Le dégagisme ne doit surtout pas déboucher sur le communisme…
On connaissait les décharges de déchets atomiques et chimiques dans les pays du Tiers monde, sur ce modèle la Grande-Bretagne utilise le Rwanda pour y transférer ses immigrés refoulés… mais voici ce que l’on découvre en Albanie dont les réseaux mafieux étaient connus – actifs dans la prostitution, les trafics de drogue et les trafics d’armes – liés à la mafia italienne. Kouchner le copain de Glucksmann, proconsul installé par l’OTAN et la CIA, dans ce qui va devenir le Kosovo, et naviguait dans les mêmes eaux des basses œuvres de l’OTAN a sciemment utilisé ces réseaux pour créer le Kosovo et achever la Serbie qui résistait et que l’on a alors accusée de “purification ethnique”. Aujourd’hui le remugle remonte à la surface, les peuples montés les uns contre les autres, balkanisés veulent se débarrasser de ceux qui les ont spoliés et les ont stigmatisés, les plaçant en orbite de l’UE sans jamais les admettre, des pays pillés et dont la jeunesse n’a d’autres voie que l’immigration… Un vent de “dégagisme” dont il ne faut surtout pas qu’il aille vers le socialisme, alors on a recours aux mêmes mafias, on crée des dirigeants à la Glucksmann faux opposants de la Meloni, pour partout tenter de garder les mêmes… et on tente de trafiquer la mémoire avec des opérations à la Stéphane Courtois… Cela se passe dans les Balkans, en Italie mais on a les mêmes en France …
La candidate à la présidence du principal parti d’opposition VMRO DPMNE, Gordana Siljanovska Davkova, salue ses partisans lors du rassemblement du premier jour de la campagne présidentielle à Skopje, le 4 avril 2024.© AFP – ROBERT ATANASOVSKI
Ce printemps, les électeurs de Macédoine du Nord se rendent deux fois aux urnes, le 24 avril et le 8 mai, pour la présidentielle et les législatives. Les nationalistes conservateurs du VMRO-DPMNE partent favoris face aux sociaux-démocrates de la SDSM, minés par les scandales. Mercredi, Gordana Siljanovska Davkova a largement dominé le premier tour de la présidentielle, avec 40% des voix, deux fois plus que le président sortant Stevo Pendarovski
Allié tantôt de la gauche, tantôt de la droite, le BDI a participé à tous les gouvernements de Macédoine du Nord depuis 2002, mais son monopole de la représentation de la communauté albanaise est ébranlé, comme le confirment les résultats du premier tour de la présidentielle.
Réseaux criminels et bétonisation en Albanie
Les médias italiens s’intéressent aux dessous de l’accord conclu par Giorgia Meloni et Edi Rama pour « délocaliser » en Albanie les demandeurs d’asile en Italie, pointant la figure sulfureuse de l’avocat Engjëll Agaçi. Cela a provoqué la colère du Premier ministre albanais, qui a même essayé de faire pression sur la RAI.
Le Parc naturel de Drilon, sur les rives du lac d’Ohrid, est un joyau de l’Albanie, mais il est menacé par des projets de « développement touristique », accélérés par une nouvelle loi qui ouvre la voie à la bétonisation des zones protégées.
À écouter aussiAlbanie: soulèvement contre un projet de détournement de l’eau d’une rivière
Bras de fer au Kosovo
Les électeurs serbes du nord du Kosovo ont, comme prévu, boycotté le référendum qui aurait pu désavouer les maires albanais élus en 2023. Entre Belgrade et Pristina, le bras de fer se poursuit et s’accélère depuis que le Conseil de l’Europe a entrouvert ses portes au Kosovo.
La libéralisation des visas Schengen devrait s’étendre à tous les citoyens du Kosovo, y compris les détenteurs d’un passeport délivré par le « corps de coordination » du gouvernement serbe. Le Parlement européen a voté mardi la fin de cette discrimination, au grand dam de Pristina.
Recep Tayyip Erdoğan a reçu samedi dernier à Istanbul le chef du Hamas, alors que la société civile se mobilise pour que les autorités envoient de l’aide humanitaire à Gaza et coupent les relations commerciales de la Turquie avec Israël. Dans les Balkans, la question palestinienne continue de diviser. Seule la Slovénie est en pointe pour la reconnaissance de l’État palestinien.
La Roumanie connaît aussi une « super-année électorale », qui commence le 9 juin, avec les municipales et les européennes. Dans la ville industrielle de Câmpulung, l’extrême droite a le vent en poupe. Les sympathisants de l’AUR rêvent d’une Roumanie « vraiment roumaine », basée « sur la famille, la foi, la liberté et la nation ». Dans tous les pays des Balkans, les extrêmes droites ont le vent en poupe, y compris les groupes les plus radicaux
le gouvernement bulgare – pro-occidental implose en plein “vol”, nouvelles élections anticipées (six en 3ans)
En Bulgarie, Maria Gabriel (à g.) et Nikolai Denkov (dr.) n’ont pas réussi à prolonger l’accord de partage du pouvoir qui tenait depuis neuf mois..© REUTERS – STOYAN NENOV
La Bulgarie se retrouve à nouveau plongée dans une crise politique après l’implosion de la majorité et de son gouvernement. Des législatives anticipées s’y tiendront le 9 juin 2024, en même temps que les européennes. Un nombre record de partis et coalitions y participeront.
Avec notre correspondant à Sofia, Damian Vodénitcharov
Six législatives anticipées en trois ans. Ce n’est pas un climat politique normal, mais l’instabilité est la nouvelle normalité en Bulgarie. Le cabinet sortant des partis pro-occidentaux reposait sur une formule exotique de partage du pouvoir : la rotation gouvernementale. Ce mariage n’a pas duré.
Accusations de corruption
Neuf mois après sa conception, au moment de la passation de pouvoir, les accusations mutuelles de corruption et d’incompétence ont repris de plus belle. Le grand gagnant, c’est le troisième partenaire de cette coalition, le parti ethnique turc, dirigé désormais par le magnat des médias, Delyan Peevski.Sanctionné par les États-Unis pour corruption, cet homme d’affaires est devenu le porte-parole et l’allié incontournable de la majorité dans un des pays où l’attachement à la Russie et à l’expérience de l’URSS est le plus manifeste, les élections risquent de ne donner que des résultats fragmentés dominés par des clientélismes pratiques dans lesquelles la Turquie d’Erdogan est imbattable…
Mémoires du communisme : on fait à nouveau appel aux Stephane Courtois, à ceux qui ont inventé le livre noir du communisme… et pas seulement sur les plateaux de LCI …
On reparle des mémoires contrastées de l’époque communiste. Le Monténégro va-t-il enfin réhabiliter et indemniser les derniers survivants du bagne de Goli Otok, comme l’ont fait la Croatie, la Slovénie ou la Serbie ? Les Monténégrins furent particulièrement nombreux dans ce « goulag yougoslave » destiné à « rééduquer les staliniens », ou supposés tels. S’il est vrai que beaucoup de Yougoslaves résistèrent à la rupture titiste avec l’URSS en s’enfuyant, d’autres subirent l’enfermement… Mais paradoxalement cette histoire qui illustre pourtant la manière dont les compromis avec l’occident durant la scission du mouvement ouvrier engendra une collaboration avec l’occident qui, comme en Roumanie finit par se retourner contre le socialisme… Le cas de l’Albanie est encore plus parlant… Mais le révisionnisme qui accompagne cette pseudo réhabilitation fait que des pays qui au contraire ont témoigné d’une fidélité à toute épreuve comme la Bulgarie sont déjà l’objet de pseudos révélations que nous avons connues avec une opération comme le livre noir du communisme et son auteur dont peu de gens défendent désormais le caractère scientifique des travaux. En Bulgarie, un “historien” et vrai agent de la CIA et d’un pouvoir de plus en plus contesté tant il est corrompu, mafieux et a laissé le pays dans un état de misère, Stefan Ivanov prétend révéler à partir d’un accès aux archives de la police que la criminalité violente était plus élevée en Bulgarie socialiste qu’après la chute du communisme… Un discours qui peut avoir une audience chez les corrompus au pouvoir, la petite frange bénéficiaire de cette corruption mais qui se heurte à ce dont les Bulgares se souviennent… Il s’agit ici comme partout de convaincre des jeunes générations que l’on a abruti avec la propagande qui a été la même que chez nous et a été menée en priorité par la “gauche”… D’où le choix des conservateurs…
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