'Ukraine de matériels de combat de plus en plus offensifs. La Grande-Bretagne confirme la livraison de chars lourds, et l'Allemagne ses "Léopards", engins de même catégorie.  Cet armement n'est pas destiné au front du Donbass, où la guerre évoque aux journalistes les batailles de tranchées de la Première guerre mondiale.

Alors, pourquoi cet envoi européen de chars destinés aux larges offensives sur un vaste terrain ? 

Certes, le nombre de ces engins en cours d'être livrés ne constituent pas (encore ?) une force capable de menacer la Russie et Moscou. Mais une offensive ukrainienne pourrait avoir pour ambition de conquérir la Crimée, territoire russe historique, ce qui élargirait considérablement le champ et la nature de la guerre. Cette perspective retarderait tout issue pacifique du conflit.

Les Occidentaux n'ont-ils pas derrière la tête l'idée d'accentuer leur participation en fournissant, au-delà de leurs instructeurs, US et européens, des "volontaires" pour muscler l'armée ukrainienne, qui subit de plus en plus de pertes humaines. Facteur qui pourrait affaiblir sa capacité militaire offensive. 

En fait, malgré les dénégations occidentales, les Occidentaux alimentent le brasier ukrainien avec l'objectif d'affaiblir la Russie pour s'ouvrir ses marchés et accaparer ses richesses minières. Ce que les Etats-Unis et l'Union européenne ont presque réalisé au lendemain de la chute de l'Union soviétique, avec la complicité des nouvelles autorités sous la présidence d'Eltsine.

Ce fut alors des années d'une horrible misère pour le peuple russe, qui s'en souvient douloureusement.

Puis le redressement spectaculaire, avec la présidence de Vladimir Poutine.

Ce que n'ont pas digéré les Occidentaux, dont les objectifs sont restés les mêmes.

Aussi, dès qu'ils ont pu, ceux-ci ont pris l'Ukraine en otage, fomentant en 2014, à Kiev, une "révolution de couleur" pour permettre de pousser l'OTAN jusqu'aux frontières russes. A l'encontre des engagements antérieurs pris par Washington à l'égard de Moscou.

D'où la réplique russe du 24 février 2022.

Cette guerre n'est vraiment pas notre guerre !

Jean Lévy

 

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