dimanche 3 avril 2011

APRÈS MON COUP DE GUEULE .

APRÈS MON COUP DE COLÈRE SUR LE FAUX SLOGAN DE L’AUTHENTICITÉ DE MARCIAC ….


Merci !


Vous avez été très nombreux à m’exprimer votre sympathie sous des formes multiples, beaucoup d’encouragements, de remerciements, pour mon initiative, des témoignages de satisfaction, mais aussi le ressenti d’une frustration mal contenue: j’ai ainsi découvert que chez certains(es) la colère a depuis longtemps laissé place à la résignation, comme une fatalité contre laquelle il est vain de réagir, dans un climat de soumission à des choix imposés, sans discussion ni débat sérieux avec les citoyens contribuables, comme si les uns avaient le pouvoir de décider, et les autres n’avaient que le devoir de se soumettre. Ce que ne comprennent pas ceux qui ont décidé de ne pas comprendre, et c’est bien dommage !



On m’a dit aussi : « Ton combat est perdu d’avance » !



Et d’une, je ne mène pas un combat pour ou contre quelqu’un ou quelque chose, je crois avoir été clair : je dénonce une politique municipale, des faits, et des attitudes, que j’estime déplacés, démesurés, certains indignes d’un élu, comme la non-réponse à mon courrier.



Le village est à nous, le maire n’en est que le locataire: interdiction donc de défigurer notre patrimoine.



Et de deux, s’il veut gagner, et s'il se bat pour gagner, celui qui se bat n’est jamais sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas, lui, est sûr de perdre.



Peu de réactions visibles sur mon blog, - craintes, humilité, ou autres motifs- mais mails de partout, d’Espagne, du Canada, de Tahiti, et de France, évidemment, appels multiples au téléphone, sans compter les témoignages de vive voix. L’occasion de découvrir aussi, en dehors du problème de cette scandaleuse construction, que l’attitude du maire vis-à-vis de moi, lors de l’incident survenu sur la tombe de ma famille, n’a rien d’exceptionnel, d’autres nombreux griefs qui lui sont adressés par ailleurs semblent justifiés, c’est en tout cas le sentiment assez fréquent recueilli auprès de mes contacts.


D’où il ressort un premier enseignement : lorsqu’une seule liste brigue les suffrages d’une élection municipale, que toute opposition est muselée, que l’on finit par se croire seul au monde face aux medias à disposition, la démocratie n’en ressort pas grandie. On y reviendra.

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