......A NICOLE ET CHRISTIAN.....
Je
n’oublierai jamais votre spontanéité, votre présence si
attachante, votre gentillesse, cet amour commun du chant dans votre beau couple, et vos
encouragements, ce soir-là de vacances à Hendaye, j’étais partagé entre mon envie de chanter et le
chagrin que je cachais à mon trésor, j’avais le cœur brisé, pour elle, pour mon trésor de femme, qui souffrait de
cette saleté, tout en gardant espoir : mais comment ne pouvions
l’un et l’autre ne pas penser sans cesse lorsqu’on est atteint
de cette saloperie au diagnostic qu’on lui avait froidement,
crûment, diagnostiqué ?: « JE NE VAIS PAS VOUS GUÉRIR, MAIS JE VAIS
TOUT FAIRE POUR VOUS EMPÊCHER DE SOUFFRIR ? »
Depuis lors,
j’ai rarement chanté, même seul, de moins en moins, mais j’’ai
essayé de prendre à Gisèle le plus de tâches que je pouvais, pour lui
rendre la vie la plus douce. Elle prenait le plus de repos
possible.Je l'ai entourée du mieux que j'ai pu. Sans grand succès, hélas!
Nous nous sommes peu
connus, vous et nous, mais je garde le souvenir, d’un
couple serein, cultivé, agréable, qu’on aimerait avoir
comme amis.
Un court moment heureux de
notre existence, bien que chez ma biche chérie tout se dégradait.
Cette année, la semaine prise à Anglet il y a un peu plus de deux
mois fut un bol de bonheur, elle l’attendait, elle y tenait, comme
si elle pressentait quelque chose- évidemment, elle pressentait, devait beaucoup souffrir du mal et d'inquiétude de me laisser seul, j’en suis certain, mais ne le montrait pas, affichait un sourire qui masquait son calvaire,
les photos que je regarde aujourd’hui semblent confirmer une grande
fatigue, ses poumons étaient pleins d’eau, mais nous ne le savions
pas.- Et elle souffrait de plus en plus : "J'ai mal, j'ai mal," revenaient sans cesse. C'était terrible!
Des millions de mercis
d’avoir pris part à ma peine qui est toujours immense, comme vous
devez le deviner. Je vous souhaite d’être heureux longtemps,
longtemps, longtemps, ensemble.
Je pleure, je vous embrasse.
......A MARIUS, "MEC CRÉANT"......
......A MARIUS, "MEC CRÉANT"......
On ne se
connait pas, que par internet. Je te remercie d’autant plus que
j’apprécie tes commentaires engagés, réfléchis, d’un citoyen
qui ne mâche pas ses mots pour dire des choses qui interrogent, pour
peu que l’on s’inquiète des proportions croissantes et des ravages de la
saloperie de maladie. Dans le service de Gisèle, à peine plus d’une
vingtaine de chambres, le toubib oncologue m’a annoncé pour une
semaines QUATRE décès ! Avant la fin atroce – comme les
autres évidemment – de ma biche chérie.
Mille mercis
à toi d’avoir visité mon blog, d’avoir développé des
arguments sérieux pour ce qui concerne ce truc infect, et de
m’avoir apporté ton réconfort.
Salut
fraternel.
…..A
MIREILLE ET JEAN PIERRE H.
Comment
oublier ces rencontres aficionadas, et la votre en particulier,
prélude à de belles et saines amitiés ? C’était un plaisir
renouvelé, chaque année, de se retrouver à Céret, Vic, et notre
première rencontre à Maureillas nous avait ravis, Gisèle avait
tellement apprécié votre amitié, comme elle aimait les gens
agréables et sociables que nous rencontrions, et qui ajoutaient au
charme de ces journées de feria, elle était toujours heureuse de faire
les projets coutumiers, chaque année, et goûtait avec bonheur cette
ambiance que je lui fis découvrir en mai 90, un mois après notre
rencontre. Bonheur qui dura près de 29 ans, dans et hors des ruedos!
Une passion,
un plaisir, qui ne la quitta jamais, au contraire, et qui me laisse
bien seul, bien malheureux. Permettez que je répète une nouvelle
fois: je l’aimE tant !
Je vous
embrasse, de tout mon cœur. Vous aussi, soyez heureux longtemps,
longtemps, longtemps, ensemble.
A
GHISLAINE.....
On s’est
connu, pour quelques heures, autour d’une bonne table, chez Jean
François, mon ami et ancien voisin de Villefranche. Je garde le
souvenir d’un couple agréable, nous nous sommes découverts je
crois avec votre époux pas mal de points communs. Hélas, la vie a
été cruelle pour vous aussi, peu de temps après. Et malgré cela
il y a peu, vous m’avez fait un signe amical, de compassion, que je
n’oublierai pas.
Je vous
embrasse, et espère pour vous de bien meilleurs jours que ceux que
vous venez de vivre, et le plus longtemps possible, parmi vos
proches.
A GÉRARD ET
BÉATRICE.....
Merci à
vous deux, à toi, cher collègue, et camarade et ami, à monsieur
l’arbitre de Roland Garros, votre message, comme tout ceux qui me
sont adressés depuis ces cruelles semaines, m’a été et demeure
un précieux secours. J’espère que nous nous reverrons, un jour,
au détour d’une rue, d’une rencontre innattendue.
Je vous
embrasse. Si le cœur vous dit, Andrest st tout près de Tarbes :
n’hésitez pas....
A TOI, CHER
JOËL, DONT TU VIS LE MÊME CALVAIRE POUR TA MAMAN …..
J’espère
de tout mon cœur que nous pouvons encore espérer. En tout cas, moi,
je suis avec toi, je pense très fort à elle, à vous, je croise les
doigts, pour que cette grande saloperie vous épargne. Je l’embrasse,
à ta maman, ainsi qu’à toi. Courage !!! Pourvu qu’elle ait
encore la force suffisante de se battre......
A MON CHER PIERROT ET
ANNETTE.....
Qui m’aurait
dit, mon Pierrot, dans les années 51/52/53, quand je faisais mes 5
km à pied par la plaine, de Marciac à Laveraët, pour « garder le bétail »,
selon l’expression de l’époque, je passais devant chez toi, je
voyais un minot de 1 ou 2 ou 3 ans devant sa maison, qui m’aurait dit que plus de 65
ans plus tard, j’éprouverais pour ce minot une telle amitié ?
Avec qui je passerais de belles heures à jouer à notre passion
commune : le tarot ? Et que tu m’adresserais des messages
si poignants de compassion et de fraternité, dans une période si
noire de ma vie?
Moi aussi,
mon Pierrot, je te serre contre mon cœur, parce que tu en as un au
moins aussi gros et disponible que le mien, tes mots m’ont fait
pleurer, je te remercie pour le bien qu’ils m’apportent, même
accompagné de larmes de douleur. J’embrasse aussi avec affection
et reconnaissance ta chère Annette.
J’espère
que nous nous reverrons, je ne l’espérais pas il y a peu de temps,
aujourd’hui : SI ! Le retour de ma fille chérie m’a
sauvé de mes idées noires.
Je vous
embrasse encore : mille mercis à vous deux. Pierrot, tu es un
type bien !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire