.....Par mon ami Gérard, je l'ai juste un peu retouchée. Le racisme en moins.....
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Je
voulais vous féliciter
il
en a fallu du "courage"
des lâches
des lâches
Pour
décider de ponctionner
De
leurs soi-disant avantages
Tous
ces bienheureux retraités.
Il
est vrai qu'ils sont redoutables
Et
pour tout dire presque enragés
Avec
leurs béquilles,leurs bandages
Sans
parler des chaises percées.
De toutes leurs tripes ils s'indignent
Du règne des abominables
parachutes dorés
De toutes leurs tripes ils s'indignent
Du règne des abominables
parachutes dorés
*
Pour vous il y a ce bon côté:
Peu
s'en iront à l'abordage
Afin
d'incendier l'Elysée
Ou
de construire des barrages.
Et
puis ils vont bientôt crever
Alors
pourquoi donc s'en priver ?
Sans doute ignorez-vous,
Vous l'enfant gâté du système
Vous l'enfant gâté du système
Ce
que fut leur enfance "dorée"?
*
La
deuxième guerre mondiale
Avec
son lot de privations
De
bombardements, un régal
Pour
qui aime les films d'action.
Et
ensuite ce fut l'école
Où
l'on passa bien peu de temps
Pas
comme tous vos énarques
Qui en sortent à 27 ou 30 ans.
Souvent
après c'était l'usine
Où
l'on entrait à 14 ans
Quarante
huit heures par semaine
Quinze
jours de congés payés ...
Vraiment
l'existence rêvée.
Votre
service militaire
Dites
: où l'avez vous fait ?
Pour
nous, 28 mois d'une guerre
Trente
mille jeunes y sont tombés
Pour le résultat que l'on sait (!)
Pour le résultat que l'on sait (!)
Mais
cela n'est pas votre affaire
Alors
pourquoi donc se gêner
Pressurons ces retraités nantis
Pour mieux redistribuer
Aux milliardaires vos amis
Les grosses fortunes de France
Les grosses fortunes de France
Qui
jamais n'ont travaillé,
Le fric volé à nos finances
Qu'ils planquent aux "paradis"
Le fric volé à nos finances
Qu'ils planquent aux "paradis"
Que vous et vos amis ont créés.
Pour
ce qui est du logement
Pour
sûr nous fûmes gâtés
A
six dans l'appartement
D'à
peine soixante mètres carrés
Sans
aucune commodité....
L'eau au puits, les chiottes contre la haie
L'eau au puits, les chiottes contre la haie
Merci
pour tant d’ingratitude
Envers
ceux qui ont lutté et tant donné
Être enfin à ce point méprisés
Par
votre caste et vos moutons,
Les
marcheurs à reculons
Qui imposent vos aberrations
Qui imposent vos aberrations
Sans
doute l'histoire de France
N'est
pas votre tasse de thé
Elle fut écrite hier, au mépris,
Des luttes que vous méconnaissez
Des luttes que vous méconnaissez
Un
jour, vous vous en apercevrez...
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