dimanche 30 juillet 2023

Réchauffement climatique. Le capitalisme complice

Marx disait le capitalisme détruit l'homme et la nature. Cela se vérifie aujourd'hui car les politiques ultra-libérales des pays industrialisés traînent des pieds devant les alertes et les recommandations du GIEC.

La crise climatique est là devant nous, des canicules de plus en plus fortes et rapprochées se produisent. Le dérèglement entraîne sécheresses, pluies torrentielles, orages, tornades… des phénomènes de plus en plus extrêmes se déclenchent. Le pourtour méditerranéen est en proie aux flammes comme plusieurs régions du monde.

Si tous souffrent de la chaleur, il y a des inégalités profondes selon les catégories sociales. Vivre dans un petit logement surchauffé et exercer un métier pénible aggravent les effets de la canicule. Les villes enclenchent leur plan canicule mais c’est pour soigner les symptômes. Elles n'ont pas les moyens de s'attaquer aux causes.

Les premières victimes sont toujours les peuples du sud et les plus précaires. Ils paient cash les inconséquences des politiques ultra-libérales des grands pays industriels qui n'ont que faire de lutter contre le changement climatique. Cela ne leur rapporte aucun profit financier.

Un chantier énorme

Pourtant les diagnostics sont posés depuis longtemps par les experts du GIEC. De nombreux scientifiques ont pris la parole pour dire leur forte inquiétude mais aussi lancer un message d’espoir. Car rien n’est encore perdu disent ils mais le temps de l’action est impératif.

« Il est beaucoup plus rationnel de limiter le changement climatique que de ne rien faire ou d’en affronter les conséquences. La bonne nouvelle, c’est que nous disposons de moyens économiquement et techniquement intéressants pour limiter le réchauffement à 1,5 °C », développe le GIEC dans son 6e rapport publié en mars 2023 et qui synthétise 33 ans d’études.

La lutte contre le réchauffement climatique est aussi une lutte pour les droits humains. Les solutions doivent être communes car plus de la moitié de l’humanité est frappée de plein fouet par les bouleversements du climat. Et ce ne sont pas eux qui émettent l’essentiel des gaz à effet de serre.

Se battre pour un avenir climatique soutenable c’est donc se battre contre les inégalités abyssales et les politiques de rejet. Les politiques ultra-libérales ne font que renforcer la crise climatiques. Le capitalisme mène la planète dans le mur.

Dominique Gerbault    Blog fédé du PCF des P.O. "Au fil de l'actu"

 

Aucun commentaire: