mercredi 4 août 2010

LES PALHAS DE FOLQUE A AZPEITIA

Pas déçus du tout!  
Cette journée de découverte d' AZPEITIA marquera notre souvenir d'ficionados: la placita, coquette, festive, comme son public bon enfant, mais surtout le lot impressionnant des Portugais, avec des armures, du poder, de la violence et du genio, tête haute, et ce sentido qui ne laisse aucune chance aux auteurs du toreo profilé. Belle présentation, avec des belles têtes armées, dans le style de la maison. Mansos encastés, qui surent se battre et mourir en braves. La plupart furent hélas mal mis en suerte pour la pique, et les changements furent obtenus à la demande des coletudos, le président obéissant chaque fois à leur sollicitation. La vuelta accordée au quatrième Palha fut à mon avis plus que contestable, après seulement deux piques, la seconde embestida fut symbolique.
Également appelés è saluer les banderilleros qui clouèrent les palos à cornes largement passées: dans ces conditions, on devrait élever un monument au "CHANO", habitué à clouer au balcon.
Mais c'était notre baptême à AZPEITIA l'aficionada, AZPEITIA où les flûtes basques accompagnent dans l'allégresse (et l'indifférence aficionada) générale les honteuses carioquas des piqueros, AZPEITIA l' encastada comme son public bon enfant et festif qui se laisse insulter sans broncher par les provocateurs hystériques anti-corrida, AZPEITIA ou la banda municipal embraye avec vigueur et entrain dès les premiers muletazos, AZPEITIA qui observe une minute de silence à la mémoire d'un peon qui fut tué sur le sable gris de la placita, et où un air basque inconnu pour nous précède le paso-doble qui accompagne le paseillo.
AZPEITIA qui rappellerait CERET, la rigueur catalane en moins.... Quoique CERET reste incomparablement torista, résistante, unique, pour le plus grand plaisir de l'aficion authentique. Et devrait le rester, LONGTEMPS....  
Premier toro: Cartilho, n° 619, negro zaino, reçoit une seule pique (carioquée !) Après la déroute des banderilleros, accompagnée de la longue et  lancinante mélodie des flûtes, le toro montre vite ses limites physiques. Peu de charge, des derrotes. Quelques courtes séries profilées, et c'est la cogida de Rafaelillo. Qui revient et empoigne l'épée pour une entière, après trois pinchazos. Direction  l'hôpital, d'où il ne reviendra pas.
Guitarinho, n° 605, negro zaino, lui aussi, est reçu par Alberto Aguilar par véroniques. Première charge au cheval: batacazo. Le toro semble déjà se distraire, délaisse les capes. Pousse pour la deuxième pique, reçoit une autre ration après les clarines, le public réagit peu. Là aussi, pour la suerte des banderilles, c'est la Bérésina. Puis vient la faena, assez décousue, charges désordonnées, muleta souvent accrochée. Mais dans l'art de transmettre au public, Alberto est passé maître. Entrega, courage, sourire éclatant, il enchaine ses séries des deux mains, applaudies par un public conquis. La mise à mort sera mouvementée: pinchazo, puis 3/4 d'épée trasera, qui ressort. Le toro se couche, puis soulève le puntillero qui l'avait raté. Avis, nouvelle épée, entière après deux pinchazos. 2 ° avis.
C'est Javier Cortès qui reçoit Formoso, n° 510, negro mulato. Placé à 10 mètres du cheval, Formoso pousse avec conviction, puis se laisse enfermer par le piquero. Deuxième charge plus courte. Un banderillero échappe miraculeusement à une vilaine cogida. La faena sera quelconque, Cortès se découvre, se croise peu, se fait avertir deux fois. A la mort, ne s'engage pas. Au 5 ° pinchazo, il est pris: plus de peur que de mal. Une entière, enfin! Pitos.
Par suite de la blessure de Rafaelillo, Aguilar affronte en 4° sortie son toro prévu en n°5: c'est Espadilha, n° 607, negro mulato liston, qui pousse peu lors de sa première rencontre, évidemment carioquée, puis ne pousse pas pour la seconde. Cambio demandé et obtenu par Alberto, palco aux ordres! La faena sera spectaculaire, ira crescendo, le toro répondant bien aux cites du jeune maestro. Naturelles croisées, lidia intelligente, qui porte avec entrain sur le public. Le toro s'avise. Une entière en s'engageant avec décision et courage, Alberto est pris, jeté, secoué: on craint le pire. Le matador se relève, tandis que Espadilha se couche. Oreille, vuelta très contestable à un toro plus noble que brave et puissant.
Cortès reçoit Babosillo, negro bragado, n° 590, qui gratte longuement, observe, en manso sournois, puis fuse.  Babosillo surprend le piquero, renverse la cavalerie, puis la remet sur pied! Le piquero prend tout son plaisir à massacrer un toro arrêté, collé au peto: tout est permis, à AZPEITIA, hélas! Rebelote pour une autre carioca. Avec la muleta, Cortès ne se croise jamais, le toro se distrait, et charge peu, faena inconsistante d'un torero dépassé. Muleta accrochée, passes avec le pico, bajonazo. Il y avait certainement plus à voir que ce que nous avons entrevu.
Et c'est à Aguilar que revient la charge de lidier le second exemplaire prévu pour Rafaelillo. Raposon est un negro mulato, manso, qui freine des quatre pieds, qui apprend le latin, qui rue sous la pique où il pousse avec force, puis s'élance sur le r$piquero de réserve avant de repartir sur le premier. Sort seul après la quatrièmz rencontre, puis fait montre d'une grande noblesse dans la muleta d'Aguilar. Le public exulte, ravi par le courage de ce torero qui s'engage avec cran et sincérité. Une entière, caida, sur le côté, les mouchoirs blancs fleurissent, pour clôturer dans l'alegria une tarde agréable de toros, où l'on ne s'ennuya jamais.
Nous reviendrons à AZPEITIA.

mardi 27 juillet 2010

LES TOROS DE DOLORÈS: NOBLES COMME LA SEÑORA AGUIRRE!

Nobles, claro, mais m'ont paru en dessus de leurs opposants. Ou plutôt, pour dire plus crûment, les garçons ne m'ont pas paru à la hauteur de la situation.
A commencer par Miletto, gentil garçon, certes, bien supporté par une peña sympatique et bruyante, mais auprès de qui je n'ai pas observé beaucoup de progrès, depuis son indulto de la chèvre de Margé, à St Gilles, indulto scandaleux - pléonasme - téléguidé depuis le callejon et la barrera par le clan Margé empresa et éleveur. Piqûre de rappel pour dire que ces manoeuvres ne servent pas un torero, ni n'effacent ses travers, bien au contraire, aucun ne cherche ainsi à en guérir. Miletto qui justement laisse trop facilement s'échapper son  toro vers le varilarguero. "Burgalès" pousse bien deux fois, chute évitée de justesse à la deuxième, et s'élance en brave pour le troisième cite. Le plus beau est passé. Faenita, muleta plusieurs fois accrochée, à gauche, la bête passe pourtant bien, mais le bagage du garçon est trop léger, et les adornos de la fin n'effacent pas cette impression d'inachevé. 2/3 de lame précédés de 3 pinchazos. Rideau. A son second, Carafea - tout un programme !-, le Gardois évite la cogida de justesse. Seule la seconde pique sera poussée, le bicho se retire seul à chaque fois sur les cinq rencontres, puis recharge et fuit. La faena sera sur le passage, profilée: pourtant, la charge était franche, noble, mais le trasteo sans odeur ni saveur: sans s'engager, sans avancer la jambe. Entière sur le côté, puis golletazo. Quelques palmas de la peña nîmoise et des nombreux touristes ou curieux.
Negro, Cigarrero II a 5 ans, il boîte, mais nul ne bronche. Il reçoit une pique trasera, puis une seconde, légère. Fandiño torée, il pèse immédiatement sur Cigarrero, le toro est noble, peu disposé sur sa corne gauche. Et Fandiño abandonne rapidement: quelques coups de torchon de castigo, un pinchazo, un tiers de lame, avis. Langosto est un beau colorado, qui pousse la cavalerie contre les planches avec fougue, hésite avant de recharger, puis s'élance pour une troisième rencontre. Public ravi, sauf quelques Pomaréziens qui préfèrent la spécialité de leur Mecque Landaise et huent le piquero, qu'il entre ou qu'il sorte: petite "leçon" sans prétention, et tout se calme. Le bicho étale beaucoup de noblesse, et gardera la bouche fermée jusqu'à la fin. La muleta du torero est malgré tout souvent accrochée, le manso gratte, se méfie: c'est la cogida, impressionnante, le torero se relève enfin, un pinchazo, une entière sur le côté.
Clavisero a cinq ans et demi, negro, belle présentation. C'est Alberto Lamelas qui le reçoit, LAMELAS qui nous avait fait très peur à PARENTIS, en 2008? Le garçon en a, et le prouve, par son engagement, ses statuaires, devant un animal pas si commode....Son toro prend deux piques traseras, une autre, et charge une quatrième fois, pour le spectacle. La faena sera courte et brouillon, desplante à genoux, trastos jetés, sans effet sur le public. Entière trasera ladeada. Alberto s'élance et s'agenouille pour un farol face à Cigarrero I, âgé de 5 ans. Mais ne peut rééditer, le manso évite la rencontre, avant de prendre une carioca de gala par le piquero de turno, puis de recharger deux fois. La noblesse du bicho laisse entrevoir quelque espoir de faena, ponctuée de quelques séries droitières et naturelles, en musique,  chicuelinas,  avant une entière sur le côté.
Oreille !  Qui ne s'imposait pas, vue l'épée !! Mais, bon: difficile de calmer les appétits de spectateurs seulement avides de pavillons coupés! Alors qu'il n'y a pratiquement plus d'estocades dans la croix, et que les gens s'en foutent, pourvu que la mort soit rapide, même si la pauvre bête vomit son sang.
Merci, mesdames messieurs de ORTHEZ, sans oublier notre ami Javier KLEIN, pour votre aficion, vos essais d'améliorer le sens de la lidia, votre pédagogie envers le public, votre accueil. Mais n'oubliez pas: par définition, les judas qui squattent votre couloir ne méritent pas forcément votre hospitalité, et vous le savez.
Nous les subissons suffisamment ailleurs, quand nous ne sommes pas carrément indésirables: CHEZ EUX !!

ORTHEZ: INTÉRESSANTE NOVILLADA DE SALTILLO.

C'était la fin de la novillada de cette matinée de dimanche orthézienne. Demi arène, pas mal de touristes.
Novillada qui avait débuté drôlement, avec  un novillo transexuel, sans doute, récemment opéré par un vétérinaire en pointe dans cette technologie à la mode: un torito de Saltillo  "sin cojones", totalement invisibles, les burettes, absentes! Sérieusement, parait quelles seraient restées dans l'étui, çà arrive, ce qui a fait dire à certains parasites du callejon grâcieusement invités que le lot était composé de 4 cabestros. Pour des mecs qui squattent la contre-piste gratos et sans payer- BEAUCOUP TROP, D'AILLEURS, ET QUI PERTURBENT LA LIDIA EN DISTRAYANT LES TOROS- il y aurait du ménage à faire !! Torito faible, qui ne poussa pas sous le fer, et parvint à la muleta avec la bouche fermée, pas plus d'intérêt pour la flanelle de Herrrero que pour la vara. Le novillero se mit malgré tout en danger, se fit tutoyer la muleta, bousculer, abusa du pico, toreo profilé, trasteo brouillon, bajonazo: il y avait beaucoup mieux à faire avec ce marériau.
Le secons novillo est beaucoup plus charpenté, plus sombre et plus lourd que son frère, plus violent aussi: il arrache les capes, pousse bien sous la morsure, la troisième atterrit dans l'épaule, les deux cornes sont abimées par les charges contre le bois . A droite ou à gauche, même constat: Juan Carlos Rey recule, incapable de résoudre l'équation, et abandonne trop rapidement. Bajonazo, entière qui sort sur le flanc, le toro est descabellé à vif, après un avis. sifflets au garçon, quelques palmas pour la dépouille.
Le troisième est un très beau gris dans le style de l'encaste, qui freine dans la cape, tente de sauter la barrière: panique générale - beaucoup trop de gens qui n'ont rien à foutre dans le couloir -. Puis le manso prend trois piques sans pousser, et à nouveau Herrero se met vite en danger, se découvre en se profilant, le novillo a déjà du sentido, et il voit les jambes du chaval se dérober juste avant qu'il n'embiste. Embryon de faena, vite avortée. Epée de mort, "efficace" après SEPT tentatives et trois descabellos. Catastrophique! Mais le pire est à venir...
Sort le quatrième, negro liston, très armé, première pique dans les reins, peu poussée - comme on comprend !!- puis piquette symbolique, et Rey repart à reculons pour sa "faena" au cours de laquelle le novillo occupe d'autorité le terrain du novillero, qui subit et recule, mais se permet tout de même un desplante déplacé après s'être fait bouffer, malgré quelques naturelles potables. Ensuite, c'est la débâcle: UN, puis DEUX, puis TROIS avis, après pinchazos, demie dans les reins, de nombreux désarmés- par la cuadrilla complète - un nombre incalculable de descabellos ratés au cours de l'agonie du bicho qui longe les planches, avant de rentrer moribond au toril. Triste fin pour un  torito qui méritait un opposant digne de lui.
Bronca qu'on imagine pour Rey!
Entre la peste et le choléra, il fallait choisir un opposant pour le cinquième novillo. J'aurais préféré un sobresaliente, mais c'est donc "l'autre" des deux apprentis qui fut appelé à la barre  pour affronter ce novillo toro qui tape dans les planches, mais qui laisse vite deviner un fonds de noblesse parfaitement exploitable. Un batacazo, d'abord, dû à la très mauvaise mise en suerte de Herrero, qui laisse s'échapper le novillo au galop sur le cheval. Deuxième embestida sans pousser, troisième depuis le centre, après plusieurs cites spectaculaires du piquero. Derechazos croisés, puis plus distants, sur le passage, quatre naturelles, puis d'autres séries, volontaires, face à un animal assez docile, mais sans réel dominio. Jusqu'au danger, qui fait s'arrêter Herrero. Entière, avant que l'animal ne se couche. Pétition minoritaire. Le palco sait compter, l'oreille est logiquement refusée.
Ce qui fait dire devant nous à haute et intelligible voix à un squatteur du callejon, un "journaliste" connu, sinon REconnu, d'un grand quotidien du SUD OUEST, faisant un signe vers le palco avec le doigt:
" Qu'est-ce qu'ils attendent, les trois andouilles "?
Messieurs du palco, et donc Président Olivier BARBIER, bravo pour votre décision!
Les andouilles ne sont pas forcément au palco, mais souvent dans les callejons, avec tous les parasites et autre mange merde.
Quand aux organisateurs, dussé-je me répéter, ils ont du tri à faire.
Novillada difficile pour les coletudos, mais toujours intéressante pour l'aficionado: aucun de mes amis ne s'est ennuyé.
Qui confirme: cuando hay cabras, hay figuritas que distrayen los tendidos sin peligrarse, y que cortan orejitas.
Cuando hay toro, no hay figuritas, ni orejitas, hay solo chavales con vàlor, y con sus limites. Pero no hay tampoco aburrimiento.
Gracias a ORTHEZ.

mercredi 21 juillet 2010

LUIS CORVALAN HA MUERTO

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Falleció líder histórico del Partido Comunista de Chile

21 Jul 2010




El destacado líder del Partido Comunista de Chile (PCCH), Luís Corvalán, quien fue senador y colaborador del Presidente Salvador Allende, falleció hoy a los 94 años de edad. Al morir, Corvalán trabajaba en su residencia en la redacción de un libro sobre la historia del PCCH y su aporte al proceso político chileno. Corvalán condujo ese partido como secretario general desde 1958 hasta 1989, cuando fue sucedido por Volodia Teitelboim, también fallecido recientemente.



VESSIES ET LANTERNES IMPÉRIALES

Une idée et une seule sur laquelle le bon sens français devrait aboutir à l’unanimité:


Les Français sont célèbres pour être rationnels et cartésiens, soyons digne de notre réputation de « clarté gauloise » et renouons avec l’élementaire bon sens. Dans bien des domaines, il est mis à mal de manière indécente par des médias, des politiciens qui veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Mais comme en ce moment je suis sur le sujet cubain je voudrais insister sur un point et un seul :

Nous sommes tous d’accord y compris notre gouvernement sur le fait que les Cubains subissent de la part des Etats-Unis une aggression illégale injuste, qui est condamnée tous les ans par tous les pays sauf les Etats-Unis et Israël. Tous les pays y compris le notre. A ce titre la France approuve tous les ans à l’ONU un rapport qui détaille les terribles conséquences de ce que subit le peuple cubain. Ce fait incontestable implique au moins une conséquence: Cuba subit une guerre qui s’attaque en priorité à la population civile et qui par l’étranglement prétend forcer ce peuple à se débarrasser de ses dirigeants, de son système, ce qui relève d’une ingérence inadmissible et d’une guerre ignoble contre une population civile, guerre qu’aucun prétexte ne justifie.

Donc si nous sommes d’accord, et je ne vois comment nous ne le serions pas, la conséquence logique est que tout gouvernement a le devoir de se prémunir contre ce genre de chose, et en particulier de sanctionner ceux qui acceptent contre espèce sonnante et trébuchante de collaborer avec l’ennemi ? OUI , nul ne peut dire le contraire.

Alors ceux qui mènent une campagne active pour trensformer en prisonniers d’opinion, en « politiques » ceux qui sont des agents stipendiés de l’ennemi, veulent simplement que Cuba renonce à se défendre.

Non seulement ils acceptent l’injustice après l’avoir reconnue année après année officiellement et ne font rien contre ceux qui mènent cette criminelle agression mais celui qu’il veulent sanctionner est le gouvernement cubain et surtout le peuple cubain s’il se défend. Les sanctions prises par l’Europe au titre de la position commune sont non seulement une aggression que rien ne justifie mais une attitude parfaitement illogique que le bon sens français ne saurait cautionner.

CQFD.

Danielle bleitrach