La soirée des Tropiques
Russophobia : la maladie sénile de l'impérialisme
Russophobia : la maladie sénile de l'impérialisme
avec
Yves Loir
Bruno Drweski
Monika Karbowska
Diana Johnstone
Subhi Toma
Badia Benjelloun
et des russkofs le couteau entre les dents !
Yves Loir
Bruno Drweski
Monika Karbowska
Diana Johnstone
Subhi Toma
Badia Benjelloun
et des russkofs le couteau entre les dents !
Annie Lacroix-Riz s'est faite excuser,
solidaire mais indisponible du fait d'un impondérable.
solidaire mais indisponible du fait d'un impondérable.
Captation
video de la première "table ronde" publique, en vue du traitement
social et idéologique de l'épidémie de syndrôme russophobique aggravé
que propagent actuellement l'impérialisme étasunien et ses obligés. Pour
soulager de la propagande névrotique et anxiogène propagée par
l'appareil idéologique désormais totalement aliéné aux intérêts des
sponsors de l'OTAN, 6 interventions d'éducation populaire, bien
informées et instructives qui permettront au public de mieux comprendre
le phénomène dans ses dimensions historiques et idéologiquesDans
les circonstances présentes, humiliantes et honteuses pour notre pays,
nous relayons bien volontiers l'appel de François Asselineau, invitant
les parlementaires ayant conservé un minimum de dignité et de sens de la
justice et de leurs responsabilités, à destituer notre méprisable chef
de l’État. Ce dernier s'inscrit certes dans les pas de ses deux
prédécesseurs mais ça commence à bien faire !
Emmanuel
Macron vient de décider solitairement d’associer la France à des
frappes militaires américaines et britanniques unilatérales en Syrie,
alors que l’Allemagne, l’Italie et le Canada s’y sont notamment refusés.
Cette décision d’une exceptionnelle gravité a été décidée par Macron :
- seul et en toute opacité, probablement après quelques conciliabules téléphoniques avec le président des États-Unis et la Première ministre britannique,
- sur la base d’une accusation dénuée de toute preuve,
- sur la base d’une accusation possiblement inventée de toute pièce par Washington, comme le furent les prétendues « armes de destruction massive » de Saddam Hussein en 2003,
- sans aucun mandat de l’ONU,
- en violation indiscutable du droit international,
- et sans avoir obtenu l’aval préalable des parlementaires français, en vertu de l’article 35 alinéa 1 de la Constitution qui pose que « la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement ».
Certes,
le président de la République a invoqué l’article 35 alinéa 2 pour
annoncer que « le Parlement sera informé et un débat parlementaire sera
organisé, suite à cette décision d’intervention de nos forces armées à
l’étranger ». Mais :
- cette disposition ne figurait pas dans le texte d’origine de la Constitution de 1958 approuvée par référendum par 82% des Français ; elle n’y a été ajoutée qu’en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, par la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 dite « de modernisation des institutions de la Ve République », adoptée sans l’aval des Français, à leur insu, et par la procédure du Congrès.
- sauf à vider complètement de sens l’alinéa 1, cette disposition de l’alinéa 2 ne saurait concerner que des interventions militaires à l’impact très limité, à vocation purement humanitaire (notamment pour venir au secours de citoyens français), et ne risquant pas de nous entraîner de facto dans une guerre frontale contre un pays souverain comme la Syrie, a fortiori dans une guerre avec la Russie.
La
lecture biaisée que fait Emmanuel Macron de l’article 35 de la
Constitution est donc totalement inacceptable en l’espèce. Car l’alinéa 2
de l’article 35 prévoyant seulement « un débat qui n’est suivi d’aucun
vote », son application dans le cas syrien reviendrait à accepter que
Macron, seul, s’arroge le droit d’entraîner potentiellement le peuple
français dans une escalade dévastatrice avec la Russie, qui peut déraper
à tout moment dans une guerre mondiale aux conséquences incalculables
et peut-être cataclysmiques, et cela sans que les parlementaires,
représentants de la souveraineté nationale, puissent même donner leur
autorisation !
La
décision solitaire de Macron est ainsi non seulement contraire à la
prudence et à la sagesse dont doit faire preuve un chef d’État lorsque
la paix mondiale est en jeu, mais elle est illégale au regard de la
Charte de l’ONU et du droit international, et elle bafoue l’esprit même
des institutions et de la démocratie.
Le
président de la République vient ainsi de faire preuve d’un
« manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de
son mandat », selon les termes précis que requiert l’article 68 de la
Constitution pour engager la procédure de destitution du chef de l’État.
François
Asselineau demande donc aux parlementaires français de se constituer
immédiatement en Haute Cour et d’engager la procédure de destitution du
président de la République prévue par l’article 68 de la Constitution.
Blog de Pierre LÉVY "çà n'empêche pas Nicolas"
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