lundi 20 août 2018

FERIA DE BILBAO




Reseña de la seconde corrida - Victorino Martin- bien dans le type Albaserrada-Santa Coloma à prédominance Saltillo, 
pour Escribano, Fortes et Lorenzo.
Faibles les 1 et 2 sifflés à l’arrastre.
Le 3 liant à peu près une faena mièvre qui a donné quand même une oreille, la seule à Alvaro Lorenzo qui est resté pourtant sous la valeur du toro.
Le 4 très dur pour Escibano qui a joué sa vie contre un cardeno couard qui cherchait à l’attraper à chaque fois qu’il embistait. Il perd au moins une oreille aux aciers en pinchant 2 fois. Dommage. Le 5 envoie Fortes à l’infirmerie avec un puntazo à la face postérieure du genou, il semble sans conséquence. Mais ce torero se fait prendre d’une manière ou d’une autre à chaque fois que je le vois en piste. Son toreo n’est pas sur et il prend des risques inconséquents et considérables au regard de ce qu’il peut obtenir. Il n’a rien à faire dans une arène telle que Bilbao. S’il continue comme cela, il y laissera sa peau. Il a essayé de faire une vuelta forcée au 2, bien vite remis à sa place par ce public connaisseur.

Sergio Aguilar est maintenant vêtu d’argent et est subalterne de Lorenzo : il salua au 6 que les autres banderilleros n’ont pas réussi à banderiller…Ce 6, tardo, est venu a mas et a pu être toréé à gauche relativement bien.
Aucune pique digne de Bilbao, un deuxième picotin pour le 1 et le 2. C ‘est incompatible avec une arène de cette catégorie. Il faut dire que pour voir des toros charger à distance qui cherchent à tout moment les pieds des maestros est moins intéressant pour le public que des demi-toros qui tournent autour d’un piquet. A peine 1/8 d’arène, ce vide est inquiétant pour des toros si reconnus.
Alvaro Lorenzo qui a été le mieux servi aujourd’hui use trop du pico. Ca ne passe pas la rampe ici. Et s’il continue à nous donner des bajonazos comme celui du 6, il ne coupera des oreilles qu’en troisième catégorie.

On va dire quand même bonne tarde de toros, très variée, avec la couardise habituelle des Victorinos qui sèment l’effroi sur les étagères, mais pas ou peu dans l’esprit des purs qui y voient une régression du bétail dans une belle présentation.
Ce qui est insuffisant pour nous.
Denis

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