jeudi 16 novembre 2023

Militaire du contingent j'ai connu l'armée avec toute ma "classe" comme on disait. L'ennui profond, les brimades  stupides mais aussi la camaraderie. Pendant la guerre d'Algérie on ne désertait pas mais à vrai dire l'idée en était inconcevable pour l'énorme majorité d'entre nous.

Comment est il possible en 2023 que les engagés désertent assez massivement , c'est à dire ne rejoignent pas leur unité , souvent sans se rendre compte qu'ils désertent? Ils encourent 3 mois de prison avec sursis.

Les avocats invoquent les promesses non tenues, le passage de publicités aguichantes à une réalité rebutante. Mais depuis  cent cinquante ans ce n'est  pas la publicité qui attirait mais l'obligation. Pourtant on ne désertait pas. Un sentiment diffus de devoir l'empêchait.  Le sentiment de défendre la France.

 Le métier militaire n'est pas un métier comme les autres. On peut mettre  sa vie en danger en toute connaissance de cause.   Mourir pour les multinationales dans des guerres lointaines peut-il être un idéal ?  Si  les missions de l'armée restent  ce qu'elles sont elle attirera pour de mauvaises raisons. La gauche doit se préoccuper  du problème. L'antimilitarisme ne suffit pas car tout pays a besoin d'une armée.

HA blog pcf littoral

 

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