Encore la “hyène de l’Europe” ou le choix du fascisme mis en pratique…
C’était Churchill qui avait baptisé ainsi la Pologne, ce pays qui n’en a jamais fini avec ses archaismes féodaux et son antisémitisme comme sa russophobie, est en train dans le silence complice quasi général d’inaugurer des pratiques “fascistes” incontestablement. A savoir, dans l’implication officielle dans la guerre en Ukraine et ce qui va avec une conception des “frontières” dans lequel le pauvre hère, victime des guerres se fait tirer comme un lapin, sans sommation et à balle réelle et cette “évolution” n’a pas lieu dans la Pologne considérée comme conservatrice mais dans la Pologne pro-européenne de Donald Tusk, le libéral … (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Un garde-frontière polonais utilise des jumelles thermiques à la frontière polono-biélorusse près de Szudzialowo, comté de Sokolka, voïvodie de Podlaskie, nord-est de la Pologne, le 25 janvier 2022, pendant la crise des migrants.© AFP – WOJTEK RADWANSKI
En Pologne, la crise migratoire à la frontière avec la Biélorussie continue de s’intensifier. Cet été, le gouvernement a mis en place une zone tampon complètement militarisée le long de la frontière pour empêcher les migrants de pénétrer dans le pays. Ce vendredi 12 juillet, le gouvernement a élargi les prérogatives des forces armées. Elles ont désormais le droit de tirer sur les migrants sans en être tenues responsables pénalement. Une mesure qui inquiète les humanitaires sur place
Avec notre correspondant à Varsovie, Adrien Sarlat
Tirer de façon préventive et à balles réelles sur quiconque tenterait de violer la frontière. Ce vendredi, les députés polonais ont levé la responsabilité pénale des soldats désormais autorisés à tirer face aux migrants.
Une erreur selon l’activiste humanitaire Kasia Mazurkiewicz, qui s’inquiète pour la vie des réfugiés : « En voyant quelqu’un dans la forêt, on n’est pas en mesure de dire s’il représente une menace ou s’il s’agit d’une personne fuyant un pays en guerre, et qui cherche juste à survivre. Et il faut les traiter comme des humains. Or, on ne tire pas sur des humains ».
Avec son association d’aide aux migrants, elle arpente régulièrement la forêt le long de la frontière, et craint désormais pour sa propre sécurité.
« Pour nous, c’est très inquiétant, car on sauve des vies humaines, mais on a peur de se faire fusiller en portant secours aux autres. Désormais, on va réfléchir à deux fois avant d’aller sauver quelqu’un, car on sait qu’on risque nous-mêmes d’y rester »
Entre les forces armées et les activistes, les tensions sont au plus haut cet été. Cette année, plus de 18 000 personnes ont tenté de traverser illégalement la frontière. La zone tampon, elle, restera en vigueur au moins jusqu’au 13 septembre.
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