DÉBUTS D'APODERADO "EN FANFARE" DE JULIO APARICIO
Cela s'est passé hier, dans les arènes de la localité madrilène de COLLADO MEDIANO.
Depuis le callejòn, Julio APARICIO, nouvel apoderado de E. HUERTAS, - qui vient de se séparer de CAMPUZANO-, encourage son poulain.
Le cinquième novillo de l'excellent lot de JOSE ESCOLAR GIL inflige une cogida spectaculaire a Emilio HUERTAS - dont j'ai plusieurs fois traité de ses actuations sur ce blog -. Pas de blessure de la corne, seulement des contusions. Au bout de quelques minutes, dans une attitude qui l'honore, HUERTAS revient face au toro et le tue, sans accomplir de faena.
Une partie du public demande l'oreille: conciliant, le président l'accorde.
Mais c'est ici que çà se corse: les membres de la cuadrilla se mettent à houspiller le personnel pour tenter d'obtenir un second trophée, et pour cela, ils empêchent les muletiers d'enlever la dépouille du novillo. Finalement, le novillero accomplit la vuelta dans l'arène en promenant son oreille, pendant que les mules d'arrastre finissent enfin par enlever la dépouille du novillo.
Pas content du tout, Julio APARICIO commence à invectiver le président de la course, lui reprochant de n'avoir pas accordé un second trophée. Le ton s'envenime, au point que, face à la situation, les policiers de la Guardia Civil présents dans le callejòn le prient de décliner son identité, ce qu'il refuse d'abord, pour ensuite finir par s'exécuter.
Par la suite, à leur tour, les membres de la cuadrilla furent priés de décliner leur identité. J'ignore si tous les présents dans le coso durent accomplir la même formalité. puisque notamment même un des garçons d'arrastre eut des mots avec le nouvel apoderado.
Pour couronner le tout, et selon plusieurs témoignages, APARICIO et deux personnes qui l'accompagnaient ont ensuite quitté le bar de la ville où ils s'étaient arrêtés pour boire, sans daigner payer leurs consommations.
Un monde d'honneur, un monde de gentlemen!
Organisateurs de novilladas, si vous faites appel à Emilio HUERTAS, pour vos prochains carteles, rappelez vous du nom de son apodo: Julio APARICIO, tricheur, caractériel, indélicat- c'est le moins qu'on puisse dire-, homme d'honneur, un vrai gentleman.
La garantie, avec une émule de CASAS, qui dicte ses exigences au palco, d'une novillada réussie.
4 commentaires:
Hola pedrito, je vois que tu es bien informé :)
J'ai assisté à cette novillade et sache que l'amende n'est qu'un moindre mal pour leur attitudes. Aparicio c'est cru je ne sais ou et je me suis pas gêné pour lui faire comprendre que si il veut être comédien, il c'est trompé de lieu.
Abrazo.
Yannick.
Cela t'étonne-t'il Pedrito? Pas moi.
Quand on voit ce qu'a été sa vie de torero. Rien, à part le nom de son père et deux oreilles à Madrid un jour de chance où à ce que dit toute la planète toro, il avait "les yeux comme des soucoupes". Il n'a plus toréé ensuite et a du revenir pour payer le dû et les excès passés. Comme je te l'ai dit sur un autre forum sur lequel je ne suis plus, j'ai vu son "retour" à Santenader. Avec sa claque. Une cata. Il a pris bronca sur bronca. Il toréait pour "pasar por adelante". Sinon, restait à la maison. Il n'a rien fait sauf cet accident dans la gorge à las ventas et ses prétentions à son retour où il voulait passer à la caisse en disant qu'il allait bouger les foules. Il s'est fait éconduire. Il a traîné son mépris jusqu'à se faire couper la coleta par David Fandila el Fandi, et c'est ce qu'il avait de mieux à faire.
A nouveau, il se comporte comme un niaquoué. C'est hélas sa nature. Touty le monde lui tourne le dos. Il a une très haute idée de lui alors qu'il n'est rien. Il continuera à partir sans payer. Il n'est toujours pas guéri de ses excès, si tu vois bien ce que je veux dire...et il semble à nouveau souvent en manque...
Attendons nous à des sorties bizarres encore. Aucun grand matador ne se mettra avec lui : sa parole ne vaut pas tripette et il n'a aucun pundonor !
Voilà, c'est clair ?
Dionxu
C'est quoi un "niaquoué"? senor Dionxu? sous entendriez vous qu'en plus, il est toxico, il est vrai que les "niaquoués" sont facilement opiomanes!qui plus est, de méchantes langues disent qu'il ne serait pas seul dans ce cas!
allons allons, pas beau tout celà senor dionxu! et même, carrément dégueulasse!
Ben vouiiiii.
Chulo, tu as mis en plein dans l'Emile !
Blague dans le coin, les fluctuations de caractère du Julio sont tout à fait le reflet des façons de vivre à la Delarue, dont la mort va créer un plan social chez les dealers en poudre blanche.
Et pour couronner le tout, son entourage à Santander ne permettait pas le moindre doute. Et il suffisait d'ailleurs de le regarder se tripoter le nez, et de jeter un oeil sur les siens pour voir à quel degré il était...
Il se chargeait dur pour se mettre dans le ruedo car son bagage technique était des plus rudimentaires. En revanche, pour le flamenco sans toros ca doit aller, un peu comme Javier Conde devant ses miroirs...
Ce n'est pas ce que je vais chercher quand je vais la corrida.
Et en plus, je l'avais indiqué dans mes papiers...Ce qui m'avait valu quelques réflexions. Mais je m'en tamponnais complètement déjà à l'époque !
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