LA DECADENCIA (Francesc Delcastillo Gómez)
Todo
empezó con el toro. Puesto que todo lo que sucede aquí empieza con el
toro. Sin el toro no hay nada y de la nada poco se puede hacer.
Lamento
de nuevo hablar del sistema, pero no puedo obviar o ignorar a ese
gigante que cada tarde me sacude. Hablar del sistema del toro supone
hablar de un sistema global, más allá del toro. Un sistema que se
extiende a nivel mundial. Son muchos y muy buenos los sociólogos que se
han parado a analizarlo, yo tan solo quisiera apuntar un par de cosas.
Vivimos
en el momento en donde más información a nuestro abasto tenemos, libros
online, blogs, grupos, foros, páginas, de todo. Pero claro, por otra
parte, vivimos en la era del Twitter, de 280 caráctetes, vivimos en la
época de la Wikipedia, del wikihow y del fast food. Lo queremos todo ya,
ahora, lo queremos rápido y barato. No nos paramos a filtrar, a
estudiar o a contrastar, nos fiamos de cualquier gurú que oculta su
identidad real en una cuenta de Twitter. Pudiendo ser los ciudadanos más
formados de la historia somos quizás los más vagos y los más crédulos.
No cuestionamos nada, aceptamos y acatamos. Pudiendo ser más lobos somos
más ovejas.
Pues
bien, los toros son un reflejo de la sociedad. El sistema que impera en
nuestra fiesta es exactamente el mismo que el que impera en el resto de
la sociedad. Somos la generación de aficionados que más fácil lo
tenemos, en cambio somos los menos estudiosos. El sistema tiene un gran
aparato de comunicación que repite y reitera y repite y reitera los
dogmas de su poder. Lo minoritario es minoritario pq no embiste, se
torea mejor que nunca... El nuevo y no tan nuevo a base de machacar y
machacar y machacar estos dogmas los cree a pies juntillas y los
defiende como si con ello le fuese la vida. La falta de espiritu crítico
y de necesidad de aprender y conocer se extrapola a los tendidos de
cualquier plaza.
Todo
empezó con el toro y ahora se reproduce en el tendido. Un público que
entra en la plaza y sale sin enterarse de lo que allí sucede, un público
predispuesto al triunfo, un público que lo aplaude todo y no percibe
absolutamente nada. Dar la enhorabuena al sistema, puesto que si, lo han
conseguido. En el ruedo está el toro bobo, con la muleta el neo toreo y
en el tendido y hasta en el palco el neo borrego.
LA DÉCADENCE
Tout
a commencé avec le toro. Puisque tout ce qui va suivre commence ici
avec le toro. Sans toro, il n'y a rien, et avec rien on ne peut pas
faire grand chose.
Je
regrette de devoir à nouveau parler de ce système, mais il m'est
impossible de taire ou ignorer cette évidence qui m'indispose
à chaque tarde de corrida. Parler du système en tauromachie conduit
à parler du système dans son ensemble, bien au-delà des toros. Un
système qui affecte le niveau mondial. Ils sont nombreux et
compétents les sociologues qui se sont lassés de l'analyser, je
voudrais seulement essayer d'en aborder quelques aspects.
Nous
vivons une époque où nous disposons de plus de moyens de nous
informer qu'il ne faut, des livres sur la toile, des blogs, des
groupes, des forums, des pages, de tout. Mais d'autre part, nous
vivons l'époque du twitter, des 280 caractetes(?), nous vivons l'ère
du wikipedia et du fast food. On veut tout obtenir de suite,
maintenant, très vite, et sans payer, ou le moins cher possible. On
ne prend pas le temps de filtrer, d'analyser, de comparer, on se fie
à n'importe quel gourou qui "sait tout" , qui dicte comme vérités les dogmes du système, anonyme à
l'abri derrière son compte twitter. On pourrait être des citoyens
les mieux au courant de tout, nous sommes peut-être les plus
paresseux et les plus crédules. On ne se pose aucune question, on
accepte, et on abdique. On pourrait être plus loup, on est au
contraire plus agneau.
Et
bien, le monde du toro est le reflet de la société. Le système qui
commande notre fête est exactement le même que celui qui dirige la
société qui nous entoure. Nous sommes la génération
d'aficionados qui possède tout pour apprendre, mais nous
sommes les moins assidus pour étudier et comprendre. Le système
possède son immense réseau pour communiquer, pour répéter,
réitérer, répéter encore et réitérer les dogmes de son pouvoir
de persuasion. Quand on est minoritaire, on le reste, parce qu'on refuse
de lutter, de résister à ce pouvoir, et on finit par répéter ce
qu'on entend partout pour nous obliger à l'apprendre: "on torée mieux aujourd'hui que jamais".
A force d'entendre rabâcher encore et encore ces dogmes trompeurs,
le jeune et le moins jeune spectateurs finissent par les croire pieds
joints, comme parole divine, et les répètent eux-mêmes
comme si leur vie en dépendait. Ce manque d'esprit critique et de
besoin d'apprendre et de savoir, se transmettent jusqu'au sommet des
gradins de n'importe quelle arène.
Tout
ce qui a commencé avec le toro, aujourd'hui se reproduit en totalité
jusque dans le public. Un public qui entre dans la plaza et en
ressort sans avoir analysé ce qu'il a vu, un public qui ne rêve que
de triomphe, qui applaudit tout sans rien comprendre à ce qu'il
a assisté. Lui faire encourager et adorer le système, çà, oui, c'est une
réussite. Dans le ruedo, il y a toujours le toro bonbon, sur le
sable le toreo new look avec la seule muleta, et sur les gradins,
jusqu'en haut du palco même, c'est la bergerie avec ses moutons.
Note de Pedrito: traduction avec la permission de l'auteur.
Pour corroborer cet article, au-delà de l'estocade tronquée qui l'illustre, les derniers non évènements de Séville ne manquent pas de saveur. (°) Un nouveau prophète est sorti du chapeau des magiciens - je dirais aussi bien des maquignons, ces marchands de bestiaux domestiqués - de la fiesta circo. Il s'appelle Pablo Aguado, et Séville s'est pâmée, rendez-vous compte?, devant des toritos faibles, nooooobles.....¡ Enloquesada ! Vuelto loca ! Et tant pis si la "Fiesta brava" mourra du système. Séville est aaaart, aaaaarrte, le reste n'est que balivernes, billevesées, tout au plus exigences d'ayathollas intégristes suffisent pour ravir les gogos, pas besoin de toros braves et fieros pour la survie de la corrida, des partenaires noblissimes suffisent. Comme ceux de Mierdandilla, à Séville. Et qui parle de piques? Y en a-t-il eu seulement , une vraie, sur la vingtaine que l'on devrait attendre?
Soit ! Ici, on se satisfait du medio toro: Mais jusqu'à quand?
(°) Extrait: TorosCompte certifié @toros
Soit ! Ici, on se satisfait du medio toro: Mais jusqu'à quand?
(°) Extrait: TorosCompte certifié @toros
Pablo Aguado enloquece - enloquecer: rendre fou !! (sic) - a Sevilla, corta cuatro orejas y abre la Puerta del Príncipe, en una tarde memorable posibilitada por los toros de Jandilla. Destacan la torería de Morante y el valor seco de Roca Rey, que cortan una oreja por coleta.
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