Les méchants et les gentils
CAPTURE D'ECRAN
Figurez-vous
que la lutte des classes n'existe plus en France, mais aussi dans le
monde. Cette lamentable fable a disparu avec la chute du mur de Berlin.
Voilà, c'est dit. De ce fait, il ne reste plus que des méchants, envieux
et privilégiés, et des gentils qui mouillent la soie de leur chemise ou
le beau tissu de leur tailleur d'un grand couturier pour notre bien
commun et l'avenir de notre pays.
Et
tous ces gentils, qu'ils soient dans la politique politicienne, dans
les médias, dans les entreprises, experts ex cathedra ou ailleurs,
toujours pour le bien public, de crier haro sur le contrat de travail à
vie dans le secteur privé, dans la fonction publique ou pour les agents à
statut tels les cheminots. Le contrat de travail à durée indéterminée,
voilà la tare de notre société qui se ferme ainsi à des lendemains qui
chantent!.
Par
contre, aucun défaut dans l'argent public déversé à flots dans les
caisses du patronat. Les méchants ne sont pas non plus les actionnaires
qui se gavent tant et plus. Et l'UE, cette organisation immaculée du
capitalisme sur notre vieux continent, ne détient aucun paradis fiscaux
en son sein et de ce fait, aucune force de l'argent ne fraude le fisc de
sa patrie.
Didier
Migaud appartient lui aussi au camp des gentils. Socialiste depuis
toujours, ancien député du même barbelé, il fut bombardé par Sarkozy
patron de la Cour des comptes. La gôche de Hollande l'a évidemment
conservé à ce poste éminent de la très très haute fonction publique.
Et
ledit Migaud, toutes les semaines ou presque, monologue dans un rapport
de fermer écoles, hôpitaux et autres services publics, de punir les
collectivités, de vanter la précarité pour tous et d'assassiner ce qui
reste d'agents à statut, notamment les cheminots. Plus d'emploi à vie
donc pour ce chantre du camp des gentils.
Mais
figurez-vous que monsieur Migaud est nommé à vie comme big boss de la
Cour des Comptes. Mais c'est vrai, il est dans le clos des gentils.
Autre
personnage éminent dans ce bord: Nicole Notat, ex-cheffe de la Cfdt.
Aujourd'hui, avec le patron de Michelin, elle rend un rapport à Macron
en vue de la future loi entreprise à la sauce patronale.
Merde, souriez ! Sinon, vous ne serez jamais comptabilisés dans les rangs des gentils. Non mais!
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