« EL
JULI, la figura, a toréé 40 corridas en 2013. QUARANTE !
A quelques rares exceptions
près, les animaux qu’il a lidiés étaient des toros de pacotille.
Voici
des chiffres, chacun doit tirer ses conclusions
-
12
corridas et un toro de Garcigrande/Domingo Hernandez, ce qui représente 31,25%
des élevages qu’il a lidiés
-
6
corridas de Victoriano del Rio ( à Séville, après sa cogida, il n’en a estoqué
aucun), ce qui représente 12,50% du total
-
5
corridas et un toro de Daniel Ruiz, 13,75%
-
3
corridas et un toro de JPD plus une autre de Cuvillo, soit 8,75% pour chacune
-
3
corridas d’El Pilar, 7,5%
-
1
corrida et 1 toro de Zalduendo, 3,75%
-
1
corrida avec les fers de Torrealta, Santiago Domecq, Joselito, et Capea, 2,5%
chacune
-
1
toro de Vellosino
Sur QUATRE VINGT- toros estoqués, SOIXANTE DIX
HUIT provenaient
d’origine Juan Pedro Domecq, les deux derniers de Murube, ce qui signifie 97,5% Domecq contre 2,5 % de Murube, mais ce qui signifie également que sur 13 élevages
lidiés, 12 proviennent de la même origine. Ou encore que 75,6% du bétail que le
Juli a estoqué provient de 5 ganaderias : Garcigrande, Victoriano del Rio,
Daniel Ruiz, Juan Pedro Domecq et Nuñez del Cuvillo, provenant de la même
branche que se sont partagés les reproducteurs, reproduisant les mêmes qualités
et défauts, malgré quelques légères variantes.
Ainsi va
la fiesta, cramponnée contre vents et marées aux multiples échecs, pendant que
disparaissent les uns après les autres de nombreux encastes
Une
figura devrait toréer n’importe quel type d’encaste, les plus dures comme les
animaux débiles qui mangent la muleta, mais jamais aucun matador vedette d’antan n’avait osé faire ce que se permettent les
figuras d’aujourd’hui.
Les « figuras »
d’aujourd’hui nous prennent pour considèrent comme inutiles, nous prennent pour
des gogos, alors que c’est nous qui les faisons vivre.
Par ce
texte, en exposant mon point de vue, je sais d’avance que je n’obtiendrai rien,
au moins, je veux que certains sachent et m’entendent.
Afin que
de vraies figuras viennent et se mettent à toréer de vrais toros. »
Fin de
texte de Daniel Pérez- Blog Torosenandorra 2-
Ces
quelques statistiques me paraissent valoir un discours.
Le texte
vient d’être publié par un aficionado espagnol, alors que feu le G10 réduit à
un G5 tout aussi prétentieux vient de s’adresser publiquement à l’empresa Pagès,
de Séville, pour l’informer que ses cinq petits matamores refusent désormais de
figurer aux cartels de la Feria d’Avril.
Une
affaire de gros sous.
L’empresa
avance l’argument qui suit : la crise économique qui frappe l’Espagne a
pour conséquence une baisse de fréquentation des arènes de la Maestranza, par
conséquent, Pagès se voit contrainte de baisser les cachets des figuras. Mais
celles-ci prétextent un « manque de respect » du à leur classe, ce
qui évidemment soulève en Espagne un vent de fronde contre les prétentions des cinq
lascars gavés de fric, et qui n’en ont jamais assez, et qui, ne connaissent pas
la crise, bien au chaud sur leur matelas financier, alors que la plupart de
leurs exploits taurins se déroulent devant des animaux issus du mono encaste,
noblissimes jusqu’à la débilité.
D’où la
publication de ce texte opportun, qui selon moi met un peu plus en évidence le
mal profond qui ronge ce monde taurin : la tempête que ces toreros ont
eux-mêmes provoqué par leurs folles exigences, a beau secouer le « titanic »
de la fiesta brava, ils continuent de snober ceux qui tentent de leur faire
entendre raison, de mépriser le public, les éleveurs, tout ce qui les entoure
et les fait vivre.
Sûrs de
leur bon droit, imbus d’orgueil, avides de fortune, ils n’ont aucune aficion,
seule compte et commande leur addiction au
fric.
Partout,
sur les blogs du pays voisin, ils reçoivent la volée de bois vert qu’ils
méritent : « prétentieux, boudeurs, tricheurs, honteux, qu’ils s’en
aillent, et ne reviennent pas, petits privilégiés mal élevés, capricieux »,
voilà comment de nombreux blogs qualifient les cinq ennemis de l’intérieur. Mais
je ne suis pas sûr que les 5 tout petits soient prêts à reconnaître qu’ils se
sont trompés. Et fassent amende honorable. Impossible, improbable. Le fric…. D’autant
que malgré tout, quelques blogs pour touristes et toreristes, ainsi que les
empresas qui font finalement marche arrière face aux enfants gâtés, - les
espagnols écrivent partout que l’empresa a baissé son pantalon, comme il
fallait s’y attendre,- continuent ici et
là malgré tout, de mettre tout leur talent à ripoliner les aspects les plus détestables de la pseudo corrida, - il y en a tant !- alors que les
aficionados en combattent les travers, tricheries et magouilles. Les aficionados qui, eux, vivent
leur passion sans en tirer profit, - au contraire, elle leur coûte cher -,alors
que la plupart des gens qui animent ces blogs lame-culos vivent de leur
commerce.
Et
continuent de laisser croire à Juli, Talavante, Manzanarès, Morante, Perera, le
petit groupe de "figuras" spécialisé dans le medio toro qui a succédé au G10, qu’ils peuvent tout exiger, tout se
permettre, même les plus honteuses saletés : leur laisser croire enfin qu’on
les attend partout, dans toutes les plazas où triomphe la tauromachie truquée, comme les nouveaux rois mages de la nativité.
Champion du "julipié" et du destoreo tricheurs: le Juli
Commentaire d'un aficionado espagnol sur le Juli, quitte à fâcher les inconditionnels de "l'artiste": on dirait un faucheur ( un SEGADOR!!)
Commentaire d'un aficionado espagnol sur le Juli, quitte à fâcher les inconditionnels de "l'artiste": on dirait un faucheur ( un SEGADOR!!)
1 commentaire:
Piqûre de rappel:
Quelle proportion de ces élevages "artistes" spécialement conçus pour "figuras artistas" ne figure pas dans la "lista negra" figurant en haut de cette page?
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