mardi 27 mars 2018

A CEUX QUI HAÏSSENT LA C.G.T.!




 
 
 
 Michel ÉTIEVENT est historien militant, écrivain, journaliste....Son texte est une piqûre de rappel à ceux qui ne connaissent rien ou trop peu des conquêtes sociales dues aux luttes des travailleurs avec leurs syndicats, notamment de la CGT, en 1936 et à la Libération, avant que les Américains ne provoquent la scission de la CGT  pour l' isoler et l'affaiblir en créant FO avec leur dollar US, et ceux des médias aux ordres du système capitaliste qui en prennent trop à leur aise avec les vérités historiques qui dérangent leurs plans de carrière. Quel pouvait être l'intérêt d'affaiblir la CGT, si ce n'était, en 1947, date de la scission syndicale, comme aujourd'hui, de faire plier les salariés devant les prétentions des patrons milliardaires et des gouvernants et politiciens tout dévoués à leur système dit "libéral", au détriment des salariés qui seuls créent les richesses?
Pour ce qui concerne les prises d'otages, il faut savoir ce que parler veut dire, et cesser de prendre les gens pour des ignares, en se répandant partout en assertions mensongères destinées à dresser les gens qui luttent pour défendre leurs conditions de vie contre ceux qui se satisfont de leur sort au point de jalouser les premiers.....Pour avoir été moi-même pris en otage une nuit de 1978 pendant deux heures, chez moi, à mon domicile, je peux témoigner de l'horreur des heures vécues, avec une arme braquée sur moi par deux jeunes blancs-becs délinquants, saouls et drogués, l'un me menaçait continuellement avec son arme et me tenait des propos totalement farfelus, sur Soljenistyne, entre autres.... Sur l'URSS et ses goulags, comme si j'en pouvais être responsable. Ce qui d'ailleurs ne l'a pas empêché depuis cette époque d'être embauché en "qualité " de journaliste par le "grand quotidien régional La Dépêche du Midi" du grand radical de "gôche" Baylet. Alors, chiens de garde journaleux  du système, ne vous méprenez pas sur les mots. Cessez de nommer preneurs d'otages des gens qui n'ont aucune autre ressource que de se mettre en grève pour défendre leur métier, leur salaire, leur outil de travail,  et de les comparer aux criminels preneurs d'otages qui assassinent gratuitement des innocents. Sur le plan des luttes sociales, ce sont les salariés qui sont pris en otages par les gardiens du temple capitaliste, hier Hollande, Sarkozy, Chirac, Mitterrand,  aujourd'hui Macron, tous dévoués aux appétits insatiables du grand patronat milliardaire.

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