lundi 23 juillet 2018

LE ROI N'EST PAS MORT!



Après le silence dédaigneux, maintenant le mépris.

Publié le 23 Juillet 2018

Sa Suffisance parlera ...peut-être
quand celle-ci "le jugera utile" (sic)
Après le silence dédaigneux, maintenant le mépris.
Ce qui de plus en plus ressemble à un "salazarisme macronien" nous éloigne des principes et vertus de la République.
Mépris du mandat tordu au gré de ses appétits et enjeux de pouvoir, mépris de la représentation nationale, dédain du suffrage universel pris comme marche pied escamotable du carrosse de sa légitimité.
De ce carrosse, une image s'incruste depuis le 21 juillet : certainement que pour forcer la poste, Manu El Monarc va sacrifier un des chevaux de l'attelage, celui le moins alerte, pour alléger l'équipage. Certes va-t-il purger son cabinet noir, mais la liste d'attente pour occuper les siège est garnie.
Reste que cela ressemble plus à la fuite en cherchant à éviter Varennes qu'à une monté au front. Ce front dont seule normalement la honte devrait le couvrir et donc pour la masquer va le conduire à jouer l'effronté devant les institutions dont pourtant il est le gardien
Oui, ce qui se passe autour de l'affaire "Macron-Benalla" est la tentative d'instaurer une république bananière dont la "United fruit" de 2018 en Europe se nomme CAC40, pilotée depuis Davos et autres Bilderberg.
Cela vise par à coup à installer à la tête du pays un avatar de Salazar, maître de sa PIDE-DGS (sinistre police politique portugaise de l'époque) à la fois tutelle et supplétif de la police "officielle". Les 5 mises en examen permettent une première lecture de l'articulation en construction.
Ce qui se joue est grave. Canaille le rouge dès samedi évoquait l'idée d'un putsch à fermentation lente mais putsch tout de même.( http://amers-cap.com/2018/07/de-l-etat-d-urgence-au-coup-d-etat-constitutionnel-ce-que-revele-cette-crise-majeure.html).
Si tout confirme que la volonté d'un passage en force reste sur la table du pouvoir, les réactions syndicales dans la police, la réaction du parlement tendent à montrer que la base d'action du proconsul de l'Elysée se réduit.
La réaction de la presse (en opposition ou soutenue par ses détenteurs?) retire des points d'appuis sous les pas du Tartarin du Touquet Paris Plage, mais ses projets persistent.
Notons un absent de taille. le peuple qu'aucune force parlementariste républicaine n'appelle à intervenir dans cet affrontement. Convoqué que comme témoin, il n'y aura pas d'issue sans son intervention consciente et souveraine comme l'exige la constitution que Manu El Monarc le salazarien  se doit de mettre en place pour répondre aux exigences de ses pairs.
En 1932, Salazar consolide le régime totalitaire. Il introduit une nouvelle constitution qui lui confère les pleins pouvoirs et le contrôle total de l'État: c'est l’Estado Novo (État Nouveau). Regarder les textes proposé par la camarilla qui encadre le Tartarin de 2018.
Le macronisme se révèle pour ce que Canaille le rouge ne cesse de dénoncer : c'est du lepenisme, l'intelligence en plus. Un peu comme Salazar par rapport à Franco : l'image est différente mais le fond et les moyens pour parvenir à leur fin sont les mêmes.
Ceux qui n'en appellent pas à l'intervention démocratique et populaire prennent le risque de laisser l'espace aux contempteurs masqués ou pas de la démocratie et laisser s'ouvrir la porte à tous les aventurismes factieux.

Note de P.  Le titre est seul de moi.
1000% d'accord avec  Canaille. La démocratie républicaine court tous les dangers totalitaires. Le peuple- ses représentants -  semble muet. Sans voix! Seule la droite semble vouloir tirer son épingle de la comédie méprisable que nous joue le petit dictateur. Sans vergogne: elle a la mémoire si courte qu'elle s'imagine que les frasques et crimes de Sarko  sont tombés dans les  profondeurs de notre mémoire

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